Le cytomégalovirus humain (CMV) appartient à la sous-famille des Betaherpès virus. L’homme est son seul réservoir et il infecte 40 à 90% de la population mondiale. Ce virus, rarement dangereux pour le sujet immunocompétent, représente une réelle menace chez le patient immunodéprimé comme le transplanté d’organe. Après la primo-infection, le CMV diffuse dans tout l’organisme et alterne des phases de latence et de réactivation. Il consacre 20% de son génome à diverses stratégies d’échappement immunitaire.Les objectifs de notre travail sont de décrire dans une première partie 1- la variabilité de six gènes, codant quatre protéines immunomodulatrices (UL18, UL40, UL111a et US3) et deux protéines immunodominantes (IE1 et pp65), dans des souches de CMV directement séquencées à partir de sang total ou du LBA de patients infectés et immunodéprimés, 2- le mécanisme conduisant à cette variabilité 3- la répartition des souches virales dans le sang total et le LBA (compartimentation).La deuxième partie est consacrée à l’expression de la protéine immunomodulatrice pUL40.Nos travaux ont permis de confirmer l’existence d’un polymorphisme notable, supérieur à ce qui est déjà décrit. Des conséquences fonctionnelles pourraient en découler dans les protéines correspondantes. L’étude in silico de la variabilité du CMV met en lumière le rôle clé de la recombinaison comme mécanisme évolutif majeur. Nous n’avons pas mis en évidence de compartimentation des souches virales dans les échantillons analysés.Nos résultats préliminaires indiquent la faisabilité de la sur-expression de la protéine pUL40, permettant ultérieurement de mieux comprendre ses fonctions. / Human Cytomegalovirus (CMV) belongs to the Betaherpesviruses sub-family. Human beings are its sole reservoir and it infects 40 to 90% of the world population. This virus is rarely dangerous for the immunocompetent host, but represents a problematic opportunistic agent in immunocompromised patients, such as transplant recipients. After primary infection, CMV spreads widely in the organism and alternates latency and reactivation phases. CMV dedicates 20% of its genome to various immune escape strategies.Our aims were to describe, in a first part, 1- the variability of six CMV genes, which encode 4 immunomodulatory proteins (UL18, UL40, UL111a and US3) and two immunodominant proteins (IE1 and pp65), after direct amplification and sequencing from whole blood and bronchoalveolar lavages (BAL) taken from infected immune compromised patients, 2- the mechanism responsible for this variability 3- the distribution of CMV strains in whole blood and BAL (compartmentalization).In a second part, we attempted pUL40 expression.Our results confirmed the existence of a noticeable polymorphism, superior to what was previously described. Functional consequences could arise for the corresponding proteins. Our in silico study of CMV variation indicated a key role for recombination as a major evolutionary mechanism. We have observed little CMV compartmentalization among the investigated samples. Our preliminary results indicated pUL40 may be over-expressed, which could allow a better understanding of its functions in a near future.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010BOR21772 |
Date | 13 December 2010 |
Creators | Faure-Della Corte, Muriel |
Contributors | Bordeaux 2, Lafon, Marie-Edith |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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