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Exploration de la relation entre les habiletés métasyntaxiques et la capacité de mémoire phonologique chez des enfants de langues d'origineFortier, Véronique 03 1900 (has links) (PDF)
Dans de nombreuses études présentant une comparaison entre les résultats obtenus par des enfants de langues d'origine et des locuteurs natifs à des tâches de mesure de leurs habiletés métasyntaxiques, les enfants de langues d'origine obtiennent souvent des résultats inférieurs à ceux de locuteurs natifs (p.ex., Armand, 2000; Da Fontoura et Siegel, 1995). Étant donné les liens étroits unissant les habiletés métasyntaxiques et la compétence en lecture, dont l'importance est capitale pour le succès scolaire (Bialystok, 2001a), il importe de mieux comprendre ce qui sous-tend la réalisation de tâches métasyntaxiques, particulièrement chez les enfants de langues d'origine. La littérature présente certes des études ayant démontré des relations entre les connaissances langagières, telles les connaissances lexicales (p.ex., Davidson, Raschke et Pervez, 2010) et la compétence en lecture (p.ex., Simard, Portier et Foucambert, 2013), ou certaines variables contextuelles, comme l'influence de la langue maternelle (p.ex., Lipka, Siegel et Vukovic, 2005) pouvant expliquer les performances des enfants de langues d'origine à des tâches métasyntaxiques, mais peu semblent s'être intéressées à l'étude de variables cognitives. Notre étude s'intéresse ainsi à la contribution d'une variable cognitive, soit la capacité de mémoire phonologique, lors de la réalisation de tâches métasyntaxiques. Les quelques études ayant exploré cette relation ont offert des résultats peu concluants (p.ex., Simard, Foucambert et Labelle, à paraître). Cependant, étant donné certaines observations empiriques indirectes liant d'une part les habiletés métasyntaxiques aux connaissances syntaxiques (p.ex., Bowey, 1986a; Cain, 2007) et, d'autre part, les connaissances syntaxiques et la capacité de mémoire phonologiques (p.ex., French et O'Brien, 2008), nous considérons que la question doit être approfondie. Nous avons donc formulé les questions de recherche suivantes : 1) La capacité de mémoire phonologique contribue-t-elle à la réalisation de tâches métasyntaxiques par des enfants de langues d'origine? 2) Si oui, dans quelle mesure la capacité de mémoire phonologique contribue-t-elle à la réalisation de tâches métasyntaxiques, chez des enfants de langues d'origine, au-delà de l'influence des connaissances lexicales et syntaxiques? Afin de répondre à ces questions, nous avons mené une étude auprès de 83 enfants de langues d'origines âgés d'en moyenne 10.5 ans. Les participants ont effectué deux tâches de mesure de leurs habiletés métasyntaxiques, soit une tâche de répétition de phrases agrammaticales et une tâche de réplication de l'erreur. Afin d'obtenir une mesure de la capacité de mémoire phonologique des participants, nous les avons soumis à une tâche de répétition de non-mots, soit celle de Poncelet et Van der Linden (2003). Dans le but de contrôler l'influence des connaissances langagières des participants pouvant intervenir lors de la réalisation des tâches métasyntaxiques ou de la tâche de répétition de non-mots, les participants ont aussi été soumis à des tâches de mesure des connaissances lexicales réceptives et syntaxiques, en plus d'avoir répondu à un questionnaire de données sociodémographiques. Diverses analyses ont été menées sur les résultats obtenus, dont des analyses de régression standard qui nous ont permis d'affirmer que la capacité de mémoire phonologique est une indicateur important de la performance des participants à la tâche de répétition de phrases agrammaticales et ce, même lorsque l'influence des connaissances lexicales et syntaxiques est contrôlée. Cependant, la contribution de la capacité de mémoire phonologique à la réplication d'erreur s'est avérée non significative. Notre étude permet de faire ressortir le caractère multifactoriel de la réalisation de tâches métasyntaxiques en plus de mettre en lumière les liens étroits unissant la capacité de mémoire phonologique et les autres systèmes de la mémoire de travail.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : habiletés métasyntaxiques, capacité de mémoire phonologique, enfants de langues d'origine.
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Les attitudes et la motivation au trilinguisme des étudiants allophones dans un cégep anglophone de MontréalTokita, Tomoko January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Accueil et apport des activités d'éveil aux langues en milieu autochtone québécoisVillemure, Chantal January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente une étude exploratoire sur l'apport des activités d'éveil aux langues et l'accueil réservé par le milieu autochtone à ces activités. Cette étude a été réalisée auprès de trois classes d'élèves de fin de cycle du primaire en provenance de trois communautés autochtones en milieu québécois: montagnaise (ou innue), attikamek et inuite. Nous nous sommes intéressée à certains éléments ou certaines composantes qui peuvent définir des attitudes qu'ont développées les élèves de ces milieux autochtones à la suite de la réalisation de ces activités pédagogiques qui visent l'atteinte de différents objectifs: motivation à apprendre des langues, valorisation de la langue minoritaire (en ce qui nous concerne, la langue ancestrale autochtone), ouverture à la diversité culturelle, amélioration des compétences métalinguistiques et autres. Les résultats de notre étude révèlent que les enfants ont beaucoup apprécié ces activités qui, de plus, ont favorisé un intérêt certain, sinon un « éveil » ou une curiosité envers les langues en général et d'autres que celles qui leur sont habituellement connues. Les jeunes autochtones ont eu l'occasion de valoriser un peu plus, verbalement et par écrit, leur langue ancestrale et ils ont fait preuve d'un grand intérêt face à la diversité culturelle au Québec et ailleurs dans le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éveil aux langues, Langues autochtones, Apprentissage des langues secondes, Préservation des langues ancestrales.
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L'enseignement des langues d'origine jumelé à l'enseignement dispensé en français en classe d'accueil dans des écoles primaires à MontréalRaymundo, Marli Silva 09 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche expose le contexte des programmes d'enseignement de la langue d'origine des élèves allophones dans les écoles primaires montréalaises. Une recension d'écrits a été réalisée, leur contenu a été analysé, de même que les programmes d'intégration à la portée des élèves allophones, à l'heure actuelle en Europe, en Ontario et au Québec, plus précisément à Montréal. La méthodologie qualitative a été adoptée pour la réalisation de la collecte des données, qui a été conçue grâce à des entretiens semi-dirigés jumelés à une recension des écrits, qui a été faite avant la réalisation des entretiens semi-dirigés. Les principaux résultats obtenus suggèrent que les élèves allophones en situation de grand retard scolaire ont des compétences métalinguistiques moins développées que leurs pairs nés au Québec. Malgré la prolongation de leur séjour, ils présentent de graves difficultés au niveau cognitif. Il s'agit d'élèves qui n'ont pas été scolarisés dans leur pays d'origine, ou qui ont eu des problèmes pendant leur alphabétisation dans leur pays d'origine. Les résultats montrent également que l'opinion et l'intérêt des enseignants qui travaillent auprès des élèves allophones peuvent varier considérablement. De plus, la mise en place d'un programme de jumelage linguistique entre la langue d'origine des élèves allophones et l'enseignement du français à l'accueil pourrait venir en aide à ces élèves, ce programme serait alors un outil remarquable. Toutefois il nécessiterait un grand changement au niveau éducatif de la part des acteurs du système d'éducation québécois. Pour conclure cette recherche, nous pouvons dire que l'enseignement de la langue d'origine des élèves allophones en situation de grand retard scolaire jumelé avec l'enseignement du français à l'accueil, pourrait être une stratégie pédagogique pour aider ces élèves. La crainte, surtout des enseignants, est que les élèves développent plus de problèmes s'ils acquièrent des connaissances dans deux langues. Les enseignants consultés émettent également un doute sur les changements majeurs qui doivent être apportés pour la mise en pratique d'un programme de cette envergure.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : élève allophone, retard scolaire, classe d'accueil, langue d'origine, jumelage linguistique
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Adolescents issus de l’immigration : mobilisation de ressources scolaires et communautaires en vue d’une meilleure insertion socialeLKenfack, Josiane January 2017 (has links)
Peu de recherches sur l'immigration francophone en Ontario traitent des ressources disponibles aux adolescents issus de l’immigration francophone dans le but d’explorer comment de telles ressources facilitent leur insertion sociale. Ce volet de la question migratoire fait toute la pertinence de cette étude qui est une enquête de petite envergure menée auprès de tels adolescents.
Les adolescents ayant participé à ce projet vivent à Ottawa et y sont scolarisés. Les résultats de cette recherche permettent de connaître leur point de vue sur l’importance d’avoir des ressources disponibles pour eux en français. Par ailleurs, cette étude met également en exergue les changements que ces jeunes voudraient voir s’opérer aux niveaux scolaire et communautaire dans le but de contribuer à une meilleure inclusion de tous leurs pairs impliqués.
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Étude sur l’usage des langues des Chinois résidant au CanadaQiao, Wei 03 1900 (has links)
La présente étude porte sur l’utilisation des différentes langues et les attitudes linguistiques des Chinois résidant au Canada. Les travaux antérieurs suggèrent que le choix de langue est déterminé par le contexte linguistique et que l’utilisation des différentes langues influence la formation de l’identité ethnique. Nous avons recruté des Chinois qui habitent au Canada et leur avons demandé de remplir un questionnaire, certains ont participé aux entrevues individuelles par Zoom avec la chercheuse. La présente étude révèle que l’usage langagier est lié non seulement à des facteurs objectifs (l’occupation, la durée de résidence au Canada, le lieu d’habitation au Canada, la période d’utilisation d’une langue), mais aussi à des facteurs subjectifs (l’importance de la langue dans la vie, l’auto-évaluation du niveau linguistique). Nous avons également constaté que si une langue est exigée par le domaine de travail ou le programme d’études, alors elle sera utilisée plus fréquemment que les autres au quotidien. De plus, nos participants démontrent manifestement une identité chinoise et une attitude positive envers leur(s) langue(s) d’origine. Nous estimons que le contact avec la langue d’origine influence la formation de l’identité ethnique. / The current study focuses on the language usage and attitude of Chinese who lives in Canada. Previous studies suggest that language choice is determined by linguistic context and language usage influences the formation of ethnic identity. We recruited Chinese people living in Canada and asked them to complete a questionnaire, some of them have participated in the one-to-one interview with the researcher. The current study finds that language usage is linked not only to objective factors (occupation, length of residence in Canada, place of residence in Canada, length of time to speak the language) but also to subjective factors (importance of language in daily life, self-assessment of language level). We have also found that if a language is required by the field of work or major of study, then that language will be used more frequently than others daily. In addition, our participants clearly demonstrate Chinese identity and positive attitude towards their heritage language(s). We believe that contact with the heritage language influences the formation of ethnic identity.
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