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Une analyse de la couverture médiatique des départs de sièges sociaux du Québec entre 1976 et 2003Tourigny-Proulx, Alexandra January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La qualité de la gouvernance des entreprises publiques américaines et la probabilité d'occurrence d'événement(s) de gouvernance négatif(s) : une étude sur la capacité prédictive des cotes de gouvernance émises par les agences de notation privéesBrisebois-Lemelin, Maxime January 2015 (has links)
On peut remonter aux ouvrages de Bowen (1953) et Friedman (1962) pour discerner les fondements de ce qui constitue aujourd’hui la performance sociale des entreprises. Au fil des années, certains chercheurs, tels Johnson (1971), Carroll (1979, 1999), Wood (1991) et Spicer (1978) tentent de créer des modèles permettant d’évaluer la qualité de la performance sociale des firmes, menant ainsi aux premiers balbutiements de ce qui allait devenir l’investissement socialement responsable.
Alors que plusieurs scandales corporatifs surviennent au début du 21e siècle, tels ceux d’Enron, d’Adelphia et de WorldCom, le concept d’investissement socialement responsable commence à se raffiner; différentes dimensions permettant de le quantifier sont créées et on assiste ici au début des critères ESG (environnement, social, gouvernance). Plusieurs essaient alors d’établir une relation entre la performance ESG et la performance financière des firmes en se fiant à différentes variables substitutives permettant de l’évaluer (Van Beurden & Gössling, 2008, Margolis et al., 2007), toutefois c’est avec l’avènement de banques de données professionnelles comme celle de Kinder, Lydenberg & Domini (KLD) qu’un portrait plus complet de la performance ESG est disponible pour les entreprises publiques.
La présente étude s’intéresse à la dimension de gouvernance des entreprises publiques américaines. Plus précisément, on cherche ici à savoir si la qualité de la gouvernance telle qu’évaluée par KLD entretient un lien avec la probabilité d’occurrence d’événements de gouvernance négatifs recensés dans le Wall Street Journal (WSJ). Les hypothèses de travail sont déclinées de manière à déterminer si la qualité de la gouvernance entretient une relation avec la fréquence, l’amplitude ainsi que la durée du traitement médiatique de ces événements. Pour ce faire, un modèle logistique similaire à celui de Zavgren (1985) est utilisé, et la cote de gouvernance de KLD est construite selon la méthode suggérée par Bouslah et al. (2011). Outre cette cote, on contrôle également pour la taille, l’industrie et le risque des entreprises, ainsi que pour les variables d’information publique macroéconomiques telles que suggérées par Ferson & Schadt (1996). Un test de robustesse est également fait afin de contrôler pour le niveau de couverture médiatique totale des entreprises.
Les résultats suggèrent que la qualité de la gouvernance d’une firme est généralement liée de manière négative et significative à sa probabilité de faire face à un événement de gouvernance négatif. La relation inverse semble exister en ce qui concerne certaines variables d’entreprise, soit la taille et le risque. Aucune relation stable à travers les différentes régressions n’est décelée concernant l’industrie ainsi que les variables de contrôle d’économie. Les relations décelées sont généralement robustes au niveau de couverture médiatique totale des entreprises, qui elle-même a une relation très significative avec la probabilité d’une firme de voir un événement de gouvernance négatif la concernant être médiatisé.
Les implications pratiques de ce papier sont nombreuses, notamment car on illustre ici qu’il existe un certain contenu informationnel à la cote de gouvernance de KLD. De plus, il est démontré que la qualité de la gouvernance des firmes, entre autres variables, peut être indicatrice de la probabilité d’événements néfastes la concernant. Des tests similaires à ceux de la présente étude pourraient être performés avec différentes variables de performance sociale et provenant de différents fournisseurs autres que KLD afin de vérifier si les relations établies ici restent significatives selon la banque de données utilisée. Des études événementielles telles que suggérées par Botosan (1997), Diamond & Verrecchia (1991) et Gunthorpe (1997) pourraient être faites dans le but de déceler s’il existe une ou des relations entre la dissémination d’information dans les médias comme le WSJ et l’effet qu’elle peut avoir sur la performance des entreprises.
L’implication pratique la plus importante de l’étude demeure cependant que le niveau de qualité de la gouvernance des entreprises publiques américaines contient de l’information quant à leur capacité d’éviter de faire face à des événements de gouvernance négatifs médiatisés, et, donc, qu’elle devrait être suivie au même titre que n’importe quel indicateur de performance extra-financière.
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La presse albanaise et internationale et la couverture de l’actualité en Macédoine. Analyse d’un corpus multilingue de janvier à août 2001 / The news coverage of Macedonia by the Albanian-speaking and international press.Analyses of a multi-language corpus from January to August 2001Ndrio Karameti, Aurora 28 March 2011 (has links)
Cette thèse étudie la couverture de l’actualité en Macédoine faite par la presse internationale et albanophone pendant le conflit ethnique armé de 2001. Elle explore un corpus multilingue [français, anglais et albanais] composé de dépêches d’agences de presse [AFP et Reuters] et d’articles journaux français [Le Monde et Libération], américains [The New York Times et The Washington Post] et albanophones de Macédoine [Flaka, Fakti et Lobi]. Issue d’un cadre théorique et méthodologique complexe, l’analyse de ce corpus repose sur les traditions françaises et nord-américaines de la recherche en sciences de la communication. L’analyse du discours, combinée avec un matériel recueilli lors des interviews des journalistes et avec l’analyse statistique et lexicométrique de contenu, a produit des données qui sont interprétées dans le cadre de la théorie de l’agenda-setting. Les résultats de cette analyse ont permis de répondre à nos questions de recherche : Quelle était l’attention accordée à l’actualité macédonienne par la presse internationale ? Quelles sont la nature et l’importance des informations fournies par les journalistes qui ont couvert cet événement sur le terrain ? Comment cette actualité a-t-elle été traitée par la presse locale de langue albanaise en Macédoine ?Une approche géopolitique et historique fournit le cadre de cette thèse. / Cette thèse étudie la couverture de l’actualité en Macédoine faite par la presse internationale et albanophone pendant le conflit ethnique armé de 2001. Elle explore un corpus multilingue [français, anglais et albanais] composé de dépêches d’agences de presse [AFP et Reuters] et d’articles journaux français [Le Monde et Libération], américains [The New York Times et The Washington Post] et albanophones de Macédoine [Flaka, Fakti et Lobi]. Issue d’un cadre théorique et méthodologique complexe, l’analyse de ce corpus repose sur les traditions françaises et nord-américaines de la recherche en sciences de la communication. L’analyse du discours, combinée avec un matériel recueilli lors des interviews des journalistes et avec l’analyse statistique et lexicométrique de contenu, a produit des données qui sont interprétées dans le cadre de la théorie de l’agenda-setting.Les résultats de cette analyse ont permis de répondre à nos questions de recherche : Quelle était l’attention accordée à l’actualité macédonienne par la presse internationale ? Quelles sont la nature et l’importance des informations fournies par les journalistes qui ont couvert cet événement sur le terrain ? Comment cette actualité a-t-elle été traitée par la presse locale de langue albanaise en Macédoine ?Une approche géopolitique et historique fournit le cadre de cette thèse.
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Comment le phénomène du déplacement environnemental est-il perçu par les pays industrialisés ? Observations empiriques en Italie à partir des glissements de terrain à Sarno et à CerzetoGuadagno, Eleonora 20 June 2014 (has links) (PDF)
Cette recherche interroge la perception du phénomène des déplacés environnementaux dans les pays industrialisés à partir de l'observation de deux catastrophes en Italie. L'analyse de la gestion environnementale et de la vulnérabilité dans le contexte italien, ainsi qu'une étude qualitative sur la couverture médiatique, les discours politiques et le vécu des déplacements environnementaux causés par deux coulées de boue à Sarno (en 1998) et à Cerzeto (en 2005), ont révélé les limites de l'usage de ce concept. De plus, cette recherche a montré que ces déplacements se produisent également dans des pays industrialisés, contrairement aux débats théoriques, aux discours politiques et aux représentations médiatiques actuels, qui se focalisent sur les contextes géographiques spécifiques des pays en développement. Les raisons expliquant les différences dans les discours sur ce même phénomène sont ici enquêtées, avec des instruments propres à la géographie et à la science politique. Les resultats de l'analyse révèlent un dessein politique qui vise à instrumentaliser le débat dans le but de renforcer le déséquilibre des pouvoirs politiques dans les pays industrialisés et entre ces derniers et les pays en développement.
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Media coverage outside the courtroom : public opinion of restrictions imposed on news journalists and psychological effects on crime victimsFusco, Nina Marie 10 1900 (has links)
Comme les études sur la couverture médiatique ont démontré qu’elle influence pratiquement toute personne qu’elle touche, des consommateurs aux jurés aux témoins, les deux études de cette thèse doctorale ont respectivement examiné l’opinion du public sur l’imposition de restrictions sur les médias dans les palais des justices et l’impact de la couverture médiatique sur la santé mentale des victimes de crime.
Le gouvernement québécois a récemment introduit des restrictions sur les médias dans les palais de justice afin de minimiser l’influence des journalistes et des caméramans. Bien que l’affaire a atteint la Cour suprême du Canada, une étude préliminaire a trouvé que le public est largement favorable à ces restrictions (Sabourin, 2006). La première partie de cette thèse doctorale cherchait à approfondir ce sujet avec un échantillon plus représentatif de la population.
Deux cent quarante-trois participants comprenant six groupes expérimentaux ont rempli des questionnaires mesurant leur opinion de ces restrictions. Les participants ont été divisé en deux conditions expérimentales où ils ont visionné soit des clips audiovisuels démontrant une atmosphère de débordement dans des palais de justice ou des clips plutôt calmes. Un troisième groupe n’a visionné aucun clip audiovisuel. De plus, il y avait deux versions du questionnaire ayant 20 items où les questions ont été présenté en sens inverse. L’étude a trouvé qu’une grande majorité des participants, soit presque 79 pourcent, ont supporté la restriction des médias dans les palais de justice. Il est intéressant de noter qu’un des groupes n’a pas supporté les restrictions – le groupe contrôle qui a lu les énoncés supportant l’absence des restrictions en premier.
La deuxième composante de cette thèse doctorale a examiné l’impact des médias sur les victimes de crime. De nombreuses études expérimentales ont démontré que les victimes de crime sont particulièrement susceptibles à des problèmes de santé mentale. En effet, elles ont trois fois plus de chances de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) que la population générale. Une étude a confirmé cette conclusion et a trouvé que les victimes de crimes qui avaient une impression plutôt négative de leur couverture médiatique avaient les taux les plus élévés de TSPT (Maercker & Mehr, 2006). Dans l’étude actuelle, vingt-trois victimes de crimes ont été interviewé en utilisant une technique narrative et ont complété deux questionnaires mésurant leur symptômes du TSPT et d’anxiété, respectivement. Une grande proportion des participantes avaient des symptômes de santé mentale et des scores élévés sur une échelle évaluant les symptômes du TSPT. La majorité des narratives des participants étaient négatives. Les thèmes les plus communs incluent dans ces narratives étaient l’autoculpabilisation et une méfiance des autres. La couverture médiatique ne semblaient pas être liée à des symptômes de santé mentale, quoique des facteurs individuels pourraient expliquer pourquoi certains participants ont été favorables envers leur couverture médiatique et d’autres ne l’été pas.
Les résultats de ces deux études suggèrent que le public approuve la restriction des médias dans les palais de justice et que des facteurs individuels pourraient expliqués comment la couverture médiatique affecte les victimes de crime. Ces résultats ajoutent à la littérature qui questionne les pratiques actuelles qu’utilisent les médias. / As media coverage has been shown to influence virtually everyone that it reaches, from its consumers to jurors in cases with pretrial publicity to eyewitnesses, the two studies that comprise the present dissertation respectively investigated the public’s opinion on imposing restrictions on the media in courthouses and the impact of media coverage on the mental health of crime victims.
The Quebec government recently imposed restrictions on the media in courthouses in order to reduce the interference of journalists and cameramen. While the issue reached the Supreme Court of Canada, the public were found to be largely in favour of these restrictions in a preliminary study (Sabourin, 2006). The first part of this dissertation sought to further investigate this topic with a more representative sample of the population. Two hundred forty-three participants in six experimental groups filled out questionnaires that measured their opinion of these restrictions. There were two conditions with audiovisual clips showing either a media circus-like atmosphere or relatively calm proceedings in Quebec courthouses. A third control group did not view any audiovisual clips. There were also two versions of the twenty-item questionnaire where the questions were presented in reverse order. This study also found overwhelming support for the restrictions; nearly 79 percent of participants supported restricting media presence in courthouses. Interestingly, one experimental group did not – the control group that read statements that supported an absence of restrictions first.
The second component of this dissertation examined the impact of the media on crime victims. Crime victims have been shown to be especially susceptible to mental health problems. Indeed, they are three times as likely as the general population to develop Post-traumatic Stress Disorder (PTSD). One study confirmed this finding and found that crime victims who had negative impressions of the media coverage of their cases had the highest rates of PTSD (Maercker & Mehr, 2006). In the present study, twenty-three crime victims were interviewed using a narrative technique and completed two questionnaires that respectively measured their PTSD symptoms and anxiety. A great proportion of participants were found to have mental health symptoms and high scores on the Impact of Events Scale-Revised (IES-R). The majority of the narratives of these participants were negative. The most common themes included in these narratives were self-blame and suspiciousness of others. Media coverage did not appear to be related to any mental health symptoms, although individual factors may explain why some participants were favourable towards the coverage and others were not.
The findings of these two studies suggest that the public approves of restricting media presence in courthouses and that individual factors may explain how media coverage impacts crime victims. These results add to the literature that calls current practices used by the media to gain coverage into question.
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L’art de raconter une bonne histoire : une analyse de la couverture médiatique des gangs de rue au QuébecBrosseau, Patricia 04 1900 (has links)
The media attribute a great significance to criminal events. However, those are not all reported in the same way. The media treatment of one generally depends of its sensationalism. The more impressive the event is, the more importance will be given by the media. Although street gangs have been very much present in the news content for several years, very few studies have assessed the extent to which the phenomenon is appealing to the media in relation to all criminal news. Considering the importance of media content and its impact on our society, the present study focuses on this question in order to determine whether the news about street gangs are treated differently. The sample of this study consists of 417 reports from Radio-Canada’s TV channel and Internet content, from that 210 are related to street gangs and 207 don’t bear on the phenomenon. The results suggest that the audiovisual and digital media present a more specific aspect of the phenomenon. Reports about street gangs are also more detailed and benefit from a greater mediatic treatment, regardless the medium of information used. Independently of the components that determine what make good news, the events involving street gangs and their members seem to receive a special media treatment. / Les médias accordent une grande importance aux faits divers et aux évènements criminels. Toutefois, ceux-ci ne sont pas tous rapportés systématiquement et de la même manière. Le traitement médiatique d’un évènement dépend généralement de son sensationnalisme. Plus un évènement est sensationnel, plus les médias auront tendance à lui accorder de l’importance et à en laisser d’autres, moins sensationnels, de côté. Bien que les gangs de rue soient très présents dans le contenu médiatique depuis plusieurs années, très peu d’études permettent d’évaluer dans quelle mesure le phénomène est intéressant pour les médias par rapport à l’ensemble de l’actualité criminelle. Étant donné l’importance que prend le contenu médiatique au sein d’une société, le mémoire s’attarde donc à cette question, de manière à déterminer si les nouvelles au sujet des gangs de rue sont traitées différemment des autres nouvelles de nature criminelle. Le corpus à l’étude totalise 417 reportages de Radio-Canada diffusés sur leur chaîne télévisée et leur site Internet, dont 210 portent sur les gangs de rue et 207 sont des nouvelles-témoins. Les résultats suggèrent que les médias audiovisuels et numériques présentent un aspect particulier du phénomène au public. Les reportages au sujet des gangs de rue sont également plus détaillés et profitent d’un traitement médiatique plus important que les autres, peu importe le médium d’information utilisé. Ainsi, indépendamment des éléments classiques qui déterminent ce qui fait une bonne nouvelle, les événements impliquant des gangs et leurs membres semble recevoir un traitement médiatique particulier.
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Media coverage outside the courtroom : public opinion of restrictions imposed on news journalists and psychological effects on crime victimsFusco, Nina Marie 10 1900 (has links)
Comme les études sur la couverture médiatique ont démontré qu’elle influence pratiquement toute personne qu’elle touche, des consommateurs aux jurés aux témoins, les deux études de cette thèse doctorale ont respectivement examiné l’opinion du public sur l’imposition de restrictions sur les médias dans les palais des justices et l’impact de la couverture médiatique sur la santé mentale des victimes de crime.
Le gouvernement québécois a récemment introduit des restrictions sur les médias dans les palais de justice afin de minimiser l’influence des journalistes et des caméramans. Bien que l’affaire a atteint la Cour suprême du Canada, une étude préliminaire a trouvé que le public est largement favorable à ces restrictions (Sabourin, 2006). La première partie de cette thèse doctorale cherchait à approfondir ce sujet avec un échantillon plus représentatif de la population.
Deux cent quarante-trois participants comprenant six groupes expérimentaux ont rempli des questionnaires mesurant leur opinion de ces restrictions. Les participants ont été divisé en deux conditions expérimentales où ils ont visionné soit des clips audiovisuels démontrant une atmosphère de débordement dans des palais de justice ou des clips plutôt calmes. Un troisième groupe n’a visionné aucun clip audiovisuel. De plus, il y avait deux versions du questionnaire ayant 20 items où les questions ont été présenté en sens inverse. L’étude a trouvé qu’une grande majorité des participants, soit presque 79 pourcent, ont supporté la restriction des médias dans les palais de justice. Il est intéressant de noter qu’un des groupes n’a pas supporté les restrictions – le groupe contrôle qui a lu les énoncés supportant l’absence des restrictions en premier.
La deuxième composante de cette thèse doctorale a examiné l’impact des médias sur les victimes de crime. De nombreuses études expérimentales ont démontré que les victimes de crime sont particulièrement susceptibles à des problèmes de santé mentale. En effet, elles ont trois fois plus de chances de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) que la population générale. Une étude a confirmé cette conclusion et a trouvé que les victimes de crimes qui avaient une impression plutôt négative de leur couverture médiatique avaient les taux les plus élévés de TSPT (Maercker & Mehr, 2006). Dans l’étude actuelle, vingt-trois victimes de crimes ont été interviewé en utilisant une technique narrative et ont complété deux questionnaires mésurant leur symptômes du TSPT et d’anxiété, respectivement. Une grande proportion des participantes avaient des symptômes de santé mentale et des scores élévés sur une échelle évaluant les symptômes du TSPT. La majorité des narratives des participants étaient négatives. Les thèmes les plus communs incluent dans ces narratives étaient l’autoculpabilisation et une méfiance des autres. La couverture médiatique ne semblaient pas être liée à des symptômes de santé mentale, quoique des facteurs individuels pourraient expliquer pourquoi certains participants ont été favorables envers leur couverture médiatique et d’autres ne l’été pas.
Les résultats de ces deux études suggèrent que le public approuve la restriction des médias dans les palais de justice et que des facteurs individuels pourraient expliqués comment la couverture médiatique affecte les victimes de crime. Ces résultats ajoutent à la littérature qui questionne les pratiques actuelles qu’utilisent les médias. / As media coverage has been shown to influence virtually everyone that it reaches, from its consumers to jurors in cases with pretrial publicity to eyewitnesses, the two studies that comprise the present dissertation respectively investigated the public’s opinion on imposing restrictions on the media in courthouses and the impact of media coverage on the mental health of crime victims.
The Quebec government recently imposed restrictions on the media in courthouses in order to reduce the interference of journalists and cameramen. While the issue reached the Supreme Court of Canada, the public were found to be largely in favour of these restrictions in a preliminary study (Sabourin, 2006). The first part of this dissertation sought to further investigate this topic with a more representative sample of the population. Two hundred forty-three participants in six experimental groups filled out questionnaires that measured their opinion of these restrictions. There were two conditions with audiovisual clips showing either a media circus-like atmosphere or relatively calm proceedings in Quebec courthouses. A third control group did not view any audiovisual clips. There were also two versions of the twenty-item questionnaire where the questions were presented in reverse order. This study also found overwhelming support for the restrictions; nearly 79 percent of participants supported restricting media presence in courthouses. Interestingly, one experimental group did not – the control group that read statements that supported an absence of restrictions first.
The second component of this dissertation examined the impact of the media on crime victims. Crime victims have been shown to be especially susceptible to mental health problems. Indeed, they are three times as likely as the general population to develop Post-traumatic Stress Disorder (PTSD). One study confirmed this finding and found that crime victims who had negative impressions of the media coverage of their cases had the highest rates of PTSD (Maercker & Mehr, 2006). In the present study, twenty-three crime victims were interviewed using a narrative technique and completed two questionnaires that respectively measured their PTSD symptoms and anxiety. A great proportion of participants were found to have mental health symptoms and high scores on the Impact of Events Scale-Revised (IES-R). The majority of the narratives of these participants were negative. The most common themes included in these narratives were self-blame and suspiciousness of others. Media coverage did not appear to be related to any mental health symptoms, although individual factors may explain why some participants were favourable towards the coverage and others were not.
The findings of these two studies suggest that the public approves of restricting media presence in courthouses and that individual factors may explain how media coverage impacts crime victims. These results add to the literature that calls current practices used by the media to gain coverage into question.
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L’art de raconter une bonne histoire : une analyse de la couverture médiatique des gangs de rue au QuébecBrosseau, Patricia 04 1900 (has links)
The media attribute a great significance to criminal events. However, those are not all reported in the same way. The media treatment of one generally depends of its sensationalism. The more impressive the event is, the more importance will be given by the media. Although street gangs have been very much present in the news content for several years, very few studies have assessed the extent to which the phenomenon is appealing to the media in relation to all criminal news. Considering the importance of media content and its impact on our society, the present study focuses on this question in order to determine whether the news about street gangs are treated differently. The sample of this study consists of 417 reports from Radio-Canada’s TV channel and Internet content, from that 210 are related to street gangs and 207 don’t bear on the phenomenon. The results suggest that the audiovisual and digital media present a more specific aspect of the phenomenon. Reports about street gangs are also more detailed and benefit from a greater mediatic treatment, regardless the medium of information used. Independently of the components that determine what make good news, the events involving street gangs and their members seem to receive a special media treatment. / Les médias accordent une grande importance aux faits divers et aux évènements criminels. Toutefois, ceux-ci ne sont pas tous rapportés systématiquement et de la même manière. Le traitement médiatique d’un évènement dépend généralement de son sensationnalisme. Plus un évènement est sensationnel, plus les médias auront tendance à lui accorder de l’importance et à en laisser d’autres, moins sensationnels, de côté. Bien que les gangs de rue soient très présents dans le contenu médiatique depuis plusieurs années, très peu d’études permettent d’évaluer dans quelle mesure le phénomène est intéressant pour les médias par rapport à l’ensemble de l’actualité criminelle. Étant donné l’importance que prend le contenu médiatique au sein d’une société, le mémoire s’attarde donc à cette question, de manière à déterminer si les nouvelles au sujet des gangs de rue sont traitées différemment des autres nouvelles de nature criminelle. Le corpus à l’étude totalise 417 reportages de Radio-Canada diffusés sur leur chaîne télévisée et leur site Internet, dont 210 portent sur les gangs de rue et 207 sont des nouvelles-témoins. Les résultats suggèrent que les médias audiovisuels et numériques présentent un aspect particulier du phénomène au public. Les reportages au sujet des gangs de rue sont également plus détaillés et profitent d’un traitement médiatique plus important que les autres, peu importe le médium d’information utilisé. Ainsi, indépendamment des éléments classiques qui déterminent ce qui fait une bonne nouvelle, les événements impliquant des gangs et leurs membres semble recevoir un traitement médiatique particulier.
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Analyse de la couverture médiatique d'un leader émergent : le cas d'André BoisclairLavallée, Hugo 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le rôle que jouent les médias de masse dans la construction de la personnalité publique des nouveaux chefs de partis politiques. Lorsqu’un individu est nommé à la tête d’un parti politique, il est la plupart du temps peu connu du grand public. Or, comme une écrasante majorité de citoyens n’a jamais l’occasion d’entrer en contact directement avec les hommes et les femmes politiques, c’est exclusivement par le biais des médias que la plupart des gens apprennent à connaître leurs représentants politiques – ou ceux qui aspirent à jouer ce rôle. Or les médias ne se contentent pas de répéter ce que les politiciens disent. Les informations qu’ils décident d’inclure dans leurs reportages, les mots qu’ils utilisent et les cadrages qu’ils retiennent contribuent à définir la personnalité des leaders émergents dont ils parlent. Les médias choisissent aussi de mettre l’accent sur certains traits de personnalité et décident d’en ignorer d’autres.
Afin de mieux comprendre ce phénomène, nous avons étudié le cas de l’ex-chef du Parti québécois, André Boisclair. Nous avons cherché à savoir si la couverture dont ce dernier a fait l’objet a été stable ou si elle a suivi certains cycles, et nous nous sommes intéressés aux critères retenus par les médias pour évaluer sa personnalité. Pour ce faire, nous avons étudié le volume, le format, le ton, les objets et les cadrages qui caractérisent la couverture dont a été l’objet André Boisclair à l’antenne de la Société Radio-Canada et du Réseau TVA entre le 4 juin 2005 et le 21 février 2007. Nos conclusions sont à l’effet que la couverture a bel et bien suivi un cycle, et que les critères retenus par les médias sont très similaires à ceux qui sont réputés être importants pour la population dans le choix d’un leader politique. / This thesis focuses on the role played by mass media in the construction of the public personality of emerging leaders. When a political party chooses a new leader, this leader is often known by very few people. Since a majority of citizens rarely has the occasion to interact directly with political figures, it is exclusively through the media that most people are able to get acquainted with those who represent them – and with those who aspire to play that role. But the media do not only repeat what politicians say. The pieces of information they decide to include in their stories, the words they use, and the frames they select contribute to the definition of the public personality of the leaders they talk about. News media also choose to put the emphasis on particular personality traits, and to ignore others.
In order to have a better understanding of this phenomenon, we have studied the case of former Parti québécois leader, André Boisclair. We have tried to determine if the coverage he was object of has been stable over time, or if it has followed cycles, and we have studied the criteria used by the media to assess his personality. To achieve these ends, we have studied the volume, the format, the tone, the objects and the frames, which have characterized the coverage broadcasted on the Canadian Broadcasting Corporation and the TVA Network between June 4, 2005 and February 21, 2007 about André Boisclair. Our conclusions show that the coverage indeed follows cycles, and that the criteria used by the news media are very similar to those which have already been identified as important to the public in the selection of a political leader.
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Analyse de la couverture médiatique d'un leader émergent : le cas d'André BoisclairLavallée, Hugo 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le rôle que jouent les médias de masse dans la construction de la personnalité publique des nouveaux chefs de partis politiques. Lorsqu’un individu est nommé à la tête d’un parti politique, il est la plupart du temps peu connu du grand public. Or, comme une écrasante majorité de citoyens n’a jamais l’occasion d’entrer en contact directement avec les hommes et les femmes politiques, c’est exclusivement par le biais des médias que la plupart des gens apprennent à connaître leurs représentants politiques – ou ceux qui aspirent à jouer ce rôle. Or les médias ne se contentent pas de répéter ce que les politiciens disent. Les informations qu’ils décident d’inclure dans leurs reportages, les mots qu’ils utilisent et les cadrages qu’ils retiennent contribuent à définir la personnalité des leaders émergents dont ils parlent. Les médias choisissent aussi de mettre l’accent sur certains traits de personnalité et décident d’en ignorer d’autres.
Afin de mieux comprendre ce phénomène, nous avons étudié le cas de l’ex-chef du Parti québécois, André Boisclair. Nous avons cherché à savoir si la couverture dont ce dernier a fait l’objet a été stable ou si elle a suivi certains cycles, et nous nous sommes intéressés aux critères retenus par les médias pour évaluer sa personnalité. Pour ce faire, nous avons étudié le volume, le format, le ton, les objets et les cadrages qui caractérisent la couverture dont a été l’objet André Boisclair à l’antenne de la Société Radio-Canada et du Réseau TVA entre le 4 juin 2005 et le 21 février 2007. Nos conclusions sont à l’effet que la couverture a bel et bien suivi un cycle, et que les critères retenus par les médias sont très similaires à ceux qui sont réputés être importants pour la population dans le choix d’un leader politique. / This thesis focuses on the role played by mass media in the construction of the public personality of emerging leaders. When a political party chooses a new leader, this leader is often known by very few people. Since a majority of citizens rarely has the occasion to interact directly with political figures, it is exclusively through the media that most people are able to get acquainted with those who represent them – and with those who aspire to play that role. But the media do not only repeat what politicians say. The pieces of information they decide to include in their stories, the words they use, and the frames they select contribute to the definition of the public personality of the leaders they talk about. News media also choose to put the emphasis on particular personality traits, and to ignore others.
In order to have a better understanding of this phenomenon, we have studied the case of former Parti québécois leader, André Boisclair. We have tried to determine if the coverage he was object of has been stable over time, or if it has followed cycles, and we have studied the criteria used by the media to assess his personality. To achieve these ends, we have studied the volume, the format, the tone, the objects and the frames, which have characterized the coverage broadcasted on the Canadian Broadcasting Corporation and the TVA Network between June 4, 2005 and February 21, 2007 about André Boisclair. Our conclusions show that the coverage indeed follows cycles, and that the criteria used by the news media are very similar to those which have already been identified as important to the public in the selection of a political leader.
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