Return to search

Un aspect méconnu de l’île de Montréal : les occupations amérindiennes du Sylvicole supérieur à la fin du XVIIe siècle

Ce mémoire a pour objectif général de définir et de caractériser les présences
amérindiennes sur l’île de Montréal au cours de la période s’échelonnant du Sylvicole
supérieur à la fin du XVIIe siècle ainsi que de tenter de comprendre le rôle qu’exerça le
mont Royal dans ce contexte. En nous appuyant sur des théories de l’archéologie du
paysage, nous avons étudié la création consciente et inconsciente de paysages et la manière
par laquelle ces lieux ont façonné les comportements et les identités de leurs occupants.
Grâce à la continuité d’activités répétitives, liées au concept de taskscape, nous avons tenté
d’y établir un modèle de trame d’occupation reflétant une utilisation dynamique et
stratégique du paysage face aux politiques coloniales.
La démarche adoptée est celle d’une approche holistique s’appuyant à la fois sur des
données archéologiques, historiques, ethnohistoriques et ethnographiques émanant des
rapports de fouilles archéologiques, des traditions orales et des différents documents
coloniaux datant des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
Cette étude a permis de déterminer différentes zones associées à des perceptions
différentes du paysage reflétant une stratégie de continuité dans la conceptualisation,
l’organisation et la manipulation de l’espace à la suite de l’appropriation des terres par le
gouvernement colonial. / The main aim of this thesis is to define and characterize the native presence on the island of Montreal during the period extending from the Late Woodland to the end of the 17th century, and to attempt to understand the role of the Mount Royal within this context. On
the basis of landscape archeology theories, we study the human landscape’s creation and
the way by which these places affect the behavior and identity of their occupants. Using the
continuity of repetitive tasks associated with the concept of taskscape, we have tried to
establish a model of occupation reflecting the dynamic and strategic use of the landscape
with regard to colonial policies.
The method adopted is a holistic approach based on archeological, historical,
ethnohistorical and ethnographic data from archeological excavation reports, oral traditions
and various colonial documents dating from the 16th, 17th and 18th centuries.
This study has made it possible to determine various areas associated with different
perceptions of landscape reflecting a continuity strategy regarding the conceptualization,
organization and manipulation of space following land appropriation by the colonial
government.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/9234
Date04 1900
CreatorsRenault, Laurence
ContributorsBurke, Adrian L.
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

Page generated in 0.0028 seconds