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Le recours à la traduction par les apprenants adultes d'une langue seconde : aide ou handicapDemchenko, Alexandre January 2008 (has links) (PDF)
Comme point de départ de cette étude expérimentale, il s'agissait d'observer chez des russophones la difficulté d'acquérir une langue seconde. Plusieurs chercheurs ont observé le phénomène de traduction pendant l'apprentissage. Cette étude expérimentale s'est concentrée un peu plus sur la traduction mentale et les transferts des apprenants russophones. Dans notre cadre théorique, nous avons traité les questions d'utilisation de la traduction dans le processus de l'apprentissage, notamment les transferts positifs et négatifs. Nous avons examiné si le recours à la L1 aide ou pas l'acquisition d'une L2. Notre recherche visait un groupe de russophones apprenant le français comme langue seconde. Nous avons voulu observer l'effet positif ou négatif du recours à la langue maternelle lors de la rédaction, en utilisant quatre catégories d'erreurs: morphosyntaxe et syntaxe, lexique, orthographe et cohérence et cohésion. Les outils principaux de recherches de Cohen A., Brooks-Carson
A. et Jacobs-Cassuto M. (2000) ont été adoptés par le chercheur de cette étude. L'expérimentation a été effectuée dans une école de langue pour adultes à l'hiver 2006 auprès de 15 participants apprenant le français au niveau intermédiaire. Ceux-ci devaient rédiger une composition directement en L2 et une autre en écrivant d'abord leur texte en L1 et en le traduisant ensuite en L2. Notre hypothèse de départ a été partiellement confirmée; nos résultats nous informent que les apprenants russophones du français réfléchissent assez souvent en russe avant d'effectuer une production écrite en français. Nous avons constaté que la composition rédigée directement en L2 comportait moins de transferts négatifs que celle qui provenait de la traduction. Ceci représente donc un net avantage lorsque les étudiants écrivent directement en L2. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue première, Langue seconde, Traduction, Transfert, Influence, Apprentissage, Erreur.
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Le journal de bord dialogué comme moyen permettant aux apprenants adultes de français langue seconde de verbaliser leurs réflexions métalinguistiquesFortier, Véronique January 2006 (has links) (PDF)
L'attention portée à la langue est la condition essentielle pour que l'input soit saisi et éventuellement intégré au système langagier de l'apprenant (Schmidt, 1990). Elle devrait donc être encouragée en classe de langue seconde (désormais L2). À cet effet, certains auteurs proposent de favoriser la réflexion métalinguistique (Trévise, 1994), qui peut se faire, entre autres, par l'utilisation d'un journal de bord. Cette procédure a été utilisée avec des élèves de 6e année primaire afin d'étudier ce que les enfants remarquaient dans la L2 (Simard, 2004), mais très peu d'informations sont disponibles sur les réflexions que des adultes peuvent produire (Allison, 1998). Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé le journal de bord comme permettant aux apprenants adultes de français langue seconde (désormais FLS) de verbaliser leurs réflexions métalinguistiques. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: est-ce que l'utilisation d'un journal de bord permet à des apprenants adultes de FLS de verbaliser leurs réflexions métalinguistiques? Une sous-question y était rattachée, soit: quel type de réflexions les apprenants produisent-ils? Les participants (n=35), étudiants au certificat en français écrit pour non francophones dans une université du Québec, ont rédigé des réflexions, à six reprises sur une période de trois mois, dans leur journal de bord. Ils devaient répondre à la question suivante: qu'avez-vous remarqué dans le français que vous avez lu, entendu ou produit (à l'oral ou à l'écrit) dans la dernière semaine? Les résultats indiquent que les apprenants ont produit des réflexions métalinguistiques au sujet de différents éléments langagiers dans le journal de bord, principalement à propos de la syntaxe -nature et fonction des mots et des expressions. Une comparaison entre ces résultats et ceux obtenus par Simard (2004) indique que les différences dans le degré de scolarité, le niveau de compétence langagière des participants et le type d'enseignement reçu par chacun des groupes, ainsi que des différences concernant le type de journal de bord et la question à laquelle les apprenants devaient répondre peuvent expliquer les résultats obtenus. Les résultats obtenus nous donnent des indications sur ce qui attire l'attention des apprenants adultes de FLS et sur l'utilisation du journal de bord en salle de classe comme moyen de permettre la verbalisation de réflexions métalinguistiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition du français langue seconde, Réflexion métalinguistique, Journal de bord.
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L'environnement bilingue tel que perçu par les jeunes innus en relation avec leur capacité à accomplir des tâches écrites en L2Duranleau, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue une étude empirique visant à comprendre la relation entre le milieu bilingue de jeunes de langue minoritaire et leur réussite à l'écrit dans la langue de scolarisation, une langue seconde. Il pose un regard sur les liens possibles entre, d'une part, ce que les jeunes déclarent au sujet de leur exposition aux langues présentes dans leur environnement et, d'autre part, leurs compétences en français, la langue seconde, mesurées à l'écrit. L'étude porte précisément sur la relation qui existe entre l'environnement linguistique des jeunes appartenant à l'une des onze nations autochtones du Québec, la nation innue, et leur réussite en langue seconde. Nous avons rencontré 189 élèves de quatrième, cinquième et sixième années inscrits dans six écoles primaires de diverses communautés de la région de la Côte-Nord. Ils ont été interrogés par le biais de questionnaires portant sur l'exposition aux deux langues en présence dans leur communauté, soit l'innu, la langue première des jeunes, et le français, la langue seconde et de scolarisation. Pour comprendre les variables liées à l'environnement linguistique des jeunes qui jouent un rôle dans l'acquisition du français langue seconde, nous avons mis en relation les réponses aux questionnaires avec les résultats obtenus quelques mois auparavant à des tâches écrites en français langue seconde. L'interprétation des réponses des jeunes aux questionnaires fait ressortir bon nombre d'éléments essentiels à la compréhension de l'environnement bilingue auquel les Innus sont exposés aujourd'hui. L'analyse des données révèle que c'est la langue innue qui prédomine dans les interactions avec les proches, soit les amis et la famille. Le français, par ailleurs, est très présent dans la lecture et dans certains loisirs, tels que ceux reliés aux médias audiovisuels de masse (télévision et Internet par exemple), populaires chez les jeunes rencontrés. Parmi toutes ces variables, ce sont la lecture et les loisirs en français qui semblent liés à la réussite aux tâches linguistiques en langue seconde. L'uniformité des réponses au sujet de la langue parlée avec les proches ne permet pas, de façon statistiquement significative, d'informer sur la capacité des jeunes à effectuer les tâches retenues. Nous avons finalement constaté que les réponses données par les jeunes reflètent, pour certains points du questionnaire, non seulement la réalité du milieu bilingue, mais également une affirmation de leur identité face aux thèmes proposés. Le rapport identitaire chez les jeunes Innus pourrait éventuellement permettre de comprendre les facteurs en jeu dans l'acquisition du français à l'école. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bilinguisme, Autochtone, Langue minoritaire, Acquisition d'une langue seconde.
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L'assignation du genre grammatical en français langue seconde : transfert ou terminaisons des noms?Gareau, Frédéric January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite de l'assignation du genre grammatical, élément particulièrement difficile à maîtriser par les apprenants du français langue seconde. II vise à déterminer si le transfert de la langue première (LI) est un facteur majeur (transfert positif ou négatif) pour cette question et à comparer cette stratégie potentielle à celle du recours aux terminaisons des noms. Plus spécifiquement, une comparaison a été faite entre les résultats d'assignation du genre pour une variété de substantifs français par des hispanophones et des sinophones (mandarin) apprenant le français. Une telle étude est d'un grand intérêt puisque l'espagnol possède deux genres, comme en français, mais distribués différemment, alors que le mandarin n'a pas de genre. Les participants étaient tous des adultes. Leur niveau de connaissance du vocabulaire de nos tests a été mesuré et il a déterminé, entre autres, le classement des participants. Il a ensuite été pris en considération lors de l'analyse des résultats. D'autres variables ont été observées (par ex. : l'influence du sexe des participants sur l'assignation du genre grammatical). Pour répondre à nos questions de recherche, les participants (60) ont été conviés à passer deux tests individuels, présentés sur support informatique: un de reconnaissance des noms et un d'assignation du genre grammatical. Les principales questions de recherche étaient de savoir quel serait le groupe qui obtiendrait les meilleurs résultats au test d'assignation du genre grammatical et concernaient le transfert et les terminaisons des noms. Les deux groupes linguistiques ont obtenu des scores globaux d'assignation du genre similaires, mais avec des résultats distribués très différemment. Nous avons confirmé nos hypothèses principales: les hispanophones ont obtenu des résultats reflétant systématiquement un transfert de leur LI, et ce, surtout lorsque les noms observés étaient congénères avec leurs homologues en espagnol. Si les congénères étaient du même genre, l'assignation correcte était de 96,0 %, donc un effet de transfert positif très évident. Par contre, si les congénères étaient d'un genre différent, l'assignation correcte du genre français était de 33,7 %, donc un effet évident de transfert négatif (un haut taux d'erreurs). Pour les sinophones, les résultats ont coïncidé avec une attribution du genre masculin lorsque les noms français ne possédaient pas de -e muet final et du genre féminin lorsque les noms français possédaient un -e muet final. Nous en avons conclu des retombées pédagogiques qui favorisent un enseignement différent du genre grammatical selon le groupe linguistique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition, Chinois, Congénères, Didactique, Espagnol, Français, Genre grammatical, Langue seconde, Lexique, Linguistique, Terminaisons, Transfert.
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La compréhension et le réemploi du vocabulaire suite à un enseignement par ordinateur à l'aide des définitions versus à l'aide des concordancesTchernigovskaïa, Marina January 2008 (has links) (PDF)
Les connaissances lexicales constituent la base de tout enseignement de langues secondes. Cet enseignement peut être administré d'une façon implicite (à travers la lecture abondante) ou d'une façon explicite (en fournissant des indices de sens). Quelles sont les façons les plus efficaces qui permettent d'augmenter le bagage lexical dans un temps relativement court? Dans le présent travail, nous avons comparé la compréhension et le réemploi du vocabulaire suite à l'enseignement de celui-ci à l'aide des définitions et à l'aide des concordances. De cette façon, le sens du mot pouvait être donné ou inféré à partir de plusieurs exemples d'utilisation du mot. Nous avons utilisé l'ordinateur qui a permis d'avoir des interfaces cliquables et un accès immédiat à l'information. Un groupe d'étudiants du niveau universitaire qui suivait un cours d'immersion a été exposé à ces deux types d'enseignement. Les mots ciblés ont été enseignés pendant une session universitaire dans un contexte d'un cours d'histoire. Nous avons comparé les résultats de compréhension et de réemploi de 20 mots suite à l'enseignement à l'aide des définitions avec les résultats de compréhension et de réemploi de 20 mots suite à l'enseignement à l'aide des concordances.
L'interprétation des résultats nous a permis d'observer une tendance générale à de meilleurs résultats suite à l'enseignement à l'aide des concordances. Nous avons remarqué également que les apprenants débutants semblent progresser très rapidement à l'aide des concordances, tandis que les apprenants avancés arrivent généralement à de meilleurs résultats. De plus, les participants plus âgés semblent réussir mieux en ce qui a trait à l'inférence du sens à partir des concordances. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition des langues secondes, Vocabulaire, Explicite, Implicite, Concordances, Cooccurrence.
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Observation des pratiques pédagogiques qui facilitent la négociation du sens dans les classes de langue secondeZuniga, Michael January 2008 (has links) (PDF)
La recherche dans le domaine de l'interactionnisme démontre que la négociation du sens est une forme de discours propice à l'acquisition d'une langue seconde. Depuis le début des années 1980, plusieurs études portant sur les tâches (e.g. Anton, 1999; Doughty & Pica, 1996; Duff, 1985; Gass & Varonis, 1985; Gass, Mackey & Ross-Feldman, 2005) ont révélé que les tâches et les pratiques pédagogiques qui facilitent la négociation du sens sont celles où il y a un échange d'informations requis. Cependant, jusqu'à aujourd'hui, très peu d'études ont examiné l'intégration des ces pratiques dans le milieu scolaire. Le présent mémoire se veut une étude exploratoire qualitative des pratiques pédagogiques favorables à la négociation du sens. Pour ce faire, nous avons construit un instrument de mesure, soit une grille d'observation, avec des catégories dérivées de la recension des écrits interactionnistes sur la négociation du sens et les pratiques pédagogiques qui la promeuvent. Nous avons ensuite mis en pratique cette grille afin d'observer empiriquement les classes d'enseignement de langues secondes. Nous avons observé 64 heures de temps d'enseignement partagées entre 8 enseignants en anglais langue seconde et en français langue seconde. Nos résultats démontrent que les enseignants ont consacré 6,6 % de leur enseignement aux tâches considérées comme les plus propices à la négociation du sens. Par contre, ils ont accordé près de la moitié (47,0 %) de leur enseignement à des tâches considérées comme modérément favorables à la négociation du sens. Environ la même proportion (46,4 %) de temps a été consacrée aux tâches générant très peu ou aucune négociation. Nous avons trouvé des différences mineures entre les groupes selon la langue d'enseignement: dans les classes d'anglais, les tâches sont plus interactives. Les résultats obtenus par notre étude suggèrent la nécessité d'intégrer davantage de tâches interactives dans les classes de langue seconde, étant donné l'effet positif cité dans les recherches en acquisition d'une langue seconde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition des langues secondes, Négociation du sens, Entrant, Input, Output, Tâches pédagogiques, Pratiques pédagogiques, Interaction, Interactionnisme, Observation en salle de classe.
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Accueil et apport des activités d'éveil aux langues en milieu autochtone québécoisVillemure, Chantal January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente une étude exploratoire sur l'apport des activités d'éveil aux langues et l'accueil réservé par le milieu autochtone à ces activités. Cette étude a été réalisée auprès de trois classes d'élèves de fin de cycle du primaire en provenance de trois communautés autochtones en milieu québécois: montagnaise (ou innue), attikamek et inuite. Nous nous sommes intéressée à certains éléments ou certaines composantes qui peuvent définir des attitudes qu'ont développées les élèves de ces milieux autochtones à la suite de la réalisation de ces activités pédagogiques qui visent l'atteinte de différents objectifs: motivation à apprendre des langues, valorisation de la langue minoritaire (en ce qui nous concerne, la langue ancestrale autochtone), ouverture à la diversité culturelle, amélioration des compétences métalinguistiques et autres. Les résultats de notre étude révèlent que les enfants ont beaucoup apprécié ces activités qui, de plus, ont favorisé un intérêt certain, sinon un « éveil » ou une curiosité envers les langues en général et d'autres que celles qui leur sont habituellement connues. Les jeunes autochtones ont eu l'occasion de valoriser un peu plus, verbalement et par écrit, leur langue ancestrale et ils ont fait preuve d'un grand intérêt face à la diversité culturelle au Québec et ailleurs dans le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éveil aux langues, Langues autochtones, Apprentissage des langues secondes, Préservation des langues ancestrales.
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Identification des conditions idéales favorisant l'acquisition du français langue seconde (FLS) au secondaire dans les tâches effectuées avec les technologies de l'information et de la communication (TIC) et adéquation entre la théorie et la pratiqueGuay, Martine January 2009 (has links) (PDF)
Ce présent mémoire vise à vérifier si les tâches effectuées avec les technologies de l'information et de la communication (TIC), conçues par des enseignants de français langue seconde (FLS) au secondaire, réunissent les conditions idéales, telles qu'identifiées par le courant théorique interactionniste, pour favoriser l'acquisition d'une langue seconde (ALS). Afin d'atteindre cet objectif, la recension des écrits portant sur l'identification des conditions idéales dans une perspective interactionniste a été effectuée. Au total, neuf conditions idéales ont été identifiées relativement à la qualité de la langue, soit aux attributs particuliers de l'apport langagier, de la production langagière et de l'interaction. L'apprenant devrait être exposé à un apport langagier (1) qui lui fournit de nouvelles données, (2) qui est mis en évidence et (3) qui peut être modifié. L'apprenant devrait avoir l'occasion (4) de produire la langue de façon compréhensible, (5) de remarquer dans sa production langagière les erreurs et (6) de les corriger. La tâche devrait (7) amener des interactions modifiées pour permettre des négociations de sens, (8) maximiser les interactions entre les apprenants pour qu'ils puissent surmonter les problèmes linguistiques afin de poursuivre la résolution de problèmes non linguistiques et (9) favoriser des interactions à deux sens. À partir des neuf conditions idéales identifiées, la Grille de description et d'évaluation d'une tâche effectuée avec les TIC a été construite pour faciliter l'analyse des tâches recueillies sur le terrain. Au cours d'une entrevue semi-dirigée, dix enseignants, identifiés a priori par la conseillère pédagogique de FLS comme étant des utilisateurs exemplaires des TIC, ont décrit deux tâches exemplaires qu'ils demandent à leurs élèves de réaliser avec les TIC. La description et l'évaluation des vingt tâches exemplaires ont été réalisées au moyen de la Grille de description et d'évaluation d'une tâche effectuée avec les TIC. L'analyse des résultats a permis de dénombrer une moyenne de 2.85 conditions idéales réunies par tâche sur un total de neuf conditions idéales favorisant l'ALS. Les résultats obtenus révèlent que les tâches effectuées avec les TIC sont, selon une perspective interactionniste, peu favorables à l'ALS. Il serait avantageux de sensibiliser l'enseignant de L2 quant à la nécessité de réunir dans les tâches des conditions positives à l'ALS. Les recommandations de l'étude portent sur l'utilisation par les enseignants et les chercheurs de la Grille de description et d'évaluation d'une tâche effectuée avec les TIC (a) en tant qu'outil d'expertise pour évaluer la tâche sur le plan de la qualité de l'apport langagier, de la production langagière et de l'interaction; (b) en tant qu'outil de formation puisqu'elle met en évidence les caractéristiques déterminantes à l'ALS; et (c) en tant que guide pour éclairer l'enseignant sur la conception de tâches potentiellement favorables à l'ALS. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Technologies de l'information et de la communication (TIC), Tâche effectuée avec les TIC, Conditions idéales, Acquisition d'une langue seconde (ALS), Interactionnisme, Apport langagier, Production langagière, Interaction.
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Étude de la relation entre la compétence en langue seconde et la réussite à des tâches langagièresGauthier, Mélanie January 2009 (has links) (PDF)
Plusieurs recherches (p.ex., Anderson, Clapham et Steel, 1997; EIder et Manwaring, 2004; Renou, 2001) se sont intéressées à la relation entre la compétence en langue seconde (désormais L2) et la réussite à des tâches considérées par ces auteurs comme étant métalinguistiques chez des apprenants adultes de L2, mais une seule de ces études (Renou, 2001) a tenu compte de la demande cognitive de la tâche, c'est-à-dire des niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers requis par la tâche à effectuer. L'objectif de cette étude était donc de reprendre l'étude de Renou (2001) en modifiant certains aspects de la tâche expérimentale utilisée dans l'étude source (Renou, 2001) que nous croyons problématiques telles l'interdépendance entre les résuItats et la disparité des éléments langagiers examinés. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre était la suivante: y a-t-il une relation entre la compétence en L2 et la réussite à des tâches langagières exigeant différents niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers? Afin, de répondre à cette question, nous avons mené une étude corrélationnelle dans laquelle les vingt-huit participants (n=28), des étudiants inscrits à un cours de français L2 de niveau intermédiaire avancé dans un cégep anglophone, ont été soumis à deux instruments de mesure. Le premier était constitué d'une tâche de jugement de grammaticalité et d'une tâche de correction de l'erreur. Le deuxième était constitué du test de compétence en français L2 de l'Université d'Ottawa. Les résultats de celle étude vont dans le même sens que ceux obtenus par Renou (2001) et indiquent que la réussite à la tâche de correction de l'erreur est significativement corrélée à la compétence en L2. Par ailleurs, les résultats indiquent que la tâche de jugement de grammaticalité a été significativement mieux réussie que la tâche de correction de l'erreur appuyant ainsi le modèle de Bialystok (2001 a, 2001 b) selon lequel la tâche de jugement de grammaticalité et la tâche de correction de l'erreur requièrent différents niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers. Les résultats obtenus nous donnent des indications quant à la relation entre la compétence en L2 et la réussite à des tâches langagières exigeant différents niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition du français langue seconde, Tâche métalinguistique, Compétence en langue seconde.
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Étude descriptive des stratégies d'interaction employées par les apprenants adultes débutants en FL2Patenaude, Valérie January 2009 (has links) (PDF)
Notre étude vise à approfondir la recherche à propos de la façon dont les apprenants débutants en langue seconde (L2) réussissent à communiquer entre eux à l'oral. La population cible est une clientèle adulte universitaire. Cette recherche qualitative visait l'étude de cas de huit apprenants regroupés en quatre dyades. Deux dyades étaient de même langue maternelle et deux de langue maternelle différente. Nous avons demandé aux apprenants d'accomplir un «jigsaw» à deux, qui consistait à raconter l'histoire d'une bande dessinée en décrivant alternativement leurs images respectives.
L'expérimentation s'est déroulée à trois reprises, ce qui nous a permis de recueillir trois cent quatorze minutes d'interaction. Ces conversations ont été filmées, plusieurs ont été transcrites et ont finalement toutes été analysées qualitativement. Nous avons réalisé que les apprenants débutants utilisent plusieurs stratégies d'interaction (42 au total). Nous avons élaboré une grille d'observation des stratégies d'interaction inspirée des grilles de Garland (2002), de Kasanga (1996), de Long (1981,1983), de McDonough (2004), de Pica et Doughty (1985) et de Porter (1986) (Tableau 3.4) que nous avons adaptée à notre groupe d'apprenants. Nous avons également modifiée notre grille à la suite de la préexpérimentation et de la première séquence de l'expérimentation pour permettre de mieux capter la nature des interactions entre les apprenants débutants adultes. La grille finale démontre que les apprenants débutants emploient dix-neuf stratégies différentes qui sont subdivisées en quarante-deux stratégies au total. Les résultats de nos observations ont permis de constater que les débutants de notre étude ont utilisé fréquemment les « Gestes et mouvements » pour se comprendre. Ils ont également réussi à communiquer entre eux en utilisant aisément d'autres stratégies d'interaction telles que les « Signaux de compréhension/Confirmation », les « Autorépétitions », les
« Autres répétitions de confirmation » et les « Réflexions en action ». Notre corpus présente de nombreux exemples de la façon dont les apprenants débutants utilisent ces stratégies.
De plus, nous avons observé que les apprenants sont à l'écoute de leur partenaire et ont une majorité de succès quant à l'utilisation de leurs stratégies d'interaction. En effet, les débutants ont eu seulement 1% d'échec par rapport aux 7181 stratégies qu'ils ont employées. Aussi, nous avons remarqué que quelques différences majeures à propos des stratégies utilisées par les dyades de même L1 et les dyades de L1 différente. Les principales différences sont l'
« Utilisation de la L1 » qui n'est pas apparue chez les dyades de L1 différente et qui l'a été 74 fois avec les dyades de même L1 et l' « Utilisation de l'anglais » qui est survenue 326 fois entre les dyades de L1 différente contre 100 fois entre les dyades de même L1. En somme, les résultats de cette recherche permettent de constater que les apprenants débutants adultes peuvent travailler en équipe en salle de classe. Cette information rassurera certainement les enseignants de L2 au niveau débutant et permettra d'améliorer la formation initiale et continue des enseignants de L2. De plus, les résultats fournissent des pistes de recherche pour les chercheurs à propos de la capacité des apprenants débutants adultes à utiliser les stratégies d'interaction. Ainsi, les chercheurs pourront poursuivre la recherche sur ce sujet, en observant des apprenants d'âge ou de niveau différent par exemple. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Interaction orale, Langue seconde, Stratégie, débutants.
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