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Integration of Aboriginal environmental values in forestry : using criteria and indicator frameworks and the experience of a community

Adam, Marie-Christine 01 1900 (has links) (PDF)
Les objectifs autochtones envers la forêt, et leur droit d'accès et de participation dans l'aménagement forestier ont été reconnus comme un droit fondamental. La question n'est plus d'identifier pourquoi mais plutôt comment les ressources et les terres productives comme les forêts peuvent être partagées lorsqu'un intérêt autochtone a été identifié. Plusieurs initiatives existent pour incorporer les valeurs autochtones en foresterie. Toutefois, le sentiment que les causes autochtones sont minimisées et que leur valeurs ne sont pas effectivement considérées persiste parmi les organisations et les communautés autochtones. L'importance de mieux incorporer les valeurs environnementales autochtones se démarque. En explorant les différences autochtones dans les valeurs environnementales et en explorant l'utilisation des outils développés pour intégrer les valeurs environnementales autochtones, cette thèse vise la compréhension des faiblesses dans les efforts d'intégration ainsi qu'une meilleure définition des valeurs environnementales autochtones. Les critères et indicateurs (C&I) ont été l'outil choisi dans cette thèse. Cette thèse explore donc les C&I de l'élaboration à l'utilisation avec une attention particulière pour les cadres de C&I autochtones. Les C&I sont présentement les outils les plus populaires et reconnus dans l'aménagement forestier. Lorsqu'il s'agit de l'intégration des valeurs autochtones, les C&I sont à la fois considérés comme un bon point de départ (milieu) pour discuter des intérêts autochtones mais aussi un moyen qui rend les interprétations holistiques des écosystèmes forestiers et le rôle des façons autochtones difficile à incorporer. Par le biais des C&I cette thèse espère caractériser les valeurs environnementales autochtones en : 1) faisant une revue de la littérature des méthodes utilisées pour incorporer les valeurs autochtones clans les cadres de C&I au Canada; 2) comparant les cadres locaux de C&I autochtones et non-autochtones au Canada; et 3) explorant les objectifs autochtones justifiant l'utilisation de cet outil en interviewant des experts sur la présente utilisation de l'outil. Cette thèse utilise aussi une approche par étude de cas pour mieux décrire des valeurs environnementales autochtones reliées à l'aménagement forestier. Suite à une présentation des changements environnementaux connus associés aux activités forestières dans le territoire autochtone de Kitcisakik, les membres du comité forestier de Kitcisakik ont choisi de discuter et d'élaborer sur les impacts des routes forestières sur leur territoire. En explorant les perceptions autochtones et les impacts des routes, un indicateur souvent utilisé dans l'aménagement forestier, cette thèse explore les diverses dimensions associées aux valeurs environnementales autochtones. D'après les résultats, cette thèse s'est permis l'utilisation de d'autres outils pour aider la compréhension des routes sous l'angle des valeurs environnementales autochtones. Cette thèse a permis d'identifier les faiblesses et les forces dans les C&I ainsi que les valeurs environnementales autochtones que les C&I peuvent révéler. Plus précisément, la révision des cadres de C&I autochtones et les méthodes utilisées pour les élaborer a souligné les difficultés dans la conceptualisation de certains paradigmes autochtones ainsi que des dynamiques socio-environnementales. Les liens entre la culture, la société et l'environnement qui sont importants dans les cultures autochtones sont difficiles à intégrer dans les cadres de C&I. De plus, traduire et intégrer des valeurs autochtones dans le langage et la hiérarchie des C&I peut produire une perte d'information et doit donc être fait avec précaution. Toutefois, malgré que plus de travail soit nécessaire pour incorporer les valeurs autochtones, il existe un consensus que les C&I sont une plateforme efficace pour discuter des valeurs sociales et des connaissances scientifiques associées à l'environnement. Cette revue a permis de souligner que l'élaboration des C&I autochtones a créé un dialogue interculturel entre ceux qui aménagent la forêt et les communautés autochtones. Lorsque les perspectives environnementales autochtones définies dans les cadres locaux de C&I au Canada ont été comparées avec celles provenant des cadres locaux de C&I non-autochtones, différentes valeurs autochtones ont fait surface au niveau des indicateurs. En résultat, les C&I sont capables d'exprimer une différence autochtone dans les valeurs environnementales. La différence était exprimée comme une nuance culturelle surtout associée aux indicateurs de l'accès, de l'esthétique des opérations forestières ainsi que des indicateurs écologiques appartenant aux pratiques traditionnelles. Il est donc important d'inclure les valeurs forestières dans les cadres de C&I parce que : (1) les communautés autochtones ne font pas le partage entre la culture et l'environnement ni entre les valeurs forestières et les conditions forestières ; (2) elles ont un impact sur les stratégies d'aménagement forestier et les décisions qui en résultent; et (3) elles offrent une approche holistique pour la durabilité et un meilleur portrait du contexte local environnemental. Les entrevues avec des experts au sujet de l'utilisation des C&I et les besoins futurs pour les améliorer pour les communautés autochtones a permis d'extraire des objectifs communautaires autochtones qui devraient être explicitement inclus. Ceux-ci comprennent : l'engagement, la représentation, l'accroissement de la capacité et une augmentation de pouvoir. Les experts sont de l'avis que même si l'élaboration des C&I considère les valeurs autochtones, ces valeurs ne sont pas facilement traduites lors de l'évaluation et de l'implémentation de l'aménagement forestier durable (AFD). Les C&I risquent de devenir "un autre point de référence" et pourraient ne pas servir les objectifs forestiers autochtones dans leur territoire. Plus précisément, malgré qu'une augmentation de pouvoir soit une solution clef pour atteindre certains droits autochtones, une occupation autochtone, des opportunités économiques, et le sentiment d'appartenance; le contrôle a émergé comme l'objectif dans ces catégories. En effet, les communautés autochtones veulent pouvoir occuper et accéder à leur territoire et leurs ressources comme ils le jugent nécessaire. Explorer les réactions autochtones face au développement des routes lors d'une étude de cas a permis de caractériser certaines interprétations holistiques reliées aux écosystèmes forestiers. L'accès était une valeur environnementale autochtone importante exprimée en tant que relation complexe inter et intra autochtone ainsi qu'entre autochtones et leur environnement. L'utilisation de la théorie de l'accès a aidé à organiser et décrire les valeurs autochtones face aux routes. Cette théorie perçoit l'accès comme étant une problématique de nature personnelle allant plus loin que le processus d'accès physique aux ressources et que les influences portées par la propriété et les lois. En laissant place à l'expression des valeurs sociales et environnementales, la théorie de l'accès a permis de mieux caractériser les relations socio-environnementales et les dynamiques culturelles associées aux changements causés par les routes. Les valeurs environnementales autochtones exprimées en discutant de l'impact des routes étaient caractérisées par des relations entre la communauté, l'environnement et la culture. Malgré que les réponses fassent allusion aux effets positifs causés par les routes, elles étaient surtout concentrées sur les relations et les liens affectés entre le territoire, l'environnement et les membres autochtones de la communauté. Une autre étude de cas a démontré qu'en utilisant les institutions locales et informelles pour essayer de comprendre les impacts des routes, les caractéristiques des valeurs environnementales autochtones ont été révélées. Les principes communautaires connus dans la communauté et le comité forêt ont été utilisés pour les entrevues ainsi permettant l'expression de l'importance de la culture et de différentes formes de connaissances. En résultat, l'environnement était décrit par les répondants comme étant : une place pour la trappe et la chasse, un habitat pour la faune et la flore, une source de nourriture, une culture, une source pour l'identité et un chez soi, une connaissance spirituelle, une connaissance traditionnelle, une connaissance historique, et importante pour les pratiques traditionnelles et l'art de vivre. De telles références démontrent une association envers l'environnement qui va plus loin que celle de cause à effet entre l'impact des routes et l'environnement pour inclure des interrelations entre la culture, la société et l'environnement. En considérant tous les résultats, il est évident que plus d'efforts sont nécessaires pour améliorer l'efficacité des C&I malgré qu'ils puissent intégrer les valeurs environnementales autochtones. L'intégration de la culture et des dynamiques sociales associées à l'environnement a été soulignée comme ayant besoin d'amélioration. L'interprétation des valeurs autochtones une fois intégrée dans les cadres de C&I a aussi été soulevée comme une problématique à considérer. Dans cette thèse, les perceptions autochtones face à l'accès persistaient comme étant différentes. Les impacts de l'accès ne se limitaient pas aux ressources et aux effets sur celles-ci. Les C&I ont permis d'extraire une compréhension de cette différence autochtone, toutefois c'est en utilisant la théorie de l'accès et en se référant aux institutions informelles et locales qu'une caractérisation de l'accès en tant que valeur environnementale autochtone a été établie. L'accès a été caractérisé par les répondants autochtones comme porteur d'importantes relations dynamiques et sensibles au changement entre les communautés, la culture et l'environnement. Même si les C&I peuvent incorporer les valeurs autochtones, plusieurs méthodes sont nécessaires pour rendre ces relations visibles. Plus d'efforts doivent être consacrés à l'utilisation des institutions autochtones dans le but d'assurer le maintien du contexte culturel autochtone et de leurs objectifs. En explorant et en élaborant sur les valeurs environnementales autochtones, les méthodes utilisées doivent décrire les systèmes sociaux, culturaux et environnementaux tels que l'a démontré la théorie de l'accès. Ce n'est qu'en reconnaissant l'importance que porte la culture pour différencier les valeurs autochtones, que ces valeurs seront bien caractérisées et ainsi intégrées. ______________________________________________________________________________
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Contribution à la définition d'une foresterie autochtone : le cas des Anicinapek de Kitcisakik (Québec)

Saint-Arnaud, Marie January 2009 (has links) (PDF)
Anicinape Akîkak, c'est la « Terre des Algonquins » où le sapin baumier est vigoureux mais où les grands pins blancs ont presque disparu. Comme c'est le cas pour de nombreuses communautés autochtones du Canada, cette « terre indienne » a fait l'objet d'interventions forestières continues depuis la fin du XIXe siècle. Pour les gens de Kitcisakik, les kîckatikweninî, ceux qui coupent les arbres, sont devenus un autre symbole de la colonisation. Entre manâden, leur représentation de la forêt dévastée et minokwa, celle de la belle forêt qu'ils ont perdue, se joue l'avenir de nopimik, la forêt identitaire, lieu de déploiement de la culture anicinape. Partageant les mots, les savoirs, les attitudes, les histoires, mais également les espoirs qui décrivent leur relation à la forêt et à la foresterie, les Anicinapek parlent ainsi d'eux-mêmes et de leur avenir. Si la plupart des aînés de cette petite communauté qui compte aujourd'hui 420 personnes ont travaillé entre les années 1940 et 1970 pour les premières compagnies forestières de l'Abitibi-Témiscamingue, tous diront qu'ils « n'avaient pas pensé » et que « la coupe en Blancs » crée aujourd'hui le « désert » et des « forêts synthétiques ». Confrontés à la dégradation de leur milieu de vie et à l'aliénation culturelle, les gens de Kitcisakik ont voulu se donner les moyens de renégocier l'aménagement de la forêt sur leur territoire ancestral. C'est dans ce contexte que notre équipe interdisciplinaire, composée de biologistes, d'ingénieurs forestiers, d'anthropologues et de spécialistes des sciences de l'éducation, a été invitée à accompagner les Anicinapek dans cette démarche émancipatrice d'appropriation de la problématique forestière. Conjointement avec les membres du Comité Forêt de Kitcisakik et un regroupement de partenaires industriels et gouvernementaux, nous avons mis en place un processus de recherche-intervention collaborative qui s'est articulé autour de la question de recherche suivante: Quels seraient les fondements et les pratiques d'une foresterie dite « autochtone » qui serait adaptée au mode de vie, aux valeurs et aux aspirations des Anicinapek de Kitcisakik? Nous avons développé un projet en quatre volets dont chacun comportait des objectifs scientifiques et des objectifs communautaires. Un volet ethnographique (volet 1) visait la caractérisation du système de représentation anicinape de la forêt et de la foresterie, dans le but d'identifier des critères et des indicateurs de foresterie autochtone. Le deuxième volet était de nature stratégique et visait l'élaboration et la discussion de scénarios d'aménagement forestier pour le territoire de Kitcisakik. Le troisième volet qui sera complété en 2009 permettra de réaliser une synthèse des éléments théoriques et pratiques d'une foresterie autochtone à Kitcsakik. Enfin, l'ensemble du projet s'est articulé autour d'un volet transversal qui visait le renforcement de la dynamique participative et des capacités communautaires en aménagement forestier. Cette thèse présente les résultats du volet ethnographique (volet 1) et du volet transveral de notre projet de recherche. Le volet 1 a permis de clarifier la dimension phénoménologique de la relation Anicinapek/forêt/foresterie. En nous appuyant sur une méthodologie multi-stratégique adaptative, nous avons mis au jour le caractère fortement identitaire et traditionnel du rapport qu'entretiennent les Anicinapek envers la forêt. Nos résultats montrent également que la représentation de la « forêt colonisée » domine le discours des Anicinapek sur la forêt et la foresterie. Les activités des kîckatikweninî sont associées à un ensemble d'éléments représentationnels à connotation fortement négative: menace à la survie culturelle, usurpation du territoire, aliénation, dégradation du milieu de vie et manque de respect. Dans ces circonstances, il était difficile pour les Anicinapek d'imaginer une alternative à la foresterie conventionnelle. Toutefois, la dimension participative et éducative que nous avons développée à travers le volet transversal de la recherche a permis d'accompagner la communauté dans l'élaboration de l'idée d'un « compromis forestier » qui permettrait de cheminer vers la mise en oeuvre d'une foresterie autochtone. Pour donner forme à cette idée, nous présentons ici un cadre anicinape de critères et indicateurs de foresterie autochtone. Cette proposition comprend 5 principes (culturel, éthique, éducatif, écologique et économique) et 28 critères qui pourraient concourir à la mise en oeuvre d'une foresterie plus acceptable pour les gens de Kitcisakik. Cette thèse décrit également les résultats du volet participatif et éducatif, articulé autour d'un cadre de référence en éducation relative à l'environnement. La « communauté d'apprentissage » que nous avons mise sur pied au sein du Comité Forêt a soutenu le développement d'un réel pouvoir-faire à Kitcisakik face aux enjeux forestiers.
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Acceptabilité sociale de l'aménagement forestier écosystémique : le point de vue des Algonquins de Pikogan

Germain, Roxane 05 1900 (has links) (PDF)
Le nouveau régime forestier, qui sera pleinement en vigueur au Québec en 2013, amènera des changements importants dans la gestion des forêts publiques. Parmi ceux-ci figure la mise en œuvre de l'aménagement écosystémique (AE), qui vise à réaliser des coupes qui ressemblent aux perturbations naturelles par leur fréquence, leur sévérité, leur taille et leur répartition spatiale afin de maintenir la biodiversité et les fonctions de l'écosystème, tout en gardant à l'esprit un souci d'acceptabilité sociale et de viabilité économique. Puisque la prise en compte des valeurs autochtones dans le processus décisionnel de gestion des forêts est désormais incontournable, il est impératif de construire les assises de cette nouvelle stratégie d'aménagement en tenant compte du point de vue et des besoins des communautés. Cette recherche participative réalisée avec la communauté algonquine de Pikogan visait donc à vérifier l'hypothèse selon laquelle l'aménagement écosystémique, en s'inspirant de la dynamique forestière naturelle à laquelle la communauté s'est adaptée au fil des siècles, obtiendrait un niveau d'acceptabilité élevé du point de vue autochtone. Les résultats montrent en effet que l'AE semble préférable à l'aménagement conventionnel afin de permettre à la communauté de préserver son héritage culturel et de transmettre ses connaissances traditionnelles. Par contre, l'AE comporte des irritants qui laissent présager que l'approche n'est pas suffisamment adaptée aux conditions locales et qu'elle n'intègre pas adéquatement les valeurs essentielles au maintien de l'identité culturelle de Pikogan. Deux outils d'aide à la décision, soit une carte de zonage du potentiel d'intérêt autochtone et un cadre de critères et indicateurs d'aménagement forestier durable, ont été utilisés dans le cadre de ce projet pour guider la communauté de Pikogan vers des choix d'aménagement éclairés, augmenter l'efficacité des rencontres d'harmonisation des usages autochtone et industriel de la forêt et contribuer au développement des capacités des gens de Pikogan en matière d'aménagement forestier. Puisque le jugement d'acceptabilité est sujet à changement et que ce qui est acceptable aujourd'hui ne le sera pas forcément demain, l'utilisation de tels outils participatifs d'aide à la décision permettra à Pikogan d'évaluer au fil du temps son niveau d'acceptabilité à l'égard des opérations forestières menées sur son territoire ancestral, dans une optique d'aménagement forestier adaptatif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : acceptabilité sociale, autochtones, aménagement écosystémique, outils d'aide à la décision, critères et indicateurs d'aménagement forestier durable, sites d'intérêt autochtone, recherche participative.

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