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Étude de deux cas sur la patrimonialisation de sites sacrés amérindiens au Canada : SGANG GWAAY en Colombie-Britannique et AISINA'PI en AlbertaMorin, Cindy January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire de recherche étudie deux cas de patrimonialisation in situ de sites sacrés amérindiens au Canada, à savoir SGang Gwaay en Colombie-Britannique et Áísína'pi en Alberta, afin de voir notamment comment ces lieux ont été mis en patrimoine, par qui et dans quel contexte. Utilisant entre autres les approches sociologiques et muséologiques, une grande place est laissée à l'étude du discours des acteurs principaux, les instances gestionnaires et les communautés autochtones, de même qu'à l'analyse des moyens mis en place pour faciliter la compréhension des valeurs de chaque site par les visiteurs. Lors des recherches sur le terrain, nous avons cherché à savoir quelle place était laissée aux peuples usagers de tels lieux dans la prise de décisions de toutes sortes, mais aussi quelle importance était accordée aux visiteurs et à l'industrie touristique dans la gestion et l'aménagement du patrimoine autochtone sacré.
D'abord, on trouvera des informations primaires sur les lieux patrimonialisés. Ainsi, une description des caractéristiques géographiques, culturelles et patrimoniales est présentée de même que l'histoire générale et patrimoniale de chacun des deux sites. De manière plus spécifique, c'est en suivant un modèle d'analyse élaboré pour les présentes recherches que l'étude des deux sites choisis s'articule autour de quatre axes principaux: la gestion, la recherche et la diffusion, la conservation et la mise en valeur. Chaque fois, des points positifs et négatifs sont pointés permettant d'arriver à quelques constats généraux présents à la fin des chapitres et à la conclusion finale. D'une manière générale, il semble que SGang Gwaay représente un cas spécial où la cogestion est réelle et où les valeurs sacrées et culturelles dominent les valeurs économiques et touristiques. À Áísína'pi toutefois, c'est assez différent et probablement plus près de la réalité des autres sites patrimonialisés au pays: les Niitsítapis sont consultés graduellement et beaucoup d'installations sont offertes pour les visiteurs. L'implication des Autochtones atteint donc un niveau différent, de même que l'importance du tourisme, car il n'y a pas de système fixe qui guide les gestionnaires et chaque site est géré au cas par cas. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patrimonialisation, In situ, Autochtone, Canada, Gestion.
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Charte de protection de l'habitat traditionnel créole guyanais.Bourgeois, Marc, January 2006 (has links)
Texte remanié de: Magistère--Génie de l'aménagement--École polytechnique de l'Université de Tours, 2006. / Bibliogr. f. 72-73.
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Droit au délogement et protection du patrimoine : Xiangyuan Lu et Gujia Lu, deux projets de rénovation dans la Vieille Ville de Shanghai (2003 - 2009)Zhang, Kai 06 April 2010 (has links) (PDF)
Depuis les années 1990, Shanghai a amorcé une période ultra-rapide de rénovation de son centre ville urbain historique. A première vue, de tels projets de rénovations à grande envergure ont directement engendré la destruction massive de quartiers historiques entiers, et à leur place, un la construction d'ensemble élevés est venue envahir ce même centre ville. Avec cette mutation du paysage urbain ont eu lieu les travaux de relogements des habitants initiaux des vieux quartiers, en même temps que l'arrivée de nouveaux habitants de classes sociales élevés. Comment est-ce que sous un régime politique socialiste, les autorités publiques ont été amenés à autoriser la réalisation répétitive de telles absurdités urbaines? Comment est-ce que ce régime qui gouverne les projets de rénovation des vieux quartiers va-t-il influencer l'espace urbain historique de la ville, ainsi que ses structures sociales? La présente recherche propose de décrire et d'analyser l'évolution de deux projets de rénovations urbaines au sein de la Vieille Ville de Shanghai, à partir de l'observation des dynamiques microsociologiques sur les deux quartiers concernés durant six années consécutives. Il s'agit des deux quartiers avoisinants de Xiangyuan Lu et Gujia Lu au sein de la Vieille Ville de Shanghai, le premier étant réalisé par un promoteur immobilier public, tandis que le second par un promoteur immobilier privé. Cette recherche a pour objet principal l'analyse des rôles des divers acteurs impliqués dans ces deux projets, à savoir les autorités municipales, les promoteurs immobiliers, les habitants, et les professionnels concernés, ainsi que les interactions entre ces acteurs. La recherche va ainsi comparer ces projets au niveau de leur mise en œuvre car par deux types de promoteur immobilier intrinsèquement différents, et tenter de dévoiler quelles sont les raisons initiales derrière de telles mutations contradictoires au niveau de l'ancien espace urbain, et au sein des structures sociales de ces anciens quartiers. Les six années d'historique de ces deux projets coïncident justement avec une période de transition de la gestion de l'urbanisme à Shanghai, où de nouvelles politiques de délogement, de planification urbaine et de logement sont apparus, en même temps que plusieurs événements importants qui ont grandement influencé le régime qui gouvernait les projets de rénovation des anciens quartiers. En d'autres termes, la société contemporaine a pu faire part de ses réactions vis-à-vis de ces diverses situations contradictoires lors des rénovations des anciens quartiers, obligeant ainsi l'Etat et les autorités compétentes à devoir réformer le régime actuel. Les mutations qu'ont vécues ces deux projets, ainsi que la lenteur à laquelle ils ont été mis en œuvre, font que les deux quartiers concernés sont toujours dans une situation stagnante difficile, où les chantiers de construction n'ont même pas pu encore débuté. Une telle image d'immobilité semble même remettre en cause la réputation de la " vitesse chinoise " en matière de construction moderne urbaine: pour les projets rénovation d'anciens quartiers, les choses ne dérouleraient plus beaucoup moins de facilité. Un autre objectif de cette étude, est de tenter, à travers l'analyse de tels processus de mutations, en observant ces différentes manières dont les promoteurs immobiliers et autorités municipales ont chacun gérer ces processus, de dessiner une nouvelle trajectoire plausible pour les futures projets de rénovations de quartiers historiques à Shanghai. Dans cette thèse, j'ai interprété le terme " délogement " mais pas " relogement " pour traduire le processus de " Dongqian " (动迁). J'ai d'abord beaucoup hésité entre " relogement ", " déplacement " et " expulsion ". La difficulté réside dans la différence entre deux objets dans un processus de " Dongqian ", y compris les logements à acquérir (à démolir ou à réutiliser après) et les habitants à déplacer. Les interventions qui concernent ces deux objets sont également totalement différentes entre elles. Il me faudrait trouver un mot concernant non seulement l'acquisition du logement avec négociations de compensation entre le promoteur et les habitants ayant un droit de propriété ou d'usage, mais concernant aussi le relogement immobilier ou financier. J'ai donc utilisé le terme " délogement " pour essayer de combiner les sens de " démolition ", de " déplacement " et de " relogement ". Il est vrai que dans la plupart des cas de rénovation urbaine en Chine, la proportion des bâtiments à conserver et à réutiliser est très faible. La démolition et la reconstruction sont des actions majeures d'un " Dongqian ".
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Le patrimoine de proximité en contexte urbain comme nouvel espace d'identification collective : le cas de la rue Saint-Malo à BrestBreton, Marie-Ève 02 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche est une étude de cas qui a pour objectif de faire ressortir les logiques d'appropriation à l'origine de la mise en patrimoine de la rue Saint-Malo à Brest dont la singularité témoigne d'une modification en cours de l'espace de référence identitaire. Ces logiques d'appropriation constituent autant de stratégies d'identification grâce auxquelles une collectivité se fait jour dans le patrimoine. Pour ce faire, nous avons reconstitué, par l'intermédiaire d'une méthode historico-interprétative, cette patrimonialisation de la proximité que nous voulions comme objet d'étude afin d'interroger, sur le temps plus ou moins long de l'histoire de la rue Saint-Malo, les logiques d'appropriation à l'œuvre et ce faisant, de mettre en lumière la spécificité de la reconfiguration des rapports identitaires en lien avec leur contexte d'énonciation, confirmant par là même la particularité des identités qui s'inscrivent dans un temps et un espace spécifiques. L'étude de la rue Saint-Malo s'avère d'autant plus intéressante que le contexte dans lequel elle s'insère en fait un lieu unique en tant que plus vieille rue conservée de Brest; les identités qui y prennent forme sous-tendent des logiques d'appropriation singulières à l'échelle du territoire urbain parce qu'elles se réfèrent à un cadre bâti tout aussi singulier qui en facilite la lecture. C'est ainsi que nous soutenons l'hypothèse selon laquelle le patrimoine de proximité permet de lire la recomposition des identités collectives locales par l'intermédiaire des logiques d'appropriation qui contribuent à sa production. Cette étude, qui s'intéresse plus largement à la production des identités collectives locales en contexte urbain à travers l'analyse et l'interprétation de la patrimonialisation qui en permet le dévoilement, souhaite mettre l'accent sur les relations quotidiennes qu'entretiennent les collectivités locales avec leur cadre de vie et, plus spécifiquement, avec ce que nous qualifions de patrimoine de proximité, patrimoine qui a ceci de particulier qu'il met en scène des individus qui déterminent à l'échelle locale les représentations dont il est nécessaire d'assurer la protection. Face à la complexification croissante des interventions publiques rendues nécessaires par la multiplication des patrimoines et la diversité des représentations identitaires, cette perspective heuristique sur la production du patrimoine de proximité vise le développement de nouveaux outils de compréhension mieux adaptés à l'appréhension de ce qui fait la spécificité de ce patrimoine et ce, de manière à orienter de nouvelles interventions en matière de sauvegarde du patrimoine plus sensibles aux collectivités locales.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : patrimoine de proximité, identités collectives locales, logiques d'appropriation, patrimonialisation, local, cadre bâti, cadre de vie, rue Saint-Malo, Brest.
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La conservation du patrimoine des sociétés touarègues du Sahara algérien et le tourisme écoculturel : critique des politiques culturelles de l'UNESCOArcand, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose un regard critique sur les nouvelles politiques de sauvegarde et de promotion de la diversité culturelle de l'UNESCO dans les pays en voie de développement plus particulièrement sur le concept de « tourisme écoculturel », Ces politiques ont pour particularité de faire du patrimoine culturel matériel et immatériel des communautés indigènes du sud un véritable outil de « développement » par l'entremise d'un projet de développement touristique. En se basant sur un projet de développement destiné à préserver le patrimoine culturel des communautés touarègues d'Algérie, Le Sahara des cultures et des peuples nous cherchons à démontrer les différents types de contraintes qui empêchent la réalisation de la mission que s'est donnée l'UNESCO. Le premier faisceau de contraintes découle de la nature autoritaire de l'État algérien qui a pour effet de court-circuiter les moyens proposés par l'organisation qui permettraient aux touaregs de prétendre à une certaine forme d'autonomie économique et politique. Nous croyons que le nationalisme algérien rend impossible toute prise en compte réelle de la volonté de ces sociétés ce qui contredit l'un des critères fondamentaux de la réussite du projet, c'est-à-dire la participation des communautés culturelles concernées. Le deuxième faisceau de contraintes a trait à la promotion de l'industrie touristique comme moyen de préserver le patrimoine culturel. En ce domaine, nous soutenons que la position de l'UNESCO fait abstraction des rapports de domination entre les communautés réceptrices du sud et les pays du nord. Selon nous, le fait de soumettre le patrimoine culturel de ces communautés aux attentes des touristes étrangers contribue à une extériorisation et à une « folklorisation » encore plus grande du patrimoine culturel des sociétés touarègues d'Algérie. Cette marchandisation du patrimoine témoigne d'une transformation de la philosophie de l'Organisation qui semble vouloir se conformer de plus en plus au discours d'autres organisation chargées des questions de développement dont la principale est la Banque Mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Algérie, Développement, Patrimoine culturel matériel et immatériel, Tourisme, Touareg, UNESCO.
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Étude historique, analyse architecturale et évaluation patrimoniale des lieux de culte de l'arrondissement de VerdunParent, Mario 07 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'évaluation patrimoniale des lieux de culte encore en activité situés sur le territoire de l'arrondissement de Verdun, à Montréal. L'originalité de ce travail repose sans doute sur l'exercice de comparer les uns aux autres des bâtiments religieux implantés sur un territoire ayant une forte cohérence historique et spatiale. Dès lors, les lieux de culte de Verdun occupent une position privilégiée dans la trame urbaine et la valeur de ce patrimoine de proximité ne se limite pas qu'à son architecture, mais concerne également sa signification dans le paysage construit. Constituant un corpus de savoirs qui permet, d'une part, une meilleure connaissance de ces référents identitaires dans le paysage construit et, d'autre part, une plus grande compréhension de leur parcours historique et culturel dans le développement de Verdun, cette étude pertinente, sur les plans social, culturel et économique, pourra dès lors participer à éclairer la sélection patrimoniale de ces bâtiments, dans un contexte où les propriétaires peinent déjà à les maintenir en état, par manque de ressources, tant humaines que financières. La position qu'occupe chacun de ces lieux de culte ne peut être comprise par la seule lecture de la hiérarchisation régionale effectuée par le Conseil du patrimoine religieux du Québec en 2003, laquelle sous-estime fortement leur signification patrimoniale locale. Doublée d'une étude historique et architecturale, la hiérarchisation patrimoniale proposée ici permet de mieux anticiper la sélection des bâtiments qui devraient être conservés ou non, en partie ou en totalité. Cette étude se situe par ailleurs dans un contexte de grande activité immobilière. En effet, depuis le début du XXe siècle, 13 lieux de culte ont été démolis et six ont déjà été convertis ; certains sont actuellement à vendre et d'autres sont sérieusement menacés. Après avoir perçu une certaine indifférence quant au sort réservé à quantité de bâtiments qui auraient pu être préservés et convertis, au nom du patrimoine, par les autorités de cette ancienne ville autonome, cette étude contribue ainsi à la prise en charge de ces référents identitaires par les autorités verdunoises qui ont, jusqu'ici, misé sur une approche de développement local, mais sans tenir compte de la forte charge symbolique des nombreux lieux de culte de la région, et ce, bien que la Ville de Montréal ait désigné en 2005 la quasi-totalité du territoire de l'arrondissement « secteur de valeur exceptionnelle » et reconnu 15 de ses lieux de culte. Devant ce constat, il semble urgent de faire connaître à la population civile et aux autorités les lieux de culte les plus précieux de Verdun afin d'en perpétuer la mémoire et le rôle essentiel dans l'histoire de l'arrondissement, avant qu'ils ne disparaissent définitivement du paysage.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Verdun, île des Sœurs, lieux de culte, église, patrimoine, évaluation patrimoniale
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Des sites historiques inscrits par l'Unesco et leurs politiques patrimoniales. L'exemple de Porto, de Lyon et de VéroneDelayer, Maxime 20 October 2007 (has links) (PDF)
Les exemples prouvant l'attachement de notre société à son passé ou à son patrimoine se multiplient. Le label UNESCO, plus haute distinction internationale pour un bien naturel ou culturel, reflète cette volonté d'entretien et de transmission de notre héritage. Cette thèse propose d'analyser et de comparer les politiques patrimoniales de trois villes inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO : Porto, Lyon et Vérone. Il s'agit de comprendre comment ces cités, que rien a priori ne prédestinait à une telle reconnaissance internationale, ont fait d'une ressource héritée un pôle d'excellence fondamental susceptible d'apporter des solutions équilibrées pour un développement global durable.
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La protection du patrimoine culturel au Congo / The protection of cultural heritage in CongoKianguebeni, Ulrich 07 July 2016 (has links)
Le droit du patrimoine culturel congolais est un droit récent en raison du jeune âge de ses outils juridiques. En effet, ce droit s’est largement inspiré du système français à travers l’application, au Congo, de la législation française avant l’indépendance. Instituée dans un contexte historique particulier, la conception congolaise du patrimoine est une émanation des administrateurs coloniaux et missionnaires français. Cette conception est essentiellement basée sur l’adoption des valeurs culturelles françaises car la France en tant que métropole a institué l’application de sa législation dans les colonies. Cependant, cette application n’a pas été suivie d’effet au Congo en raison de l’absence du patrimoine au sens occidental. Avec l’indépendance en 1960, la nouvelle élite congolaise, issue des écoles françaises, a opté pour un mimétisme juridique et institutionnel. Les premiers textes à illustrer ce mimétisme ont été la loi 32/65 du 12 août 1965 donnant à l’Etat la possibilité de créer des organismes tendant au développement de la culture et des arts et le décret 68-45 du 19 février 1968 fixant les modalités d’application de la loi 32/65 du 12 août 1965. Ce mimétisme a révélé des lacunes en raison de la non prise en compte des réalités socio-culturelles congolaises. Dès lors, on a assisté, à la fin des années 1970, à une tentative d’élargissement de la conception du patrimoine avec la prise en compte de la conception traditionnelle à travers notamment l’affirmation de l’identité culturelle congolais. De nos jours, le Congo marque un grand intérêt à la protection du patrimoine par les politiques de développement culturel et par l’adoption deux textes majeurs : la loi n°8-2010 du 26 juillet 2010 portant protection du patrimoine national culturel et naturel et la loi de n°9-2010 du 26 juillet 2010 portant orientation de la politique culturelle au Congo. Une démarche supplémentaire qui illustre la marche vers la protection du patrimoine culturel bien que celle-ci soit encore embryonnaire et présente beaucoup d’insuffisances. Cependant, il convient de noter que la protection du patrimoine culturel connaît beaucoup de difficultés, lesquelles sont liées aux ressources humaines aux ressources financières. C’est pourquoi ce travail propose des mesures et initiatives en faveur d’une protection et d’une gestion efficaces du patrimoine culturel au Congo. / Congolese cultural heritage law is recent due to the young age of legal tools. In fact, this law that is inspired by French law because of cultural assimilation from French colonization. Instituted in a particular historical context, current conception of cultural heritage in Congo has been an emanation of colonial administrators and missionaries. This conception is essentially based in French cultural values. As a metropolis, France instituted the application of its laws in the colonies. An application not followed of actions because of the lack of heritage in the western understanding in Congo. When Congo got its independency in 1960, new Congolese elite graduated in French schools opted for a legal and institutional imitation to rule the State but also to protect cultural heritage. Consequently, first laws that illustrate this imitation are the Law 32/65 of August 12th 1968 providing the state with the possibility to create organs to develop culture and arts and the Decree 68-45 of February 19th 1968 fixing the operation procedures of the Law32/65 of August 12th 1968. This imitation revealed gaps because Congolese social and cultural conditions have not been taken into account. Therefore at the end of the 1970’s, there has been an attempt to come back to the traditional conception of cultural heritage, with for example the affirmation of Congolese cultural heritage. Congo still emphasizes this interest for the protection of cultural heritage by cultural development policies and adoption of two laws: the Law N°8-2010 of July 26th 2010 on the protection of national cultural and natural heritage and the Law N°09-2010 of July 26th 2010on the orientation of cultural policy in Congo. This is an additional walk towards the protection of cultural heritage, although this is still embryonic and very insufficient. However, it must be stressed that protection of cultural heritage encounters many difficulties linked to human and financial resources. This is why this work proposes some measures and initiatives in favor of an effective protection and management of Congolese cultural heritage.
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Le patrimoine culturel entre le national et le local : chances et limites de la décentralisationIogna-Prat, Paul 03 June 2009 (has links) (PDF)
Préoccupation du pouvoir politique depuis la Révolution française, le monument historique est au service de la construction de la Nation.L'Etat impulse, sous la Monarchie de Juillet, une véritable politique publique animée par une administration spécifique dotée de moyens financiers et d'un corpus législatif et réglementaire. Cette politique a conduit à une véritable étatisation du patrimoine culturel à travers les monuments historiques, les monuments naturels et les sites, puis le patrimoine urbain (secteurs sauvegardés). Cette centralisation étatique a rapidement montré ses limites et ses lacunes : l'importance des moyens financiers nécessaires et la lourdeur de l'action étatique ont alors poussé à rechercher d'autres voies. L'ampleur de la tâche, sans cesse accentuée par l'élargissement du champ patrimonial, et l'émergence du principe de subsidiarité, ont conduit l'Etat à associer les collectivités territoriales à cette mission d'intérêt public, puis à organiser progressivement certains transferts de compétences. Les collectivités territoriales ont également pris conscience de l'importance de leur patrimoine comme symbole identitaire et source de développement. Dans le même temps les citoyens en ont mesuré l'intérêt dans leur environnement quotidien. Dans cette évolution qui amène l'Etat à se recentrer sur ses fonctions régaliennes et les collectivités territoriales à assumer des responsabilités patrimoniales, l'équilibre demeure difficile à trouver, d'autant que l'exigence de démocratie participative implique d'associer plus étroitement les citoyens à cette politique publique patrimoniale.
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Sfide e opportunità per la tutela del patrimonio urbano nel XXI secolo : città storica e sostenibilità. Dall’esperienza francese al caso di Parigi. / Défis et opportunités pour la protection du patrimoine urbain au XXI siècle : la ville historique au prisme de la durabilité. De l'expérience française au cas de Paris / Challenges and opportunities for urban heritage conservation in the XXI century : historic cities and sustainability. From the French experience to the Paris caseAppendino, Federica 30 November 2017 (has links)
L’analyse des processus qui définissent la durabilité urbaine est au centre du débat actuel concernant le développement futur des villes. Dans ce contexte général que nous définissons de " course à la durabilité ", la ville historique se trouve simultanément confrontée à deux impératifs majeurs : d’un côté assurer la réalisation des objectifs du développement durable, de l’autre assurer la protection du patrimoine urbain.À partir de ces éléments, la thèse interroge la relation entre développement durable et protection du patrimoine urbain, à la fois d’un point de vue théorique et pratique, en posant la question de recherche suivante : dans quelle mesure la ville historique peut-elle devenir une ville durable tout en sauvegardant son patrimoine ? La recherche se divise en trois parties : une première partie consacrée aux aspects théoriques et épistémologiques, ayant pour but d’organiser et de rendre convergente la production scientifique actuelle, abondante mais sectorielle, de ces deux impératifs ; une deuxième partie de transposition du débat théorique international au contexte français, qui nous a permis d’évaluer la possibilité d’intégration des politiques de durabilité et de protection du patrimoine ; enfin, une troisième partie, plus opérationnelle, qui explore nos questionnements et hypothèses par l’étude détaillée de trois cas parisiens emblématiques. En démontrant que la durabilité est appelée à modifier les équilibres de la protection du patrimoine urbain, la thèse propose des éléments de réponse pour que ces deux impératifs puissent s’articuler et être mieux intégrés dans les politiques urbaines des villes historiques. / Over the past few decades sustainability concerns have gained central importance in the contemporary debate about the future development of cities. In this worldwide context a particular category of cities is suffering from pressures never seen before: the historic urban landscape, where urban conservation strategies must be integrated within the larger goals of overall sustainable development.In this frame, certain questions emerge: is it possible that sustainable development aims coexist with the principles of urban heritage preservation? What could it be the connection between urban heritage and sustainable development? How urban conservation can open up to sustainability, while keeping intact tangible and intangible values and heritage?Recognizing sustainability as a primary challenge that urban conservation faces, the thesis is divided in three parts: the first part is dedicated to the literature review, in order to converge the actual scientific production, abundant but sectorial; starting from an international perspective, the second part focuses on the French case study, reviewing the influence of national legislation concerning planning and environment, which includes sustainability aims, on urban conservation tools; lastly, the third part analyses critically the case study of Paris, emblematic to demonstrate the possible adaptation of urban conservation tools in order to take into account sustainability aims.The research finds that an integrated approach appears to be necessary, both at theoretical and operative level, and some first stage answers had been provided in this direction.
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