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Édifier la paix négative : la transformation du conflit en Irlande du Nord dans le cadre du processus de paix, 1994-2006

Philie, Debby Ann 02 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire porte sur la transformation du conflit en Irlande du Nord dans le cadre du processus de paix. Il vise à comprendre comment les communautés nord-irlandaises, par l'entremise de leurs agents respectifs, parviennent à retirer progressivement la violence de leurs relations dans le cadre de ce processus de paix entamé depuis 1994. La recherche pose alors la question suivante : les deux communautés nord-irlandaises parviendraient-elles, dans le cadre du processus de paix entamé depuis 1994 et par l'entremise de leurs agents respectifs, à retirer progressivement la violence directe de leurs relations en transformant leur perception de l'identité de l'Autre, ce qui produirait un effet boule-de-neige sur le reste des structures sociales soutenant la violence, mettant de cette manière fin graduellement au conflit? La méthode de recherche historique qualitative, appuyée de la technique de l'analyse du discours, guide la démarche. Le corpus d'analyse se compose donc d'une série de déclarations clefs et de documents cadres, particulièrement l'accord de paix conclu en avril 1998, qui couvrent la période de 1994 à 2006 et qui ont été produits par les agents les plus significatifs des deux communautés. L'analyse de ces sources démontre que les agents responsables de la violence armée en Irlande du Nord, que sont principalement le gouvernement britannique et le mouvement républicain, parviennent à construire la paix négative en établissant, via une nouvelle compréhension commune de la sécurité, un contrôle sur les différentes formes que prend cette violence directe. Le gouvernement britannique réussit peu à peu le retour à la normale de ses effectifs militaires en Irlande du Nord conformément avec le niveau de menace perçu. Il arrive également à réformer le service de police et le système de justice criminelle, pour lesquels il détient encore la juridiction, afin qu'ils soient équitables envers tous, sans distinction. Puis, tous les agents du conflit, y compris ce dernier gouvernement, mais en particulier le Sinn Féin et l'IRA, travaillent progressivement à mettre fin au paramilitarisme en Irlande du Nord. En somme, la recherche confirme que, dans le cadre de ce processus de paix entamé depuis 1994, les communautés ethno-nationales nord-irlandaises parviennent, par l'entremise de leurs agents respectifs, à retirer progressivement la violence directe de leurs relations en transformant leur perception de l'identité de l'Autre, et dès lors, les structures sociales qui soutiennent de façon intersubjective cette violence, voire cette perception. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Irlande du Nord, conflit identitaire, processus de paix, Accord du Vendredi Saint, désarmement.
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Comprendre les conflits dits "ethniques" : le conflit sénégalo-mauritanien de 1989

Sauriol, Emmanuelle 07 1900 (has links) (PDF)
Le 9 avril 1989, une querelle relative à l'empiètement du bétail sur les cultures à la frontière sénégalo-mauritanienne, a dégénéré pour enflammer les populations des deux capitales - Dakar et Nouakchott - en quelques jours. Le bilan de la crise : 250 000 rapatriés/déplacés, des centaines de morts et de blessés dont plus de 800 Sénégalais et Négro-africains tués en Mauritanie, des dizaines de milliers de boutiques de Maures pillées et détruites au Sénégal. La crise sénégalo-mauritanienne soulève toute une série d'interrogations, la première étant de comprendre comment des populations ayant partagé leur quotidien dans une paix relative durant plusieurs décennies, en viennent à de telles extrémités. Si certains ont évoqué un passé entaché de violence, d'autres ont voulu rappeler que l'histoire commune des Maures et des Négro-africains est aussi caractérisée par la coopération. En filigrane, plusieurs blâment l'instrumentalisation de l'ethnicité à des fins politiques et économiques. Soit, mais la question fondamentale qui demeure est : pourquoi ces conflits « ethniques » en Afrique, alors qu'en France, comme le disait déjà Renan au XIXe siècle, « aucun citoyen français ne sait s'il est burgonde, alain, taïfale, visigoth ». Mais si l'essence d'une nation est « que tous les individus aient beaucoup de choses en commun mais aussi que tous aient oublié bien des choses », force est de constater que les mécanismes de l'oubli semblent opérer moins efficacement dans certains lieux et à certains moments de l'histoire. À partir de l'hypothèse de Stanley J. Tambiah, pour qui la politicisation de l'ethnicité et sa conséquence potentielle, le « conflit ethnique », sont « un produit de l'entrelacement et de la collision de deux processus globaux », à savoir, l'expansion du capitalisme mondial et la construction du système des États-nations, ce travail remonte l'histoire de la région sénégalo-mauritanienne à travers ses périodes charnières, du commerce transsaharien en passant par la conquête et la colonisation, jusqu'à l'époque contemporaine de la construction nationale, pour examiner les effets de ces deux processus sur les groupes en présence. Il en ressort que « l'ethnie » fournit une route alternative, via la politique, pour toucher les richesses que l'économie anémique ne peut offrir à tous. Dans ce système parallèle, « c'est la participation au pouvoir qui donne une emprise sur l'économie beaucoup plus que l'inverse ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : conflit ethnique, ethnicité, nationalisme, Sénégal, Mauritanie
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Économie et question nationale : le cas jurassien

Légère, Gabriel-André January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Statistique(s) et génocide au Rwanda : sur la genèse d'un système de catégorisation "génocidaire"

Tesfaye Bedada, Facil 08 1900 (has links) (PDF)
Quand on pense aux liens possibles entre le génocide rwandais de 1994 et les statistiques, la première chose qui vient à l'esprit c'est le débat entre les divers groupes concernant le nombre de victimes. Un débat qui laisse vaciller le nombre de morts entre 800.000 et 1,5 million. La majeure partie de la littérature qui traite ce sujet se limite, la plupart du temps, à reprendre et à reproduire ces chiffres. Très peu de chercheurs se sont demandé si le recensement, qui est une activité statistique majeure, pouvait être lié, d'une façon ou d'une autre, avec le génocide. On peut compter sur les doigts les rares qui se sont particulièrement intéressés à cette question. Cependant, ils ne se sont pas demandés quels autres effets (autre que les objectifs administratifs coloniaux) ces pratiques statistiques pouvaient bien avoir dans la société rwandaise. Ce travail tentera donc de combler ce « vide » dans la littérature en montrant les liens non causaux mais tangibles, entre les pratiques statistiques (introduites au Rwanda par les puissances coloniales au début du XXe siècle) et le génocide de 1994. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rwanda, génocide, statistiques, recensement, catégorisation ethnique
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La presse albanaise et internationale et la couverture de l’actualité en Macédoine. Analyse d’un corpus multilingue de janvier à août 2001 / The news coverage of Macedonia by the Albanian-speaking and international press.Analyses of a multi-language corpus from January to August 2001

Ndrio Karameti, Aurora 28 March 2011 (has links)
Cette thèse étudie la couverture de l’actualité en Macédoine faite par la presse internationale et albanophone pendant le conflit ethnique armé de 2001. Elle explore un corpus multilingue [français, anglais et albanais] composé de dépêches d’agences de presse [AFP et Reuters] et d’articles journaux français [Le Monde et Libération], américains [The New York Times et The Washington Post] et albanophones de Macédoine [Flaka, Fakti et Lobi]. Issue d’un cadre théorique et méthodologique complexe, l’analyse de ce corpus repose sur les traditions françaises et nord-américaines de la recherche en sciences de la communication. L’analyse du discours, combinée avec un matériel recueilli lors des interviews des journalistes et avec l’analyse statistique et lexicométrique de contenu, a produit des données qui sont interprétées dans le cadre de la théorie de l’agenda-setting. Les résultats de cette analyse ont permis de répondre à nos questions de recherche : Quelle était l’attention accordée à l’actualité macédonienne par la presse internationale ? Quelles sont la nature et l’importance des informations fournies par les journalistes qui ont couvert cet événement sur le terrain ? Comment cette actualité a-t-elle été traitée par la presse locale de langue albanaise en Macédoine ?Une approche géopolitique et historique fournit le cadre de cette thèse. / Cette thèse étudie la couverture de l’actualité en Macédoine faite par la presse internationale et albanophone pendant le conflit ethnique armé de 2001. Elle explore un corpus multilingue [français, anglais et albanais] composé de dépêches d’agences de presse [AFP et Reuters] et d’articles journaux français [Le Monde et Libération], américains [The New York Times et The Washington Post] et albanophones de Macédoine [Flaka, Fakti et Lobi]. Issue d’un cadre théorique et méthodologique complexe, l’analyse de ce corpus repose sur les traditions françaises et nord-américaines de la recherche en sciences de la communication. L’analyse du discours, combinée avec un matériel recueilli lors des interviews des journalistes et avec l’analyse statistique et lexicométrique de contenu, a produit des données qui sont interprétées dans le cadre de la théorie de l’agenda-setting.Les résultats de cette analyse ont permis de répondre à nos questions de recherche : Quelle était l’attention accordée à l’actualité macédonienne par la presse internationale ? Quelles sont la nature et l’importance des informations fournies par les journalistes qui ont couvert cet événement sur le terrain ? Comment cette actualité a-t-elle été traitée par la presse locale de langue albanaise en Macédoine ?Une approche géopolitique et historique fournit le cadre de cette thèse.
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Le conflit Baloutche : des dynamiques nationales et régionales à l'engagement international / Conflict of Baluchistan : from national and regional dynamics to international involvement

Rahimabadi, Neda 17 November 2014 (has links)
Les Baloutches sont un groupe ethnique résidant en Asie du Sud-central. Baloutchistan ou, à défaut, le Baloutchistan (qui signifie terre des Baloutches), est un territoire historique qui s'étend du sud-est de l‘Iran et sud de l'Afghanistan au sud-ouest du Pakistan. Le Baloutchistan historique est connu comme le Grand Baloutchistan. Le Grand Baloutchistan est aujourd'hui réparti entre trois pays: l'ouest du Pakistan, sud de l'Iran et le sud-ouest d‘Afghanistan. Les Baloutches sont donc principalement concentrés dans ces territoires. Cependant, il existe une population baloutche importante dispersée dans les Eats arabes du golfe Persique (comme l‘Oman, l‘Émirats arabes unis, etc), en Afrique comme ailleurs en Asie, ainsi qu’une petite diaspora en Europe, en Australie et aux Etats unis. Le nombre total des Baloutches dans les régions mentionnés est estimée entre 10 et 15 millions. Les frontières du Grand Baloutchistan d‘aujourd'hui sont le résultat d'une répartition territoriale officielle entre l'Afghanistan, l'Iran et l'Inde (Pakistan d‘aujourd‘hui) qui a eu lieu vers l‘année 1870. "Bien qu‘apparemment insignifiante dans le contexte de toutes les crises régionales et internationales qui affectent notre monde, le Baloutchistan est, en fait, un espace de liaison: le point à partir duquel les intérêts stratégiques diamétralement opposés convergent" (Draitser, 2012). En ce qui concerne la terminologie, l'utilisation du nom du Baloutchistan, il est utile de prendre en compte le fait que le Baloutche en persan signifie la crête de coq, et puisque les troupes baloutches qui ont combattu pour Astyages de Kai Khosrow en 585-550 BC portaient des casques avec une crête de coq, c'est pourquoi on a leur donnée le nom de « Baloutche ». Dans la liste des guerriers de Kai Khosrow de l'empire d‘achéménide, Ferdowsi a mentionné le baloutche dans le Shâh Nâmeh (Le Livre des Rois) sous l'autorité du général Ashkash (Dashti, 2012). Toutefois, la période pendant laquelle le nom du Baloutchistan ou Baloutchistan est entré dans l‘usage général n'est pas claire, mais elle peut être attribuée à la 12ème/18ème siècle qui a vu Nasir Khan I de Kalat devenir "le premier dirigeant indigène d'établir une autorité autonome sur une grande partie de la région" (Encyclopédie Iranica, 2014). Malgré qu'il n'y ait pas de consensus parmi les scientistes, l'histoire Baloutches et l'origine des Baloutches peuvent probablement être attribués à de pastorales nomades, des tribus indo -Iraniennes qui se sont installés dans le nord-ouest de la région iranienne Balashakan, étant eux- mêmes, les descendants des Aryens descendus au sud de l'Asie centrale il y a environ trois mille ans. Ces tribus indo-Iraniennes sont aujourd’hui connues sous le nom de Balashchik. Le Balashchik deviendrait connu sous le nom des baloutches, des siècles plus tard, quand ils ont migré du nord-ouest de l‘Iran au sud et de la périphérie orientale du plateau iranien, une région qui allait devenir Baloutchistan. Dans cette région du Baloutchistan, les Baloutches ont établi un nation-état indépendant ou semi-indépendant qui durerait environ trois cent ans (Dashti, 2012). Le Balûchistân attirerait les Britanniques dans la première moitié du 19ème siècle comme une voie stratégique pour sécuriser les routes commerciales vers l'Orient, et comme un tremplin vers l'Afghanistan contre les Russes pendant la Première Guerre afghane (1839-1842). Le Raj britannique continuait à statuer et d'administrer la région du Baloutchistan par les traités de 1841 et 1854 avec le Khan (souverain) de Kalat (la capitale du khanat de Kalat, qui était un état princier dominant une grande partie du Grand Baloutchistan). Le traité de 1876 assurerait l'indépendance et la souveraineté de Kalat, dès le départ des Britanniques de la région. Vers la fin du 19ème siècle, un certain nombre de processus de démarcation du Baloutchistan a eu lieu, la plupart du temps pour apaiser l'Iran. (...) / The Baluch are an ethnic group residing in south-central Asia. Baluchistan or, alternatively, Balochistan (meaning land of the Baluch), is a historic territory that stretched from southeastern Iran and southern Afghanistan to southwestern Pakistan. Historic Baluchistan is known as Greater Baluchistan. Greater Baluchistan is today divided into the boundaries of three countries: western Pakistan, southern Iran, and southwestern Afghanistan. The Baluch are therefore concentrated within these territories. However, there is a large Baluch population dispersed in the Persian Gulf States, and a small diaspora in Europe. Although there is no consensus among scholars, Baluch history and the origin of the Baluch can most likely be traced to pastoralist-nomadic, Indo-Iranic tribes that settled in northwestern Iranian region of Balashakan, having, themselves, descended from the Aryans who had moved south from Central Asia around three thousand years ago. These Indo-Iranic tribes became known as the Balashchik. The Balashchik would become known as the Baloch centuries later when they migrated from northwestern Iran to the south and eastern fringes of the Iranian plateau, a region that would become known as Balochistan or Baluchistan. Within this region of Baluchistan the Baluch established an independent or semi-independent nation-state that would last for approximately three hundred years (Naseer Dashti, 2012). Baluchistan would attract the British in the first half of the 19th century as a strategic pathway to secure trade routes to the East, and as a launching pad into Afghanistan against the Russians during the First Afghan War (1839-1842), The British Raj would go on to rule and administer the region of Baluchistan through the treaties of 1841 and 1854 with the Khan (ruler) of Kalat (the capital of the Khanate of Kalat, which was then a princely state controlling much of Greater Baluchistan). The Treaty of 1876 would assure independence and sovereignty for Kalat. Upon the departure of the British from the region. Late in the 19th century a number of demarcation processes of Baluchistan took place, mostly to appease Iran, then Persia. A dispute over claims to Sistan by both Iran and Afghanistan finally saw the division of the territory of Baluchistan in two, between Iran and Afghanistan, in 1904 by the British Commissioner, Sir McMahon. The Khan of Kalat would declare independence on 15 August 1947. The Khan also established an interim constitution that provided for a bicameral parliament. This period of independence lasted from 15 August 1947 to 27 March 1948. After a brief rebellion by the Baluch in Western Baluchistan against Persian rule, Western Baluchistan, or Iranian Baluchistan would finally be incorporated into Iran in 1928. The assimilation of Baluchistan into Pakistan following the 1947 partition of India, and subsequently the creation of Pakistan, was forceful, since the then Khan of Kalate, Mir Ahmed Yar Khan, refused to join Pakistan, and military force had to be used to placate the resistant Baluch, under the leadership of Mir Ahmed Yar Khan. The Baluch of Pakistan, therefore, consider Baluchistan occupied territory. The Khanate of Kalat ceased to exist on 14 October 1955 when the province of West Pakistan was formed. Since their forced accession into Pakistan up to the present, the Baluch have been subjugated to discriminatory policies that have assured their impoverished status. (...)
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LE POUVOIR AUX MARGES. Les FulaaBe et l'État mauritanien

Ciavolella, Riccardo 16 May 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse, basée sur une recherche de terrain entre la capitale mauritanienne et le centre sud du pays (frontière avec le Mali), traite des relations de certains groupes pastoraux peuls (FulaaBe) avec l'État mauritanien. Évoluant aux marges du contrôle étatique, les FulaaBe ont été intégrés à l'État très tardivement (années 1980), ce qui permet de saisir la nature du croisement de la trajectoire historique du groupe avec la construction de l'État mauritanien. La thèse offre ainsi une interprétation de deux dynamiques : d'une part, l'élaboration de la marginalité qui résulte des logiques étatiques d'inclusion et exclusion de la citoyenneté (persécutions « ethniques » de 1989, discours de l'autochtonie, élitisme et gouvernance) ; de l'autre, les stratégies et les tactiques de réaction des marginaux à leur condition (pratiques informelles, imaginaires politiques, relations ville-campagne, associations, critiques politiques).
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The politicization and depoliticization of ethnicity : a constructivist approach to power-sharing

Raffoul, Alexandre 01 1900 (has links)
Depuis les années 1990, le partage du pouvoir est l’option favorisée pour la consolidation de la paix dans les sociétés multi-ethniques. Or, une importante littérature a remis en cause sa capacité à consolider la paix sur le long terme. Ce mémoire questionne l’approche de l’ethnicité, des institutions et des relations peuple-élites dans la théorie du partage du pouvoir. Il propose de la réapprocher en se basant sur la théorie constructiviste de l’ethnicité, qui reconnaît la multiplicité et la relative fluidité des identités ethniques, sur une approche néo-institutionnaliste, qui étudie les interactions des institutions avec leur environnement, et en accordant une attention particulière au lien entre peuple et élites. Ce mémoire développe trois arguments principaux. 1–La politisation du clivage ethnique nuit au bon fonctionnement d’un système démocratique, menace la durabilité de la paix et transforme la nature de la violence. Le « succès » du partage du pouvoir peut donc être défini comme la dépolitisation de ce clivage. 2–La politisation du clivage ethnique n’est pas naturelle, mais résulte d’un processus dans lequel les institutions formelles et informelles ainsi que la violence jouent des rôles clés. 3–La dépolitisation du clivage ethnique est possible si des garanties pour représentation politique et la sécurité des catégories ethniques sont mises en place, et si des incitatifs pour la mobilisation d’identités non-ethniques sont apportés. Ces principes peuvent guider l’élaboration d’accords de partage du pouvoir. Ce mémoire théorique est complémenté par une étude de plausibilité qui se focalise sur le cas crucial du Burundi. / Since the 1990s, power-sharing has become the favoured option for peacebuilding in multi-ethnic societies. An important literature has however shed light on the limits of this approach and put into question its capacity to establish sustainable peace. This thesis questions three elements of powersharing theory: its approach of ethnicity, institutions and its elite-bias. It proposes to approach power-sharing theory through the lenses of a constructivist theory of ethnicity, which acknowledges the multiplicity and limited fluidity of ethnic identities; a neo-institutionalist approach of institutions, which pays attention to the interaction of institutions with their environment; and in paying attention to citizen-elite linkages. Three main arguments are developed: 1-The politicization of the ethnic cleavage is problematic since it hinders the good functioning of a democratic system, threaten the sustainability of peace, and transform the nature of violence. “Success” of power-sharing is thus defined as the depoliticization of ethnicity. 2-The politicization of ethnicity is not natural but results from a process in which formal and informal institutions as well as violence pay a key-role. 3-The depoliticization of the ethnic cleavage is, at least theoretically, possible if sufficient guarantees for the political representation and the security of the groups are established, and incentives are provided for the mobilization of non-ethnic identities. These principles may guide the design of power-sharing systems. This “theory proposing” thesis is complemented by a plausibility probe which focuses on the crucial case of Burundi.

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