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Gestion des déchets et inégalités environnementales et écologiques à Lima : entre durabilité et vulnérabilité.

Durand, Mathieu 02 December 2010 (has links) (PDF)
La gestion des déchets dans les métropoles d'Amérique Latine (déchets solides et eaux usées) s'effectue le plus souvent au détriment des populations les plus vulnérables. Elles ont moins facilement que les autres accès aux services de collecte et elles sont plus fréquemment exposées aux nuisances des déchets collectés dans le reste de la ville. Si ces villes, telles que Lima au Pérou, ont grandement amélioré la gestion de leurs déchets au cours des dernières décennies, les inégalités restent importantes. Elles sont qualifiées d'inégalités « environnementales » concernant la réception de "bien" et de "maux" environnementaux, ou d'inégalités « écologiques » lorsque l'on prend en compte l'empreinte écologique des habitants. Dans tous les cas, ces deux inégalités se renforcent mutuellement en défavorisant bien souvent les mêmes populations. Elles sont interprétables à travers le prisme des transferts de risques et des différentiels de vulnérabilité, qui, s'ils étaient davantage pris en compte, permettraient d'améliorer la gestion des déchets en diminuant les vulnérabilités à différentes échelles et en allant vers plus de durabilité.
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La mobilité durable en zone urbaine : efficacité et perspectives des politiques d'environnement

Bulteau, Julie 03 April 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse contribue à la réflexion sur les politiques économiques de transport durable pour les voyageurs en zone urbaine. L'intérêt est d'utiliser les instruments de l'économie de l'environnement et de les appliquer à l'économie des transports. La comparaison du péage urbain et du système de permis d'émissions négociables (PEN) est au cœur de la thèse. Une première partie présente l'état des connaissances et une seconde est consacrée au développement de modèles microéconomiques. Par la première approche, nous dressons un bilan sur l'efficacité, les expériences, la pertinence des modélisations des deux outils, et les mettons en parallèle. L'objectif de la première partie est de déterminer si un outil est plus efficace que l'autre pour accéder à une mobilité durable. Il apparaît que d'un point de vue théorique, aucun instrument ne domine l'autre. La seconde partie est axée sur la modélisation. Nous apportons des extensions au modèle de file d'attente classique afin que l'outil du péage urbain soit mieux adapté à la problématique de transport durable. Le coût environnemental de l'automobile et l'intégration d'une politique modale incitative constituent nos deux apports. Ensuite, nous développons une modélisation originale du système de PEN pour les automobilistes d'une ville. Les résultats de nos modélisations, complétées par des simulations numériques, montrent la faisabilité et l'efficacité des deux instruments. Il faut souligner le rôle important de certaines variables, dont la valeur du temps, les coûts fixes des transports collectifs et la connaissance du dommage environnemental, qui influencent la réussite de ces outils.
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La transcription des préceptes du developpement durable au sein des villes camerounaises : cas des villes de Douala et Yaoundé : quel modèle de durabilité ? / Transcription precepts of sustainable development in Cameroonian cities : case study of Douala and Yaoundé : which model of sustainability?

Tandzi Limofack, Carine 29 June 2018 (has links)
Les villes Africaines connaissent de multiples transformations liées à la recherche d’un développement économique, à l’intégration mondiale des préoccupations environnementales, à la recherche d’une unité nationale et d’une cohésion sociale. Toutes ces dynamiques attirent de plus en plus les populations des campagnes vers la ville et favorisent ainsi une urbanisation rapide. L’une des conséquences est l’étalement urbain qui s’accompagne de la bidonvilisation c'est-à-dire de la juxtaposition de quartiers précaires. Au Cameroun, les documents de planification urbaine ne sont pour la plupart établis qu’après appropriation de l’espace par les populations. Cela questionne principalement la capacité des acteurs institutionnels en charge de la gestion de ces villes à développer des stratégies d’anticipation dans les allocations foncières. Pourtant, ces villes dont les plus importantes sont Yaoundé et Douala, ont pour principaux enjeux : la consolidation d’une planification retardataire et la transcription des préceptes du développement durable au sein de leurs aménagements. Cependant, il subsiste dans cette mouvance une rupture idéologique entre les visions stratégiques d’aménagement urbain portées par les pouvoirs publics (l’Etat) et les pratiques urbaines locales issues des populations (citadins) dont les attentes sont autres. Les formes d’appropriations traditionnelles différentes de ces dernières créent une impression de ruralité urbaine rejetée pour les pouvoir publics qui ne désirent pour toute urbanité que celle portée par la communauté mondiale, influencée par les préceptes du développement durable. Cette rupture selon notre analyse est celle qui donne aux villes camerounaises une segmentation morphologique. Aussi, l’influence occidentale n’est maintenue qu’aux travers des aides financières et parfois techniques, c'est-à-dire que la motivation première des Etats Africains, en situation de précarité financière depuis la crise des années 80, par rapport à leur inscription aux préoccupations environnementales mondiales repose sur la notion d’aide au développement : sur la croyance africaine à l’Occidentsauveur. Il est donc question de savoir quelle durabilité est à l’œuvre au Cameroun : quels acteurs pour quelle ville durable ? / African cities are currently at the heart of many transformations as a result of political dynamics, the search for economic development, the global integration of environmental concerns, the quest for national unity and social cohesion. All these dynamics attract more people from the countryside to the city and thus promote rapid urbanization. This results to urban sprawl and shantytowns which are the juxtaposition of precarious neighborhoods. This mainly questions the capacity of the institutional actors in charge to develop strategies of anticipation in land allocations. The biggest cities (Yaoundé and Douala) of the countryoscillate between the consolidation of an outdated urban planning and the transcription of the sustainable development precepts. However, there remains in this movement an ideological break between the strategic visions of urban development carried by the public authorities (the State) and local urban practices from (urban) populations whose expectations are different. Different forms of traditional appropriation of the latter create an impression of urban rurality shocking the public authorities who desire the world community largely influenced by the precepts of sustainable development. This break according to our analysis, gives to theCameroonian cities, although influenced by the precepts of sustainable development, a morphological segmentation. Also, Western influence is maintained only through financial and sometimes technical aid, meaning that the primary motivation of African states, in a situation of financial precariousness since the crisis of 80s, compared their inclusion in globalenvironmental concerns based on the notion of aid: the African belief in the West-savior. It is therefore important to know the type of sustainability in Cameroon: Which actors for which sustainable city ?
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L'URBAIN, L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN FRANCE Essai d'analyse – Revue Urbanisme - 1964-2000

RAFFAUD, Fanny 19 December 2003 (has links) (PDF)
Les thématiques du développement durable sont croisées aux interrogations et aux préoccupations de l'urbanisme. Il s'agit d'une part de retranscrire l'évolution des idées concernant l'urbanisme au Xxème siècle et leur rapport avec une approche environnementale et d'autre part de réfléchir sur les métiers de l'urbanisme et sur leurs systèmes de formations. Pour ce faire, le terrain d'investigation et la source principale retenus sont des articles de la revue Urbanisme recensés sur la période 1964/2000. Il est question d'y identifier des éléments pouvant se rapporter à la durabilité et de repérer les interrogations relatives à la définition d'un métier.
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Le développement durable : penser le changement ou changer le pansement ? : bilan et analyse des outils d'évaluation des politiques publiques locales en matière de développement durable en France : de l'émergence d'un changement dans les modes de faire au défi d'un changement dans les modes de penser

Boutaud, Aurélien 14 February 2005 (has links) (PDF)
C'est dans le contexte international d'emergence d'un conflit entre les préoccupations d'environnement et de développement que la notion de développement durable est apparue. L'histoire de ce concept peut ainsi être relue à travers le prisme des théories de la négociation : le développement durable nous apparaît alors comme la tentative de formulation, au plus haut niveau international, d'une valeur nouvelle dont l'objet serait la réconciliation entre des exigences de protection de l'environnement et de développement socio-économique (équivalant à ce que les théoriciens de la négociation appellent une approche gagnant-gagnant, ou un jeu à somme positive, entre environnement et développement). Mais s'il apparaît que le concept de développement durable a effectivement été construit dans une logique coopérative, force est de constater que, tant au niveau local que global, l'appropriation du développement durable par les différents acteurs revêt toutes les formes d'une appropriation compétitive : Etats, entreprises, ONG, collectivités locales, économistes ou écologistes se réclament aujourd'hui du développement durable sans pour autant en donner une définition et un contenu identiques. Les débats sur la soutenabilité ± faible (approche néoclassique) ou ± forte (approche écosystémique) illustrent bien cette lutte d'appropriation . C'est précisément dans ce contexte conflictuel qu'il convient de mettre en perspective la question de l'évaluation du développement durable. En effet, ces démarches normatives disposent d'un fort pouvoir d'appropriation en cela qu'elles permettent de rigidifier un concept souvent considéré comme mou . Elles sont, de ce fait, au cœur d'un débat à la fois technique et idéologique fort. Au niveau local, et concernant plus particulièrement les domaines de l'urbanisme, il est intéressant de constater qu'un même schéma s'est dessiné : la notion de ville durable a émergé elle aussi dans le contexte d'une remise en cause par les mouvements de l'ecologie urbaine de la pensée urbanistique moderne. De la même manière que le développement durable est apparu comme une tentative de réconciliation entre environnement et développement, la ville durable semble progressivement se dessiner sous les contours d'une alternative entre la ville écologique (utopique) et la ville moderne, voire sur-moderne (bien réelle). Du fait de leur capacité d'appropriation, certains outils d'évaluation développés par des collectivités locales nous permettent ainsi de cerner ce que les acteurs publics locaux entendent précisément par développement durable ; leur analyse tend à confirmer la tendance des acteurs publics à se servir du développement durable comme élément de conciliation interne entre des intérêts parfois divergents. La question de la prise en compte des intérêts des générations futures et des autres territoires semble par contre plus difficile à appréhender. L'analyse, dans un seconde temps, des contextes dans lesquels ces outils sont généralement utilisés et développés montre par ailleurs un phénomène intéressant : le développement durable est le plus souvent considéré comme une approche technique, déléguée par le politique aux services opérationnels, qui sont alors chargés a posteriori de rendre durables les décisions prises. Ces grilles de questionnement ou d'analyse des projets butent ainsi sur le problème de la prise en compte des préoccupations du développement durable au plus haut niveau des prises de décision : le niveau politique. létude plus spécifique du cas de la Communauté urbaine de Lyon permet de valider certaines de ces hypothèses. Au final, la difficulté d'appréhension de certains enjeux du développement durable par les sphères politiques et administratives interroge sur la capacité des systèmes démocratiques à répondre à ces nouveaux problèmes. La durabilité, en particulier, semble devoir faire éclater le cadre spatial et temporel dans lequel a traditionnellement été défini l'intérêt général. En imposant d'introduire dans la définition de cet intérêt général la prise en compte des intérêts de nouveaux acteurs non représentés (générations futures, autres territoires), la durabilité ne finit-elle pas par questionner les bases mêmes du fonctionnement des démocraties modernes ?
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Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et développement durable en France : enseignements à partir des cas grenoblois et montpelliérain / Non communiqué

Moscarelli, Fernanda 01 July 2013 (has links)
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) est l’instrument central de l’aménagement communautaire urbain français, qui associe le rôle d’assemblage de plusieurs politiques sectorielles et de coordination multi-scalaire aux objectifs de conception de villes durables. Il est donc souhaité que les SCoTs soient capables : a) d’améliorer les procédures par l’instauration de territoires de planification mieux adaptés aux enjeux, b) d’élargir le dialogue entre acteurs et société civile et, finalement c) d’agir pour la « soutenabilité » des villes. Ainsi, les enseignements tirés de ce travail concernent à la fois la traduction du référentiel « ville durable » et l’analyse des modalités de création de la décision par les acteurs lors de l’élaboration des SCoTs. Ces analyses, réalisées à partir de deux cas (la communauté d’agglomération de Montpellier CAM et la région urbaine grenobloise RUG), s’appuient sur l’étude du contenu des deux SCoTs ainsi que d’autres sources documentaires, sur des entretiens avec des acteurs et sur l’observation des ateliers de travail et réunions délibératives lors de l’élaboration du document. Cette étude met en évidence la constitution d’une vision planificatrice à une échelle plus large que celle traitée par la planification antérieurement, une meilleur prise en compte des enjeux environnementaux et une meilleure maîtrise de l’étalement urbain par les deux SCoTs, agissant pour la construction de villes plus durables. Cependant, les SCoTs sont différents quant à la construction du périmètre de projet, plus cohérent et durable dans la RUG que dans la CAM, et quant à leur équilibre démocratique lors de la prise de décision. Cela est dû à leurs contextes particuliers, qu’influent autant, ou même plus, que les SCoTs, dans l’efficacité de l’action publique. / The Territorial Coherence Plan (Schéma de Cohérence Territoriale - SCoT) is the central French urban planning instrument of intercommunity, which combines the management of several sectorial policies and multi-scalar coordination with the objectives of designing more sustainable cities. Therefore, the SCoTs are expected: a) to help improving the planning procedures through the institution of better adapted territories to challenges, b) the dialogue between actors and civil society and, finally, c) to act for the sustainability of cities. Thus, the lessons learnt from this work relate to the translation of "sustainable city" reference system and analyzes the decision making process by stakeholders during the development of the SCoTs. These analyzes, carried through two study cases (the urban intercommunity of Montpellier “Communauté d’agglomération de Montpellier CAM and the urban region of Grenoble “region urbaine grenobloise” RUG), are based on the analysis of the content of two Scots and other documentary sources, on interviews with actors and on observation of workshops and deliberative meetings during the development of the document. This study highlights the development of a planner based on a larger planning scale vision, the better consideration of environmental issues and control urban sprawl by two SCoTs, acting for building more sustainable cities. However, the SCoTs are different relating to the construction of the project perimeter, more coherent and sustainable in the RUG than in the CAM, and relating to their democratic balance in decision-making. This is due to their specific contexts that sometimes become more influential than the Scots, in the effectiveness of public action.
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Promoteurs immobiliers privés et problématiques de développement durable urbain / Private developers and problems of urban sustainable development

Taburet, Aurélien 03 December 2012 (has links)
Alors même que les grandes priorités de la question du logement (loger, construire et habiter différemment, habiterl’existant, crises et contraintes) tendent à converger et à s’agréger à la charnière du changement de siècle, de nouvellesproblématiques, regroupées sous celle plus globale du développement durable, émergent et (ré)interrogent la productionde la ville. Les promoteurs immobiliers privés sont alors interpellés et mobilisés afin de répondre à cette nouvelleproblématique qui devient même prescription à la suite du Grenelle de l’environnement (2007). Les problématiquesde la durabilité proposent dès lors aux acteurs privés de la fabrique urbaine de se projeter sur une ligne de déclinaisonlogement-bâtiment-quartier-ville et à y opérer des allers-retours afin de répondre à la transversalité des composantes dela durabilité. D’un premier temps consacré au traitement énergétique du bâtiment et de son enveloppe, des promoteursse positionnent peu à peu à l’échelle du quartier durable et de la ville durable. Deux terrains d’études, l’écoquartierbordelais Ginko et la reconversion de l’entrepôt Macdonald, proposent d’éclaircir un pan encore peu approprié parla bibliographie : le portage privé d’opérations de quartiers durables. L’éclosion de l’urbanisme durable ouvre unedeuxième vie à ces deux opérations. Elle ouvre également de nouvelles opportunités aux acteurs privés pouvant opérerun balancement entre les échelles de la durabilité et en mesure de se projeter à l’échelle du quartier. Ce point derencontre, établi par une convergence d’intérêts communs entre acteurs publics et privés, permet alors aux promoteursaménageursde se poser comme force de proposition dans l’édification de quartiers durables. / At the turn of the century, as the great housing issues – finding homes, building, living differently, reusing thealready built, dealing with crises and constraints – are becoming more acute, new problems have emerged, under thebroader question of sustainable development, and thus questioning the way cities are organised. Therefore, privatereal estate developers are approached over this question, which has become urgent in the wake of the 2007 GrenelleEnvironment conference. From then on, faced with the issues of sustainable development, private contributors tourban construction need to take several scales into account at the same time – housing lot, building, neighbourhood,city – in order to address the many components of sustainability. Private developers first dealt with buildings’energetic treatments and outer structure, but are gradually considering whole sustainable neighbourhoods andcities. This study has focused on fieldwork in two areas : the Ginko eco-neighbourhood in Bordeaux and theconverted Macdonald warehouse. These have enabled us to analyze an understudied area of reasearch, i.e. privatefunding of sustainable neighbourhoods. The birth of sustainable urbanism gives a second life to those two places.It is also an opportunity for private developers to work both in terms of sustainable development, and on the scaleof entire neighbourhoods. This dual aspect, resulting from interests common to public and private actors, enablesreal estate developers to take a truly active part in the rise of sustainable neighbourhoods.
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Ville durable : des concepts aux réalisations, les coulisses d’une fabrique urbaine : Marseille ou l’exemple d’une ville méditerranéenne / Sustainable city : from concepts to concrete productions, what goes on behind the urban factory scenes : Marseille or the example of a mediterranen city

August, Zoé 13 December 2013 (has links)
Derrière l’apparent consensus de l’application du registre de la durabilité à la ville, notre recherche contribue à analyser, dans une perspective critique, ce que recouvre la locution de ville durable dans le champ de l’urbanisme. Nos investigations reposent tout d’abord sur l’étude des modalités d’émergence de l’expression, conjuguée à l’examen du traitement dont la notion fait l’objet dans la littérature scientifique et professionnelle. Nourrie du rapport dressé entre méditerranéité et pensée complexe (MORIN 1999), l’approche est ensuite incarnée au sein d’une ville méditerranéenne : Marseille. Elle se fonde alors sur l’analyse des représentations que les acteurs en charge de la fabrique urbaine se font de la ville durable, éclairant ainsi ce qui fonde leurs actions dans ce domaine. L’enjeu réside enfin dans la mise en regard de l’ensemble avec les conséquences matérielles, socio-spatiales et vécues des productions effectives. Celle-ci s'opère à travers un cheminement exploratoire sensible ponctué d’observations et de récits d’habitants, au sein d’un secteur dont les principes de réalisation sont rattachés à l’idée de ville durable. Notre parcours de thèse montre ainsi comment, exogène aux sphères de l’urbanisme, la notion de ville durable ne constitue pas un cadre suffisamment émancipateur et robuste pour permettre aux acteurs du champ de parvenir à un renouvellement des savoirs ni de s’affranchir des contraintes et tendances lourdes qui pèsent sur la fabrique urbaine. Il propose, ce faisant, une démarche écologique permettant d’explorer ce/ceux sur quoi/qui pourraient reposer la ou plutôt les durabilités urbaines et comment. / Whilst there seems to be a consensus on the feasibility of applying sustainability thinking to town and city development, our research contributes to the critical understanding of the notion of a sustainable city within the field of urban planning. We will begin with a study of the modalities of the emergence of this term, combining it with an analysis of the ways in which the notion is used in professional and scientific literature. Following on from the correspondence drawn between "méditerranéité" and complex thinking (MORIN 1999), our approach will then be embodied in the heart of a Mediterranean city : Marseille. Considering the mental pictures conjured up by the notion of sustainable city, we thus analyse the ways in which the elements of meaning previously highlighted are being used or not, interpreted, or even diverted, and how they influence decisions and actions. As the object of our work is the relationship between these and their material, socio-spatial and experiential impact, we then go on to conduct a sensitive exploration using observations and stories told by local residents within a sector in which actualisation principles are relating to the idea of sustainable city. This research shows, in the end, how the notion of sustainable city, which is exogenous to the domain of urban planning, does not offer a sufficiently emancipating or robust framework to allow the development of new “knowledge and know-how” or to outweigh the constraints and forceful trends that hinder the development of the town. This leads us to propose an "ecological" approach to explore what and whose contributions urban sustainability or rather sustainabilities might be built upon.
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Promoteurs immobiliers privés et problématiques de développement durable urbain

Taburet, Aurélien 03 December 2012 (has links) (PDF)
Alors même que les grandes priorités de la question du logement (loger, construire et habiter différemment, habiterl'existant, crises et contraintes) tendent à converger et à s'agréger à la charnière du changement de siècle, de nouvellesproblématiques, regroupées sous celle plus globale du développement durable, émergent et (ré)interrogent la productionde la ville. Les promoteurs immobiliers privés sont alors interpellés et mobilisés afin de répondre à cette nouvelleproblématique qui devient même prescription à la suite du Grenelle de l'environnement (2007). Les problématiquesde la durabilité proposent dès lors aux acteurs privés de la fabrique urbaine de se projeter sur une ligne de déclinaisonlogement-bâtiment-quartier-ville et à y opérer des allers-retours afin de répondre à la transversalité des composantes dela durabilité. D'un premier temps consacré au traitement énergétique du bâtiment et de son enveloppe, des promoteursse positionnent peu à peu à l'échelle du quartier durable et de la ville durable. Deux terrains d'études, l'écoquartierbordelais Ginko et la reconversion de l'entrepôt Macdonald, proposent d'éclaircir un pan encore peu approprié parla bibliographie : le portage privé d'opérations de quartiers durables. L'éclosion de l'urbanisme durable ouvre unedeuxième vie à ces deux opérations. Elle ouvre également de nouvelles opportunités aux acteurs privés pouvant opérerun balancement entre les échelles de la durabilité et en mesure de se projeter à l'échelle du quartier. Ce point derencontre, établi par une convergence d'intérêts communs entre acteurs publics et privés, permet alors aux promoteursaménageursde se poser comme force de proposition dans l'édification de quartiers durables.
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Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et développement durable en France : enseignements à partir des cas grenoblois et montpelliérain

Moscarelli, Fernanda 01 July 2013 (has links) (PDF)
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) est l'instrument central de l'aménagement communautaire urbain français, qui associe le rôle d'assemblage de plusieurs politiques sectorielles et de coordination multi-scalaire aux objectifs de conception de villes durables. Il est donc souhaité que les SCoTs soient capables : a) d'améliorer les procédures par l'instauration de territoires de planification mieux adaptés aux enjeux, b) d'élargir le dialogue entre acteurs et société civile et, finalement c) d'agir pour la " soutenabilité " des villes. Ainsi, les enseignements tirés de ce travail concernent à la fois la traduction du référentiel " ville durable " et l'analyse des modalités de création de la décision par les acteurs lors de l'élaboration des SCoTs. Ces analyses, réalisées à partir de deux cas (la communauté d'agglomération de Montpellier CAM et la région urbaine grenobloise RUG), s'appuient sur l'étude du contenu des deux SCoTs ainsi que d'autres sources documentaires, sur des entretiens avec des acteurs et sur l'observation des ateliers de travail et réunions délibératives lors de l'élaboration du document. Cette étude met en évidence la constitution d'une vision planificatrice à une échelle plus large que celle traitée par la planification antérieurement, une meilleur prise en compte des enjeux environnementaux et une meilleure maîtrise de l'étalement urbain par les deux SCoTs, agissant pour la construction de villes plus durables. Cependant, les SCoTs sont différents quant à la construction du périmètre de projet, plus cohérent et durable dans la RUG que dans la CAM, et quant à leur équilibre démocratique lors de la prise de décision. Cela est dû à leurs contextes particuliers, qu'influent autant, ou même plus, que les SCoTs, dans l'efficacité de l'action publique.

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