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Le bilinguisme chez les familles montréalaises d'origine mexicaine : additif ou soustractif?

Sierra Salas, Hilda January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit dans le cadre de la sociologie du langage et porte sur le type de bilinguisme des individus en situation minoritaire. Selon Landry et Allard (1990), la vitalité des membres d'une minorité linguistique a un impact sur le vécu langagier et culturel de cette communauté, et par conséquent, sur son développement langagier. Nous nous inspirons du modèle macroscopique des déterminants du bilinguisme additif et du bilinguisme soustractif développé par ces auteurs, pour déterminer le type de bilinguisme des familles montréalaises d'origine mexicaine. Pour réaliser notre recherche, nous avons recueilli des données sur les différents services et ressources en espagnol auxquels les Montréalais d'origine mexicaine peuvent avoir accès. De plus, nous avons fait passer un questionnaire à nos 101 participants (68 adultes et 33 adolescents) pour recueillir des données concernant leur réseau individuel de contacts linguistiques et leurs attitudes vis-à-vis de l'espagnol. C'est à partir de ces informations que nous avons évalué et comparé le type de bilinguisme des parents et de leurs enfants adolescents. Les résultats de notre enquête ont montré que le bilinguisme des parents est de type additif et celui de leurs enfants nés ou arrivés au Canada à un âge préscolaire est de type soustractif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sociologie du langage, Bilinguisme additif et soustractif, Espagnol, Mexicain.
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L'évolution du marqueur discursif like en anglais québécois

Kastronic, Laura 10 1900 (has links) (PDF)
La présente étude fait l'analyse de l'emploi de LIKE en anglais au Québec. Nous considérons non seulement la fréquence d'emploi, mais aussi la position de LIKE dans la structure syntaxique. Bien qu'il existe un grand nombre d'études qui portent sur les fonctions discursives et pragmatiques et la distribution sociolinguistique de LIKE, la plupart d'entre elles n'ont pas examiné la position de cette dernière dans la structure syntaxique. De plus, ces études examinent l'emploi de LIKE à travers des communautés dans lesquelles l'anglais est la langue majoritaire. En effet, l'étude menée par D'Arcy (2005) a démontré qu'à Toronto, l'emploi de LIKE se développe à travers la structure syntaxique de façon systématique. Dans la présente étude, nous tentons de déterminer si LIKE se développe de la même façon en anglais au Québec, où l'anglais est une langue minoritaire. Nous avons analysé l'emploi de LIKE par 39 anglophones au Québec tirés du Quebec English Corpus dans trois contextes structuraux distincts: le CP, le DP et le VP. Nous avons pris en considération non seulement la fréquence d'emploi dans chaque contexte, mais aussi certains facteurs internes. L'inclusion de participants de la ville de Québec et de Montréal nous a permis de bien démontrer les effets de l'isolement sur la langue en comparant les résultats des anglophones de la ville de Québec aux résultats des anglophones de Montréal, les premiers risquant d'être plus isolés de l'anglais courant que les Montréalais. Les résultats démontrent que LIKE est employé de façon moins fréquente au Québec qu'à Toronto. Les Montréalais se situent entre les Torontois et les locuteurs de la ville de Québec, mais leur taux d'emploi ressemble davantage à celui des habitants de la ville de Québec qu'à celui des Torontois. Nous avons constaté que les anglophones québécois suivent la même trajectoire de développement de LIKE dans la structure syntaxique, mais de façon ralentie. De plus, ils obéissent aux mêmes contraintes internes. L'analyse sociolinguistique des données a révélé quelques effets intéressants: l'ethnicité, la classe sociale et l'âge jouent tous un rôle dans l'emploi de LIKE chez les anglophones québécois. Nous avons conclu que l'isolement de l'anglais courant joue un rôle important dans l'emploi de LIKE en anglais au Québec, non seulement au niveau de la fréquence d'emploi, mais également au niveau des contextes structuraux dans lesquels il est employé. Les résultats de cette étude contribuent non seulement à la description générale de LIKE et des marqueurs discursifs en général, mais également à une compréhension approfondie des effets d'isolement sur l'adoption d'un changement linguistique en cours. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : LIKE, l'isolement, marqueur discursif, l'anglais minoritaire, structure syntaxique, sociolinguistique
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Carrefour discursif : Les jeunes issus de l'immigration et l'école franco-ontarienne

Richards, Mary Elizabeth 22 August 2014 (has links)
Le contexte social actuel est caractérisé par les effets des processus qu’on attribue à la mondialisation tels que la diversité, l’(im)migration et la mobilité. Ces processus dits mondialisés ont un impact sur les individus, les populations et les institutions ; cela influence les idées de l’éducation en général et de façon plus spécifique la mission et le fonctionnement des écoles de la minorité linguistique francophone. Cette étude de cas ethnographique, sociolinguistique et critique, explore les expériences des jeunes issus de l’immigration dans une école de langue française à Toronto (Canada). Les deux principales questions de recherche sont les suivantes : 1) comment les jeunes issus de l’immigration se positionnent-ils par rapport à l’école de langue française en milieu minoritaire ? ; 2) comment l’école de langue française doit-elle se réinventer pour être plus inclusive de sa clientèle qui est de plus en plus diversifiée aux niveaux linguistique, socio-économique et ethnoculturel ? L’argument central avancé soutient que l’école de langue française en situation minoritaire est en décalage entre la vision et le fonctionnement de la langue à l’école et en dehors de l’école. Ce décalage entre l’idéologie et la réalité linguistique crée des inégalités pour certains membres de la clientèle scolaire plus que pour d’autres, et surtout pour les jeunes immigrants. Les thèmes analysés comprennent l’attrait et le choix des écoles de langue française pour les immigrants (chapitre 5), l’accès au bilinguisme dans le sens canadien (à savoir avec l’anglais) chez les élèves immigrants (chapitre 6) et le rôle de la langue dans les activités des jeunes (chapitre 7). Les résultats de la recherche indiquent que l’accès au bilinguisme en milieu scolaire francophone n’est pas équitable pour tous, que les programmes scolaires ne sont pas nécessairement adaptés aux besoins et aux attentes de la clientèle issue de l’immigration et que les jeunes immigrants rencontrent des obstacles importants à l’école et dans leurs parcours postsecondaires à cause du manque de capital, notamment de capital linguistique. La thèse se termine avec un résumé des implications de la recherche pour les programmes scolaires, pour les rapports école-communauté et pour les parcours postsecondaires chez les jeunes immigrants. Elle fournit également des recommandations pour les divers acteurs intéressés par l’éducation francophone en situation minoritaire.
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Économie et question nationale : le cas jurassien

Légère, Gabriel-André January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'environnement bilingue tel que perçu par les jeunes innus en relation avec leur capacité à accomplir des tâches écrites en L2

Duranleau, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue une étude empirique visant à comprendre la relation entre le milieu bilingue de jeunes de langue minoritaire et leur réussite à l'écrit dans la langue de scolarisation, une langue seconde. Il pose un regard sur les liens possibles entre, d'une part, ce que les jeunes déclarent au sujet de leur exposition aux langues présentes dans leur environnement et, d'autre part, leurs compétences en français, la langue seconde, mesurées à l'écrit. L'étude porte précisément sur la relation qui existe entre l'environnement linguistique des jeunes appartenant à l'une des onze nations autochtones du Québec, la nation innue, et leur réussite en langue seconde. Nous avons rencontré 189 élèves de quatrième, cinquième et sixième années inscrits dans six écoles primaires de diverses communautés de la région de la Côte-Nord. Ils ont été interrogés par le biais de questionnaires portant sur l'exposition aux deux langues en présence dans leur communauté, soit l'innu, la langue première des jeunes, et le français, la langue seconde et de scolarisation. Pour comprendre les variables liées à l'environnement linguistique des jeunes qui jouent un rôle dans l'acquisition du français langue seconde, nous avons mis en relation les réponses aux questionnaires avec les résultats obtenus quelques mois auparavant à des tâches écrites en français langue seconde. L'interprétation des réponses des jeunes aux questionnaires fait ressortir bon nombre d'éléments essentiels à la compréhension de l'environnement bilingue auquel les Innus sont exposés aujourd'hui. L'analyse des données révèle que c'est la langue innue qui prédomine dans les interactions avec les proches, soit les amis et la famille. Le français, par ailleurs, est très présent dans la lecture et dans certains loisirs, tels que ceux reliés aux médias audiovisuels de masse (télévision et Internet par exemple), populaires chez les jeunes rencontrés. Parmi toutes ces variables, ce sont la lecture et les loisirs en français qui semblent liés à la réussite aux tâches linguistiques en langue seconde. L'uniformité des réponses au sujet de la langue parlée avec les proches ne permet pas, de façon statistiquement significative, d'informer sur la capacité des jeunes à effectuer les tâches retenues. Nous avons finalement constaté que les réponses données par les jeunes reflètent, pour certains points du questionnaire, non seulement la réalité du milieu bilingue, mais également une affirmation de leur identité face aux thèmes proposés. Le rapport identitaire chez les jeunes Innus pourrait éventuellement permettre de comprendre les facteurs en jeu dans l'acquisition du français à l'école. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bilinguisme, Autochtone, Langue minoritaire, Acquisition d'une langue seconde.
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La vitalité ethnolinguistique de la communauté algérienne de Montréal de langue maternelle arabe

Lakhdari, Nadia January 2008 (has links) (PDF)
La théorie de la vitalité ethnolinguistique permet de comprendre et prédire le comportement linguistique d'une communauté ethnolinguistique en situation de contact: plus un groupe a de la vitalité ethnolinguistique, plus il a des chances de survivre et de se distinguer des autres groupes en maintenant davantage sa langue maternelle, et moins un groupe a de la vitalité ethnolinguistique, plus sa langue maternelle risque de disparaître et moins il a de chance de se distinguer des autres groupes. En se basant sur cette théorie, notre étude se propose de décrire la situation sociolinguistique de la communauté algérienne de langue maternelle arabe de Montréal ainsi que de mesurer sa vitalité ethnolinguistique. Nous avons un double objectif: d'une part de dresser un portrait de la vitalité « objective » de la communauté algérienne de langue maternelle arabe de Montréal, en décrivant 1) son statut, 2) sa démographie et 3) le support et le contrôle institutionnels qu'elle a réellement et d'autre part de sonder (par questionnaire) les perceptions et les attitudes des membres de la communauté sur leur propre vitalité ethnolinguistique, c'est-à-dire la vitalité « subjective », et ainsi de déterminer les chances de survie de la langue arabe au sein de cette communauté minoritaire. Les résultats montrent que la vitalité ethnolinguistique de la communauté algérienne de langue maternelle arabe est relativement faible quant au maintien de sa langue maternelle. Désormais, le français est la langue d'usage, adoptée par la majorité, vue comme une langue d'élite et symbole de la réussite. Par contre, nous observons une vitalité ethnolinguistique forte dans le domaine religieux, qui est dû au contexte social: les musulmans sont marqués par leurs coutumes et traditions religieuses auxquelles ils sont très attachés et par conséquence, on observe le maintien de la langue arabe chez la communauté algérienne, du moins comme langue du culte. Cependant, nous pouvons dire que la communauté algérienne de langue maternelle arabe est une minorité ethnolinguistique avec une faible vitalité ethnolinguistique, communauté qui aura tendance à s'assimiler linguistiquement et progressivement au sein du groupe majoritaire francophone, mais qui restera toujours une entité religieuse culturelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vitalité ethnolinguistique, Communauté algérienne de langue arabe, Maintien de la langue maternelle, Minorité ethnolinguistique, Assimilation linguistique.
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Identités ethnolinguistiques et acculturation dans les communautés autonomes bilingues de l'Espagne

Montaruli, Elisa January 2009 (has links) (PDF)
Durant l'époque de la monarchie espagnole jusqu'au dix-neuvième siècle et durant la dictature du Général Franco au vingtième siècle (1939-1975), le mythe fondateur de construction nationale de l'Espagne était basé sur l'unité de la langue castillane et de la culture espagnole. Les politiques assimilationistes et exclusionistes ont réifié le castillan en tant que langue nationale et la culture espagnole comme l'essence identitaire de l'Espagne et ce, au détriment des langues et cultures régionales. Cependant, suite à la mort de Franco, la Constitution espagnole de 1978 est devenue le nouveau pilier de la construction nationale de la démocratie espagnole. Dans cette thèse, il est proposé que la reconnaissance et la légitimisation des cultures et des langues régionales enchâssées dans cette Constitution ont favorisé le développement d'identités prototypiques distinctes allant des identités uniquement autonome ou espagnole à une variété de permutations identitaires doubles autonome-espagnole. Un premier objectif de cette thèse est d'explorer comment les identités nationales et régionales coexistent et s'il est possible d'en dégager des profils sociopsychologiques prototypiques définis à partir de variables individuelles et intergroupes. Les sociétés culturellement et linguistiquement plurielles comme l'Espagne doivent composer avec l'intégration des multiples groupes qui se retrouvent en contact sur leur territoire. Ces groupes incluent les majorités et minorités nationales, mais aussi les immigrants internationaux. Les contacts intergroupes soutenus sont susceptibles d'engendrer des changements bidirectionnels chez les membres de tous ces groupes. On réfère à ce processus par le terme acculturation (Graves, 1967; Redfield, Linton, & Herskovits, 1936; Social Research Council, 1954). Le deuxième objectif de cette thèse est préciser le rôle des identités ethniques dans l'endossement des orientations d'acculturation des membres d'une communauté d'accueil envers les minorités nationale et immigrante. Leurs orientations d'acculturation représentent différentes façons de concevoir l'intégration des groupes minoritaires à la société d'accueil. Selon le Modèle d'acculturation interactif (MAI; Bourhis, Moïse, Perreault, & Senécal, 1997) la communauté d'accueil peut endosser cinq orientations d'acculturation: l'individualisme, l'intégrationisme, l'assimilationisme, le ségrégationisme et l'exclusionisme. Dans la première étude, 2446 étudiants universitaires de cinq Communautés autonomes bilingues de l'Espagne ont répondu à un questionnaire. Les participants ont complété l'Échelle du profil d'identification multiple (Bourhis & Bougie, 1998) de même qu'une série d'échelles correspondant à des corrélats sociopsychologiques clés. La catégorisation des participants en fonction de leur degré d'auto-identification aux langues et cultures autonomes et espagnoles a suggéré la pertinence de six profils identitaires prototypiques (N = 1584 participants; 67%). Les résultats indiquent que les individus endossant une forte identité uniquement autonome (11%) ou uniquement espagnole (13%) sont plus susceptibles de s'engager dans des relations intergroupes problématiques. Les individus avec une identité pro-autonome (9%) sont fortement mobilisés en faveur de la communauté autonome, mais présentent des attitudes moins polarisées envers les Espagnols que les individus endossant une forte identité uniquement autonome. Les individus endossant une forte identité double (9%) sont mieux à même de jouer le rôle de conciliateurs culturels et linguistiques et de favoriser l'harmonie intergroupe. Les individus endossant une identité pro-espagnole (15%) ou une identité double modérée (7%) émergent comme conciliateurs culturels, susceptibles de bénéficier de l'apprentissage des langues autonomes. Les données de la deuxième étude ont été recueillies par l'entremise de questionnaires distribués à des étudiants de premier cycle universitaire de la Communauté autonome basque (CAB) en Espagne. Les participants (N= 727) ont complété l'Échelle du profil d'identification multiple (Bourhis & Bougie, 1998). La catégorisation des participants en fonction de leur degré d'auto-identification basque et espagnol a ainsi révélé deux profils identitaires prototypiques pertinents dans le cadre de la CAB. Un grand nombre de participants endosse une forte identité uniquement basque (N = 308) ou une forte identité double basque-espagnole (N = 219). Les participants ont également répondu à l'Échelle d'acculturation de la communauté d'accueil (ÉACA; Bourhis & Bougie, 1998) envers deux groupes établis dans la CAB: la minorité nationale espagnole et les immigrants marocains. Les résultats de cette étude indiquent que les participants ont une préférence pour les orientations d'acculturation individualiste et intégrationiste. Les individus endossant une forte identité uniquement basque ont des orientations d'acculturation moins accueillantes envers la minorité espagnole établie dans la CAB que les individus endossant une forte identité double basque-espagnole. Les conflits historiques entre Basques et Espagnols ne semblent cependant pas interférer sur les attitudes envers des immigrants internationaux: peu importe leur profil identitaire, les participants endossent des orientations d'acculturation similaires envers les immigrants marocains. À ce jour, plusieurs recherches empiriques ont investigué les corrélats psychologiques individuels et intergroupes de l'identification des immigrants à leur culture d'origine et à la culture de leur société d'accueil (e.g. Benet-Martinez & Haritatos, 2005; Benet-Martinez, Leu, Lee, & Morris, 2002; Benet-Martinez, Lee, & Leu, 2006; Hutnik, 1986; Sayegh & Lasry, 1993; Tadmor, Tetlock, & Peng, 2009; Zak, 1973). L'apport original de cette thèse est de tenir compte des identités ethnolinguistiques des membres d'une communauté d'accueil pour mieux cerner la dynamique relationnelle des sociétés culturellement et linguistiquement plurielles. En ligne avec d'autres recherches, les résultats de cette thèse suggèrent que les membres d'une communauté d'accueil qui s'identifient à un groupe social unique imperméable endossent des attitudes, intentions comportementales et orientations d'acculturation moins accueillantes que ceux dont l'identification est multiple (Bourhis, Barrette & Moriconi, 2008; Bourhis & Dayan, 2004; Montreuil, Bourhis, & Vanbeselaere, 2004). Ce lien a été obtenu auprès des membres d'une communauté d'accueil envers la minorité nationale historiquement rivale partageant son territoire, mais ne s'est pas généralisé aux immigrants internationaux. Ces résultats sont donc également cohérents avec le postulat du MAI selon lequel il est important de faire la distinction entre le statut valorisé ou dévalorisé d'un groupe minoritaire national ou immigrant (Bourhis et al., 1997). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité ethnique, Relations intergroupes, Acculturation, Communautés d'accueil, Minorités linguistiques, Communautés autonomes bilingues de l'Espagne.
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Pratiques langagières et processus dialogiques d’identification sur les réseaux socionumériques : le cas de la langue bretonne / Language practices and dialogical process of identifying the social digital networks : the case of the Breton

Blanchard, Jean-François 19 June 2015 (has links)
Internet et les réseaux socionumériques (RSN) constituent, pour la langue bretonne, un contexte récent dans les pratiques sociales à partir duquel peuvent s’observer des formes de recontextualisation d’une langue minorée en situation de post‐diglossie. Cette thèse propose d’en décrire les évolutions à l’aide d’un modèle dialogique d’élaboration d’identité qui offre trois pôles d’analyse : les formes de l’institutionnalisation de la langue dans la société, les représentations sociales de la langue et les pratiques sociales constituant des expressions d’appartenance. Ce modèle dialogique de processus, dont la conception est étayée par des travaux d’histoire sociale, est d’abord instancié au plan sociolinguistique, afin de montrer les conditions de l’intervention glottopolitique des RSN dans le contexte post‐diglossique. Le modèle conceptuel est ensuite exploité dans l’analyse étendue des formes de sociabilité que les RSN organisent, facilitent et structurent ycompris dans le champ des médias et de la communication publique. Enfin, le modèle permet de juxtaposer l’analyse sociopolitique de la revendication bretonne à la théorie sociopolitique de l’espace public sur les trois pôles d’analyse de la place des RSN : la construction de problèmes publics comme institutionnalisation, la construction symbolique de l’identité territoriale et la citoyenneté comme pratique sociale et forme d’appartenance. Les interventions glottopolitiques libérales développées autour des RSN concourent à des formes d’institution de la langue fondées à la fois sur la capacité d’autonomie des acteurs sociaux à construire l’espace régional mais aussi sur les conditions du marché / Internet and social digital networks (SDN) are, for the Breton language, a recent setting for social practices inwhich forms of recontextualization of a minority language in a post‐diglossic situation occur. The purpose ofthis thesis is to describe the transformations using a dialogical model of identity development. Such model focuses on a three‐dimensional analysis that encompassing the institutionalization forms of a language in a society, social representations of a language and social practices resulting in expressions of belonging. This dialogical process model, whose design is grounded in scholar works in the social history field, is first instantiated from a sociolinguistic perspective to describe SDN glottopolitical intervention characteristics in the post‐diglossia context. This conceptual model is then applied to in analysis of extended forms of sociability enabled, facilitated and structured by SDN both in a media and public communication context. Finally, the model allows the juxtaposition of the sociopolitical analysis of the Breton claim and the sociopolitical theory of public space on the three dimensions on which SDN have an effect: construction of social problems such as institutionalization, symbolic construction of territorial identity and citizenship as a social practice and way ofbelonging. Liberal glottopolitical interventions developed around SDN create forms institution of language based on both the market force and the autonomy capacity of social actors to build a regional territory
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"Heimat Südtirol" : la cohabitation des germanophones et des italophones dans le département de Bolzane (Italie) / "Heimat Südtirol" : the coexistence of German- and Italian-speaking inhabitants of the province of Bolzano (Italy)

Kofler, Ingrid 26 September 2015 (has links)
Cette étude aspire à expliquer les raisons de la cohabitation - basée sur une différentiation linguistique - entre les germanophones et les italophones qui constituent la population du département du Haut-Adige/Tyrol du Sud (situé dans l'extrémité nord-orientale de l'Italie). Ce territoire, qui appartenait, historiquement, au Tyrol autrichien, a été annexé à l'Italie en 1918, raison pour laquelle il est constitué de deux tiers de germanophones qui ont toutefois réussi à maintenir leurs spécificités (notamment linguistique et culturelle) grâce à une large autonomie administrative et juridique, obtenue en 1972 après bien des vicissitudes faites de vexations et de luttes revendicatives. Cette autonomie a instauré un système social basé sur la séparation, institutionnellement orchestrée et idéologiquement alimentée par le monde politique et médiatique, des deux groupes linguistiques. Cela a engendré, chez les habitants italophones, un fort « malaise » identitaire. En partant du présupposé que le « modèle sud-tyrolien » - dont la genèse et la mise en pratique font l'objet d'explicitations - n´est pas remis en question dans la mesure ou il est désormais devenu une « seconde nature ». La question qui est au centre de cette recherche consiste à se demander pourquoi cette réalité binaire, fondée sur une distinction « ethnique », se maintient dans le temps malgré une ambition déclarée d'interculturalité et de bilinguisme. Cette étude, axée sur l'immersion dans la quotidienneté de la population, nous porte à interroger la quotidienneté et la subjectivité des individus : il s´agit d´accéder à leurs visions du monde grâce à l'analyse de leur imaginaire social, de leurs mémoires collectives, de leur définition de l´autre et des identités sud-tyroliennes. Ainsi, si la langue et les institutions freinent le contact entre les deux groupes, la dynamique de reproduction de la séparation est intériorisée et par conséquent pratiquée par les individus. De fait, la Heimat - concept propre au monde germanophone qui a fini par s'imposer largement au sein de ce travail - participe en tant que « monde-de-la-vie » à cette séparation vécue dont la remise en question saperait les fondements mêmes de ce vivre ensemble spécifique qui va désormais de soi. Malgré la « dimension utopique » qu'elle renferme (Bloch), il semble difficile, au vu du fatalisme de la population qui s'en remet aux générations à venir, de se soustraire à cette « Heimat Südtirol » qui ne laisse que peu de place à l'idée d'un avenir autre capable de dépasser la séparation. / This study analyses the coexistence between the German- and Italian-speaking population of the province of Bolzano - South Tyrol. The focus is on approaches that can explain the separated realities of these two linguistic groups. Before the annexation to Italy in 1918, South Tyrol was part of the Austro-Hungarian Empire. Two thirds of the population speaks German and preserve its linguistic and cultural features due to its administrative and legislative autonomy, which has been obtained after long struggles for recognition. This has produced a social system, which is based on the separation of the two linguistic groups supported by institutions, for instance schools, reinforced by politics and media. These developments led to a widespread identitary uneasiness of the Italian-speaking population. The central question is on how this "ethnic" separation is based on and could be preserved. It was supposed that this "South Tyrol model" is not questioned as it is perceived as a "second nature". By studying the everyday life, the perceptions and visions of the German- and Italian-speaking population, this study intends to provide explanations to the largely separated coexistence. This study uses a qualitative research approach. Group interviews were conducted with members of the Geman- and Italian-speaking population in different municipalities. In addition, expert interviews were carried out with political representatives. Results of this study suggest that different factors explain the separated coexistence by linguistic belonging: the collective memories and their transmission to younger generations; the relationships of power and domination; the definitions of "we" and the other; as well as the different South Tyrolean identities of the German- and Italian-speaking population. Encounters between the two linguistic groups are additionally hampered by the different languages and the institutional separation. The division is internalised by the two linguistic groups and practiced in accordance. This results in a dynamic of reproduction that perpetuates this model of coexistence. The Heimat as "lifeworld", which manifests itself in this separation, plays an important role for the coexistence. The "utopian dimension" of the Heimat (Bloch) does not allow to escape and to imagine a possible future which would overcome this specific type of lifeworld "Heimat Südtirol". On the contrary, this is left to the fatalism and future generations.
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"Heimat Südtirol" : la cohabitation des germanophones et des italophones dans le département de Bolzane (Italie) / "Heimat Südtirol" : the coexistence of German- and Italian-speaking inhabitants of the province of Bolzano (Italy)

Kofler, Ingrid 26 September 2015 (has links)
Cette étude aspire à expliquer les raisons de la cohabitation - basée sur une différentiation linguistique - entre les germanophones et les italophones qui constituent la population du département du Haut-Adige/Tyrol du Sud (situé dans l'extrémité nord-orientale de l'Italie). Ce territoire, qui appartenait, historiquement, au Tyrol autrichien, a été annexé à l'Italie en 1918, raison pour laquelle il est constitué de deux tiers de germanophones qui ont toutefois réussi à maintenir leurs spécificités (notamment linguistique et culturelle) grâce à une large autonomie administrative et juridique, obtenue en 1972 après bien des vicissitudes faites de vexations et de luttes revendicatives. Cette autonomie a instauré un système social basé sur la séparation, institutionnellement orchestrée et idéologiquement alimentée par le monde politique et médiatique, des deux groupes linguistiques. Cela a engendré, chez les habitants italophones, un fort « malaise » identitaire. En partant du présupposé que le « modèle sud-tyrolien » - dont la genèse et la mise en pratique font l'objet d'explicitations - n´est pas remis en question dans la mesure ou il est désormais devenu une « seconde nature ». La question qui est au centre de cette recherche consiste à se demander pourquoi cette réalité binaire, fondée sur une distinction « ethnique », se maintient dans le temps malgré une ambition déclarée d'interculturalité et de bilinguisme. Cette étude, axée sur l'immersion dans la quotidienneté de la population, nous porte à interroger la quotidienneté et la subjectivité des individus : il s´agit d´accéder à leurs visions du monde grâce à l'analyse de leur imaginaire social, de leurs mémoires collectives, de leur définition de l´autre et des identités sud-tyroliennes. Ainsi, si la langue et les institutions freinent le contact entre les deux groupes, la dynamique de reproduction de la séparation est intériorisée et par conséquent pratiquée par les individus. De fait, la Heimat - concept propre au monde germanophone qui a fini par s'imposer largement au sein de ce travail - participe en tant que « monde-de-la-vie » à cette séparation vécue dont la remise en question saperait les fondements mêmes de ce vivre ensemble spécifique qui va désormais de soi. Malgré la « dimension utopique » qu'elle renferme (Bloch), il semble difficile, au vu du fatalisme de la population qui s'en remet aux générations à venir, de se soustraire à cette « Heimat Südtirol » qui ne laisse que peu de place à l'idée d'un avenir autre capable de dépasser la séparation. / This study analyses the coexistence between the German- and Italian-speaking population of the province of Bolzano - South Tyrol. The focus is on approaches that can explain the separated realities of these two linguistic groups. Before the annexation to Italy in 1918, South Tyrol was part of the Austro-Hungarian Empire. Two thirds of the population speaks German and preserve its linguistic and cultural features due to its administrative and legislative autonomy, which has been obtained after long struggles for recognition. This has produced a social system, which is based on the separation of the two linguistic groups supported by institutions, for instance schools, reinforced by politics and media. These developments led to a widespread identitary uneasiness of the Italian-speaking population. The central question is on how this "ethnic" separation is based on and could be preserved. It was supposed that this "South Tyrol model" is not questioned as it is perceived as a "second nature". By studying the everyday life, the perceptions and visions of the German- and Italian-speaking population, this study intends to provide explanations to the largely separated coexistence. This study uses a qualitative research approach. Group interviews were conducted with members of the Geman- and Italian-speaking population in different municipalities. In addition, expert interviews were carried out with political representatives. Results of this study suggest that different factors explain the separated coexistence by linguistic belonging: the collective memories and their transmission to younger generations; the relationships of power and domination; the definitions of "we" and the other; as well as the different South Tyrolean identities of the German- and Italian-speaking population. Encounters between the two linguistic groups are additionally hampered by the different languages and the institutional separation. The division is internalised by the two linguistic groups and practiced in accordance. This results in a dynamic of reproduction that perpetuates this model of coexistence. The Heimat as "lifeworld", which manifests itself in this separation, plays an important role for the coexistence. The "utopian dimension" of the Heimat (Bloch) does not allow to escape and to imagine a possible future which would overcome this specific type of lifeworld "Heimat Südtirol". On the contrary, this is left to the fatalism and future generations.

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