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Integration of Aboriginal environmental values in forestry : using criteria and indicator frameworks and the experience of a community

Adam, Marie-Christine 01 1900 (has links) (PDF)
Les objectifs autochtones envers la forêt, et leur droit d'accès et de participation dans l'aménagement forestier ont été reconnus comme un droit fondamental. La question n'est plus d'identifier pourquoi mais plutôt comment les ressources et les terres productives comme les forêts peuvent être partagées lorsqu'un intérêt autochtone a été identifié. Plusieurs initiatives existent pour incorporer les valeurs autochtones en foresterie. Toutefois, le sentiment que les causes autochtones sont minimisées et que leur valeurs ne sont pas effectivement considérées persiste parmi les organisations et les communautés autochtones. L'importance de mieux incorporer les valeurs environnementales autochtones se démarque. En explorant les différences autochtones dans les valeurs environnementales et en explorant l'utilisation des outils développés pour intégrer les valeurs environnementales autochtones, cette thèse vise la compréhension des faiblesses dans les efforts d'intégration ainsi qu'une meilleure définition des valeurs environnementales autochtones. Les critères et indicateurs (C&I) ont été l'outil choisi dans cette thèse. Cette thèse explore donc les C&I de l'élaboration à l'utilisation avec une attention particulière pour les cadres de C&I autochtones. Les C&I sont présentement les outils les plus populaires et reconnus dans l'aménagement forestier. Lorsqu'il s'agit de l'intégration des valeurs autochtones, les C&I sont à la fois considérés comme un bon point de départ (milieu) pour discuter des intérêts autochtones mais aussi un moyen qui rend les interprétations holistiques des écosystèmes forestiers et le rôle des façons autochtones difficile à incorporer. Par le biais des C&I cette thèse espère caractériser les valeurs environnementales autochtones en : 1) faisant une revue de la littérature des méthodes utilisées pour incorporer les valeurs autochtones clans les cadres de C&I au Canada; 2) comparant les cadres locaux de C&I autochtones et non-autochtones au Canada; et 3) explorant les objectifs autochtones justifiant l'utilisation de cet outil en interviewant des experts sur la présente utilisation de l'outil. Cette thèse utilise aussi une approche par étude de cas pour mieux décrire des valeurs environnementales autochtones reliées à l'aménagement forestier. Suite à une présentation des changements environnementaux connus associés aux activités forestières dans le territoire autochtone de Kitcisakik, les membres du comité forestier de Kitcisakik ont choisi de discuter et d'élaborer sur les impacts des routes forestières sur leur territoire. En explorant les perceptions autochtones et les impacts des routes, un indicateur souvent utilisé dans l'aménagement forestier, cette thèse explore les diverses dimensions associées aux valeurs environnementales autochtones. D'après les résultats, cette thèse s'est permis l'utilisation de d'autres outils pour aider la compréhension des routes sous l'angle des valeurs environnementales autochtones. Cette thèse a permis d'identifier les faiblesses et les forces dans les C&I ainsi que les valeurs environnementales autochtones que les C&I peuvent révéler. Plus précisément, la révision des cadres de C&I autochtones et les méthodes utilisées pour les élaborer a souligné les difficultés dans la conceptualisation de certains paradigmes autochtones ainsi que des dynamiques socio-environnementales. Les liens entre la culture, la société et l'environnement qui sont importants dans les cultures autochtones sont difficiles à intégrer dans les cadres de C&I. De plus, traduire et intégrer des valeurs autochtones dans le langage et la hiérarchie des C&I peut produire une perte d'information et doit donc être fait avec précaution. Toutefois, malgré que plus de travail soit nécessaire pour incorporer les valeurs autochtones, il existe un consensus que les C&I sont une plateforme efficace pour discuter des valeurs sociales et des connaissances scientifiques associées à l'environnement. Cette revue a permis de souligner que l'élaboration des C&I autochtones a créé un dialogue interculturel entre ceux qui aménagent la forêt et les communautés autochtones. Lorsque les perspectives environnementales autochtones définies dans les cadres locaux de C&I au Canada ont été comparées avec celles provenant des cadres locaux de C&I non-autochtones, différentes valeurs autochtones ont fait surface au niveau des indicateurs. En résultat, les C&I sont capables d'exprimer une différence autochtone dans les valeurs environnementales. La différence était exprimée comme une nuance culturelle surtout associée aux indicateurs de l'accès, de l'esthétique des opérations forestières ainsi que des indicateurs écologiques appartenant aux pratiques traditionnelles. Il est donc important d'inclure les valeurs forestières dans les cadres de C&I parce que : (1) les communautés autochtones ne font pas le partage entre la culture et l'environnement ni entre les valeurs forestières et les conditions forestières ; (2) elles ont un impact sur les stratégies d'aménagement forestier et les décisions qui en résultent; et (3) elles offrent une approche holistique pour la durabilité et un meilleur portrait du contexte local environnemental. Les entrevues avec des experts au sujet de l'utilisation des C&I et les besoins futurs pour les améliorer pour les communautés autochtones a permis d'extraire des objectifs communautaires autochtones qui devraient être explicitement inclus. Ceux-ci comprennent : l'engagement, la représentation, l'accroissement de la capacité et une augmentation de pouvoir. Les experts sont de l'avis que même si l'élaboration des C&I considère les valeurs autochtones, ces valeurs ne sont pas facilement traduites lors de l'évaluation et de l'implémentation de l'aménagement forestier durable (AFD). Les C&I risquent de devenir "un autre point de référence" et pourraient ne pas servir les objectifs forestiers autochtones dans leur territoire. Plus précisément, malgré qu'une augmentation de pouvoir soit une solution clef pour atteindre certains droits autochtones, une occupation autochtone, des opportunités économiques, et le sentiment d'appartenance; le contrôle a émergé comme l'objectif dans ces catégories. En effet, les communautés autochtones veulent pouvoir occuper et accéder à leur territoire et leurs ressources comme ils le jugent nécessaire. Explorer les réactions autochtones face au développement des routes lors d'une étude de cas a permis de caractériser certaines interprétations holistiques reliées aux écosystèmes forestiers. L'accès était une valeur environnementale autochtone importante exprimée en tant que relation complexe inter et intra autochtone ainsi qu'entre autochtones et leur environnement. L'utilisation de la théorie de l'accès a aidé à organiser et décrire les valeurs autochtones face aux routes. Cette théorie perçoit l'accès comme étant une problématique de nature personnelle allant plus loin que le processus d'accès physique aux ressources et que les influences portées par la propriété et les lois. En laissant place à l'expression des valeurs sociales et environnementales, la théorie de l'accès a permis de mieux caractériser les relations socio-environnementales et les dynamiques culturelles associées aux changements causés par les routes. Les valeurs environnementales autochtones exprimées en discutant de l'impact des routes étaient caractérisées par des relations entre la communauté, l'environnement et la culture. Malgré que les réponses fassent allusion aux effets positifs causés par les routes, elles étaient surtout concentrées sur les relations et les liens affectés entre le territoire, l'environnement et les membres autochtones de la communauté. Une autre étude de cas a démontré qu'en utilisant les institutions locales et informelles pour essayer de comprendre les impacts des routes, les caractéristiques des valeurs environnementales autochtones ont été révélées. Les principes communautaires connus dans la communauté et le comité forêt ont été utilisés pour les entrevues ainsi permettant l'expression de l'importance de la culture et de différentes formes de connaissances. En résultat, l'environnement était décrit par les répondants comme étant : une place pour la trappe et la chasse, un habitat pour la faune et la flore, une source de nourriture, une culture, une source pour l'identité et un chez soi, une connaissance spirituelle, une connaissance traditionnelle, une connaissance historique, et importante pour les pratiques traditionnelles et l'art de vivre. De telles références démontrent une association envers l'environnement qui va plus loin que celle de cause à effet entre l'impact des routes et l'environnement pour inclure des interrelations entre la culture, la société et l'environnement. En considérant tous les résultats, il est évident que plus d'efforts sont nécessaires pour améliorer l'efficacité des C&I malgré qu'ils puissent intégrer les valeurs environnementales autochtones. L'intégration de la culture et des dynamiques sociales associées à l'environnement a été soulignée comme ayant besoin d'amélioration. L'interprétation des valeurs autochtones une fois intégrée dans les cadres de C&I a aussi été soulevée comme une problématique à considérer. Dans cette thèse, les perceptions autochtones face à l'accès persistaient comme étant différentes. Les impacts de l'accès ne se limitaient pas aux ressources et aux effets sur celles-ci. Les C&I ont permis d'extraire une compréhension de cette différence autochtone, toutefois c'est en utilisant la théorie de l'accès et en se référant aux institutions informelles et locales qu'une caractérisation de l'accès en tant que valeur environnementale autochtone a été établie. L'accès a été caractérisé par les répondants autochtones comme porteur d'importantes relations dynamiques et sensibles au changement entre les communautés, la culture et l'environnement. Même si les C&I peuvent incorporer les valeurs autochtones, plusieurs méthodes sont nécessaires pour rendre ces relations visibles. Plus d'efforts doivent être consacrés à l'utilisation des institutions autochtones dans le but d'assurer le maintien du contexte culturel autochtone et de leurs objectifs. En explorant et en élaborant sur les valeurs environnementales autochtones, les méthodes utilisées doivent décrire les systèmes sociaux, culturaux et environnementaux tels que l'a démontré la théorie de l'accès. Ce n'est qu'en reconnaissant l'importance que porte la culture pour différencier les valeurs autochtones, que ces valeurs seront bien caractérisées et ainsi intégrées. ______________________________________________________________________________
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Étude de deux cas sur la patrimonialisation de sites sacrés amérindiens au Canada : SGANG GWAAY en Colombie-Britannique et AISINA'PI en Alberta

Morin, Cindy January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire de recherche étudie deux cas de patrimonialisation in situ de sites sacrés amérindiens au Canada, à savoir SGang Gwaay en Colombie-Britannique et Áísína'pi en Alberta, afin de voir notamment comment ces lieux ont été mis en patrimoine, par qui et dans quel contexte. Utilisant entre autres les approches sociologiques et muséologiques, une grande place est laissée à l'étude du discours des acteurs principaux, les instances gestionnaires et les communautés autochtones, de même qu'à l'analyse des moyens mis en place pour faciliter la compréhension des valeurs de chaque site par les visiteurs. Lors des recherches sur le terrain, nous avons cherché à savoir quelle place était laissée aux peuples usagers de tels lieux dans la prise de décisions de toutes sortes, mais aussi quelle importance était accordée aux visiteurs et à l'industrie touristique dans la gestion et l'aménagement du patrimoine autochtone sacré. D'abord, on trouvera des informations primaires sur les lieux patrimonialisés. Ainsi, une description des caractéristiques géographiques, culturelles et patrimoniales est présentée de même que l'histoire générale et patrimoniale de chacun des deux sites. De manière plus spécifique, c'est en suivant un modèle d'analyse élaboré pour les présentes recherches que l'étude des deux sites choisis s'articule autour de quatre axes principaux: la gestion, la recherche et la diffusion, la conservation et la mise en valeur. Chaque fois, des points positifs et négatifs sont pointés permettant d'arriver à quelques constats généraux présents à la fin des chapitres et à la conclusion finale. D'une manière générale, il semble que SGang Gwaay représente un cas spécial où la cogestion est réelle et où les valeurs sacrées et culturelles dominent les valeurs économiques et touristiques. À Áísína'pi toutefois, c'est assez différent et probablement plus près de la réalité des autres sites patrimonialisés au pays: les Niitsítapis sont consultés graduellement et beaucoup d'installations sont offertes pour les visiteurs. L'implication des Autochtones atteint donc un niveau différent, de même que l'importance du tourisme, car il n'y a pas de système fixe qui guide les gestionnaires et chaque site est géré au cas par cas. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patrimonialisation, In situ, Autochtone, Canada, Gestion.
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Le site rupestre du Rocher à l'Oiseau : palimpeste patrimonial

Royer, Emily 12 1900 (has links) (PDF)
L'un des plus éloquents sites rupestres enregistrés du Bouclier canadien, le Rocher à l'Oiseau, souffre de vandalisme depuis plusieurs décennies. Plus que jamais, il est urgent de préserver les témoins à l'ocre rouge du paysage culturel ancestral des Premières nations qui témoignent de sa particularité. Par ailleurs, des résidents et les groupes autochtones de la région réclament des mesures de protection pour ce lieu historique de la rivière des Outaouais. Cette ancienne voie de communication importante pour les peuples qui occupaient le Bouclier canadien avant l'arrivée des premiers Européens tout comme ce monument naturel sont encore aujourd'hui fréquentés, quoique à d'autres fins. C'est avec l'intention de sauvegarder ces motifs marqués sur cette impressionnante falaise par ceux que l'on croit être des ancêtres des Algonquiens actuels, que cet effort de recherche conjugue les outils de diverses disciplines dont l'histoire de l'art, l'ethnohistoire, l'archéologie, l'anthropologie, la sémiologie et la phénoménologie. L'analyse contextuelle ainsi élaborée considère autant l'environnement naturel du site, que ses singularités physiques, que la culture autochtone à qui l'on en attribue la création, que les récepteurs provenant de sociétés autres et qui visitent ce site depuis l'arrivée des explorateurs européens dans la vallée de l'Outaouais. Le Rocher à l'Oiseau est alors érigé au statut de véritable palimpseste patrimonial. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rocher à l'Oiseau, Analyse contextuelle, Site Rupestre, Culture algonquienne, Bouclier canadien, Patrimoine autochtone.
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Mouvements transnationaux autochtones en Amazonie et dans les Andes : tension entre les échelles nationale et internationale d'action

Mondor, Marie-Michèle 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se penche sur l'échelle transnationale d'action des mouvements sociaux autochtones en Amérique latine. En effet, alors que plusieurs études existent sur les mouvements autochtones à l'intérieur des États nationaux ou au niveau international, l'échelle transnationale d'action est pratiquement absente de la littérature sur les mouvements autochtones. Nous étudions les mouvements transnationaux en Amazonie et dans les Andes en ciblant deux organisations régionales qui représentent les peuples autochtones de l'Équateur, de la Bolivie et du Pérou : la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (COICA) et la Coordination andine des organisations autochtones (CAOI). Les mouvements transnationaux ont une nature distincte des autres mouvements sociaux, puisqu'ils sont constitués par des interactions permanentes entre les différentes échelles d'action. D'une part, les mouvements transnationaux autochtones subissent l'influence des sphères internationales. Ils entretiennent des liens étroits avec la coopération internationale et adoptent des cadres d'interprétation issus des forums internationaux, tels que le cadre des changements climatiques, ce qui a un impact sur leur plateforme d'action. D'autre part, les mouvements transnationaux autochtones doivent rester sensibles aux préoccupations de leurs bases, en évitant la cooptation et l'institutionnalisation par des intérêts extérieurs. Nous concluons que les théories des mouvements sociaux doivent être adaptées à l'objet transnational d'étude. Les notions (tirées de différents courants théoriques) de mobilisation des ressources, de formulation de cadre d'interprétation et d'institutionnalisation ne peuvent s'appliquer de la même façon à un mouvement qui agit dans un espace purement national qu'à un mouvement dont la nature est située à la rencontre de plusieurs échelles d'action. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvements sociaux, transnational, autochtones, Amazonie, Andes.
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La poterie iroquoienne au lac Abitibi : un objet de commerce entre les Hurons, les Algonquiens et leurs ancêtres entre les années 1000 et 1650 de notre ère

Guindon, François January 2006 (has links)
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Entre-deux mondes : métissage, identité et histoire sur les traces de Sonia Robertson, Sylvie Paré et Rebecca Belmore, ou, Les parcours artistiques de trois femmes artistes autochtones, entre la mémoire et l'audace

Charce, Chloë January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire est globalement axé sur la légitimité de la notion d'identité dans les contextes postcolonial et postmoderne. Plus précisément, il porte sur le concept de métissage dans l'art actuel à l'heure de la mondialisation culturelle, lieu propice à un renouvellement de l'identité et de l'imaginaire pour les communautés des Premières Nations d'Amérique du Nord. Il est divisé en deux parties. Les deux premiers chapitres énoncent une perspective socio-ethnohistorique autour des notions d'identité et de métissage, alors que le troisième chapitre expose un point de vue analytique à partir d'un corpus d'oeuvres de trois femmes artistes autochtones du Québec et de l'Ontario s'exécutant sur la scène artistique contemporaine, soit Sonia Robertson, Sylvie Paré et Rebecca Belmore. Plus spécifiquement, le premier chapitre fait état des connaissances et des discours sur les définitions même d'identité et de métissage dans les contextes colonial / postcolonial et moderne / postmoderne. Par extension, je pose cette question concernant l'hybridité culturelle: s'agit-il d'un principe d'homogénéisation et d'essentialisation des cultures ou d'un facteur garant d'hétérogénéité, favorable au mélange et aux échanges interculturels ? Le deuxième chapitre, quant à lui, énonce les contextes de dépossession territoriale et d'exiguïté culturelle dans lesquels ont été contraints les peuples des Premières Nations depuis l'époque coloniale. Il fait aussi mention des métissages artistiques (post)postmodernes, qui contribuent à un renouveau de l'imaginaire amérindien. Dans un esprit à la fois de contestation face à l'image folklorisée de l'« Indien » et de transmission des valeurs traditionnelles, les artistes autochtones font place à la réappropriation culturelle. Enfin, le troisième chapitre souligne les parcours identitaires de Sonia Robertson (Ilnue), Sylvie Paré (métisse huronne-wendat) et Rebecca Belmore (Anishinabekwe). À titre de comparaison, j'analyse un corpus d'installations et de performances sous le thème de la mémoire et de l'identité en lien avec les concepts élaborés dans les chapitres précédents. Le choix d'examiner le travail de trois femmes artistes provenant de communautés différentes permet de rendre compte de réflexions personnelles de la part de femmes autochtones face à la culture dominante et par rapport à leur culture d'origine. Ce choix vise par ailleurs à circonscrire, au sein même de leur production, l'importance de la tradition en fonction de leur affirmation identitaire. Je souhaite ainsi étudier comment ces propositions se positionnent dans un contexte de déterritorialisation culturelle en fonction d'une réalité post(néo)colonialiste, corrélative d'un entre-deux mondes. Pour conclure, je reviens sur les questions d'identité, de mémoire et de territoire en soulignant l'importance idéologique du combat identitaire des communautés autochtones, qui vise la mise en échec des préjugés et des constructions mythiques persistantes entre le « Blanc » et l' « Indien ». Je mesure en ce sens l'impact que pourrait avoir la pensée universelle amérindienne sur nos sociétés hypermodernes en crise et en quête de valeurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, Métissage, Mémoire, Premières Nations, Néocolonialisme.
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La scène de premier contact dans les récits d\'exploration: les explorateurs français en Amérique du Sud / A cena de primeiro contato nos relatos de exploração : os exploradores franceses na América do Sul

Roy, Sébastien David Philippe 11 February 2016 (has links)
Pourquoi de nombreux ethnologues ont-ils senti l\'obligation d\'écrire, en plus de leurs travaux scientifiques, un récit de nature littéraire ? Les monographies ethnographiques font généralement l\'économie du récit de la rencontre entre l\'ethnographe et l\'indigène -- l\'Indien d\'Amérique, par exemple. Or, non seulement la rencontre est un moment clé, dont dépend la réussite de l\'enquête de terrain, mais surtout, il semble bien qu\'elle recèle, en elle-même, des éléments essentiels de l\'expérience ethnographique. Jean Rousset a mis en lumière, en comparant de nombreux romans, la structure de la scène de rencontre, qu\'il divise en trois temps : l\'effet, l\'échange et le franchissement. D\'emblée, la rencontre de l\'explorateur et de l\'Indien se révèle originale par ses préliminaires : par son caractère anticipé, voire provoqué. Tous les éléments de ce que Rousset appelle la mise en place permettent de mieux determiner les conditions du premier contact, et de souligner l\'importance de la distance à laquelle se trouvent les protagonistes. L\'effet est déclenché par le regard : il s\'agit bien en cela d\'une « première vue » ; et on en reconnaît aussi toute la gamme des manifestations physiques. Néanmoins, cet effet n\'est pas provoqué par la perception immédiate d\'une miraculeuse affinité, mais par l\'observation de deux séries d\'éléments opposés : tout ce qui fait de l\'Indien, pour l\'explorateur, un être différent ; et tout ce qui, en même temps, en fait un être semblable. L\'effet mélange alors dans l\'explorateur deux sentiments également contradictoires : la répugnance et la reconnaissance. Dans l\'échange, on relève aussi toutes les modalités distinguées par Rousset, depuis les échanges heureux jusqu\'aux échanges trompeurs, où les malentendus peuvent entraîner les conséquences les plus tragiques. Cependant, la scène de premier contact met en avant l\'échange matériel, sous toutes ses formes, le don se révélant le plus propice à nouer une alliance entre l\'explorateur et l\'Indien. Enfin, le franchissement, dernière étape de la rencontre, exprime de manière symbolique l\'union des corps : au rapprochement qui autorise un contact physique, peuvent succéder différentes formes d\'appropriation de l\'Autre, comme l\'imitation ou encore l\'ingestion. Ainsi, l\'étude de la scène de premier contact permet d\'assimiler structurellement la rencontre de l\'explorateur avec l\'Indien à une rencontre amoureuse, tout en soulignant ses particularités. Surtout, elle permet de mieux comprendre pourquoi les ethnographes ont recours à l\'écriture littéraire : seule la littérature, en effet, peut faire coïncider deux dimensions apparemment contradictoires, et montrer combien s\'unissent, dans l\'Indien, l\'altérité la plus grande et la plus profonde similarité. Ce que révèle, finalement, la dimension amoureuse du premier contact, c\'est en fait un certain narcissisme : ce que l\'explorateur admire tant dans cet Indien si différent, c\'est le reflet de sa propre humanité. / Porque muitos etnólogos sentiram a necessidade de escrever, ao lado de seus escritos científicos, um relato de cunho literário ? As monografias etnográficas eludem geralmente o relato do encontro entre o explorador e o indígena o Índio, por exemplo. No entanto, esse encontro não é apenas um momento-chave por dele depender o êxito da pesquisa de terreno, mas também por conter, em si próprio, elementos essenciais da experiência etnográfica. Comparando inúmeros romances, Jean Rousset revelou a estrutura da cena de encontro, que se divide em efeito, troca e ultrapassagem. Logo, a cena de primeiro contato, nos relatos de exploração, revela-se original pelas preliminares : pelo fato de ser antecipada e até provocada. Todos os elementos que compõem, segundo Rousset, a localização do encontro permitem definir melhor as condições do primeiro contato, e de frisar a importância da distância que separa os protagonistas. O efeito é provocado pelo olhar : é portanto uma « primeira vista », na qual se reconhece também o leque de suas manifestações físicas. No entanto, esse efeito não se deve à percepção imediata de uma milagrosa afinidade, mas à de duas séries de elementos opostos : tudo o que faz do Índio, para o explorador, um ser diferente, e tudo o que faz desse, ao mesmo tempo, um ser semelhante. O efeito mescla então no explorador dois sentimentos igualmente contraditórios : a rejeição e o reconhecimento. Na troca se notam também todas as modalidades estabelecidas por Rousset, desde as trocas felizes até as trocas enganosas, nas quais os desentendimentos podem provocar as mais trágicas consequências. No entanto, a cena de primeiro contato se distingue pela troca material, em suas diversas formas, o dom revelando-se o mais propício para firmar uma aliança entre o explorador e o Índio. Finalmente, a ultrapassagem, última etapa do encontro, expressa de maneira simbólica a união dos corpos : à aproximação que autoriza um contato físico, podem seguir várias formas de apropriação do Outro, como a imitação ou a ingestão. Portanto, o estudo da cena de primeiro contato permite assimilar estruturalmente o encontro do explorador com o Índio a um encontro amoroso, frisando ao mesmo tempo suas peculiaridades. Por outro lado, permite também entender melhor porque os etnógrafos recorrem à literatura : só ela pode juntar dois aspetos contraditórios, e mostrar como, no Índio, a maior alteridade se une à mais profunda similaridade. O que, de fato, revela a dimensão amorosa do primeiro contato, é um certo narcisismo : pois, o que o explorador admira tanto nesse Índio muito diferente, é o reflexo de sua própria humanidade.
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L’empreinte du chamane : le souffle de la pensée chamanique dans l’art contemporain des Premières Nations au Canada. Essai de sociologie de l’art entre 1990 et 2010 / On the footprint of the shaman : the breath of the shamanistic thought in contemporary native art in Canada. An essay in art anthropology and sociology, from 1990 to 2010

Chevallier, Jennifer Geneviève 22 February 2011 (has links)
Le chamanisme, exprimé dans l’art contemporain des Premières Nations du Canada, opère comme un puissant marqueur ethnique. Il symbolise l’espace sacré où se joue la résistance culturelle, avec les engagements politiques qui la sous-tendent. Il représente aussi un référent identitaire. L’analyse de ce courant esthétique actuel soulève des questions essentielles : de quelle manière le chamanisme est-il abordé par les artistes, à la fois comme concept et comme pratique artistique ? Quelle est la mission de l’art d’inspiration chamanique contemporain, du point de vue de son rôle social, en tant que gardien de l’identité et de la spiritualité mais aussi comme catalyseur du processus de guérison collective et individuelle ? Dans le contexte artistique postmoderne, le chamanisme peut être considéré comme une source de pouvoir et d’inspiration, une terre sacrée que les artistes autochtones explorent avec détermination. En puisant dans les racines profondes de la tradition, et en s’engageant dans une expérience moderne, les artistes se donnent pour mission de raviver la sagesse des anciens et de se relier à la cosmogonie autochtone.Leur pratique a pour but de réduire le clivage psychique entre nostalgie des origines et indianité contemporaine. Ainsi, le statut d’hybridité donne naissance à une force de transformation d’une grande créativité. Cette thèse analyse les enjeux philosophiques et politiques auxquels l’art d’inspiration chamanique est confronté, en s’appuyant sur un point de vue anthropologique et esthétique. Après un rappel du contexte socio-historique canadien, nous abordons les deux missions essentielles des chamanes de l’art : la réécriture de l’histoire et la reconquête de leur identité, qui dessinent, à travers la reconnaissance de leur différence, l’architecture d’une nouvelle Amérindie. / Shamanism in contemporary native art in Canada is becoming one of the most relevant ethnic markers. It is the sacred place, the major source for cultural resistance, with strong roots and political implications underneath. It works as a powerful identity referent. As we analyse the aesthetic phenomenon from a modern perspective,different issues are emerging : how shamanism is acknowledged, both as a concept and as a practice by the First Nations artists ? Which social functions and philosophical involvements are assumed by the contemporary “shamanic art”, considering its symbolic part as the keeper of identity and spirituality, or/and performed or seen as a healing process ?In the postmodern artistic context, shamanism may be considered as an essential source of power and inspiration, a sacred land that most of the native artists are now exploring, defining therefore a new ontology. From the deep roots of the traditional knowledge, their legacy, and through their own contemporary experiment, these artists are trying to bring back the original wisdom in order to reconnect themselves with the native cosmogony and consequently, to reduce the psychic schism between traditionalism’s nostalgy and contemporary indianness (nativeness). Therefore the status of “betweenness”, that is specifically attributed to the native artists, is shifted into a power of creative transformation. This thesis analyses the process of shamanistic inspiration in contemporary native art, through the philosophical and political issues as well as with an anthropological and aesthetics point of view. The historical and sociological contexts are explored before defining th! e two main missions of the “Shamen of Art” : the rewrighting of the History and the Conquest of Identity, drawing through the recognition of their alterity, the architecture of a new “Amerindia”.
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Les représentations des légendes amérindiennes peintes par Arthur Guindon, P.S.S. (1864-1923)

Jetté, Bonnie January 2009 (has links) (PDF)
L'artiste Arthur Guindon est à peu près inconnu, surtout du public et son oeuvre peint, même parmi les spécialistes des arts visuels a, à mon sens, été rapidement classé stylistiquement et fort mal interprété. Les quelques témoignages recueillis dans la fortune critique (voir chap. Il) nous montrent un artiste isolé, solitaire et autodidacte qui s'intéressait à plusieurs disciplines et a laissé maints documents écrits et peints sur son expérience auprès des autochtones. Alors que le corpus visuel de l'artiste soulève de nombreuses interrogations parmi les rares personnes à avoir contemplé les oeuvres, les commentaires demeurent assez superficiels et ne répondent pas de façon satisfaisante aux questions sur la signification des oeuvres ou le contexte duquel elles sont issues. Guindon a été classé stylistiquement comme un cas de surréalisme avant la lettre et ses oeuvres, ne faisant pas partie du circuit de l'art officiel, ont été reléguées à l'intérieur de la collection des sulpiciens, puis presque oubliées. L'objectif de ce mémoire de maîtrise est d'effectuer un repositionnement des représentations peintes de légendes amérindiennes d'Arthur Guindon au sein de l'histoire de l'art au Québec selon des critères qui débordent amplement les critères stylistiques d'après lesquels elles ont été jugées. L'analyse des oeuvres peintes de Guindon et de leur contexte de production permet-elle de repositionner le corpus de cet artiste au sein de l'histoire de l'art québécois, et plus largement, dans le contexte nord-américain? Si oui, où le positionner? Guidée par des approches et une méthodologie éprouvées et adaptées à mon objet d'étude, je tenterai de dénouer les noeuds que cette problématique pose par le recours à la mise en contexte et à l'analyse des oeuvres suivant la méthode élaborée par Erwin Panofsky. Au préalable, je dresserai une biographie de l'artiste à l'aide des nombreux documents recueillis dans les archives concernant Arthur Guindon. Après une mise en contexte historique, ainsi qu'une analyse et interprétation des oeuvres, j'en arriverai à la conclusion que les représentations de Guindon se situent plutôt à un point de convergence entre l'ethnographie (anthropologie) moderne américaine, la représentation peinte d'Amérindiens et le culte des héros de l'époque. Le corpus se rattache donc à un courant idéologique en lien avec la sauvegarde des cultures autochtones inspiré par l'anthropologie américaine et à certains aspects formels de la représentation de l'Amérindien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arthur Guindon, Amérindien, Mythologie, Peinture, XIXe siècle, Sulpiciens, Iroquois, Iconologie.
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Accueil et apport des activités d'éveil aux langues en milieu autochtone québécois

Villemure, Chantal January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente une étude exploratoire sur l'apport des activités d'éveil aux langues et l'accueil réservé par le milieu autochtone à ces activités. Cette étude a été réalisée auprès de trois classes d'élèves de fin de cycle du primaire en provenance de trois communautés autochtones en milieu québécois: montagnaise (ou innue), attikamek et inuite. Nous nous sommes intéressée à certains éléments ou certaines composantes qui peuvent définir des attitudes qu'ont développées les élèves de ces milieux autochtones à la suite de la réalisation de ces activités pédagogiques qui visent l'atteinte de différents objectifs: motivation à apprendre des langues, valorisation de la langue minoritaire (en ce qui nous concerne, la langue ancestrale autochtone), ouverture à la diversité culturelle, amélioration des compétences métalinguistiques et autres. Les résultats de notre étude révèlent que les enfants ont beaucoup apprécié ces activités qui, de plus, ont favorisé un intérêt certain, sinon un « éveil » ou une curiosité envers les langues en général et d'autres que celles qui leur sont habituellement connues. Les jeunes autochtones ont eu l'occasion de valoriser un peu plus, verbalement et par écrit, leur langue ancestrale et ils ont fait preuve d'un grand intérêt face à la diversité culturelle au Québec et ailleurs dans le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éveil aux langues, Langues autochtones, Apprentissage des langues secondes, Préservation des langues ancestrales.

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