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Au désert : une anthropologie du tourisme dans le Sud marocain /

Cauvin Verner, Corinne. Bensa, Alban, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Anthropologie--Paris--EHESS, 2005. / Bibliogr. p. 295-307. Glossaire.
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L'écotourisme autochtone au Mexique face au droit international

Castillo, Joaquin Alfonso 01 1900 (has links) (PDF)
L'écotourisme autochtone au Mexique est devenu de plus en plus important pour le développement économique et social des communautés et des peuples autochtones. Depuis 2007, le gouvernement mexicain a établi un programme de tourisme alternatif pour les autochtones de différentes régions du Mexique telle la province du Yucatan où se trouve un nombre important d'autochtones Mayas et une grande diversité de ressources naturelles. L'État mexicain a contracté des obligations internationales en ce qui a trait au respect des droits fondamentaux des communautés et des peuples autochtones : l'autodétermination et l'autonomie, l'égalité homme/femme et la non-discrimination dans la jouissance d'un niveau de vie suffisant. Ce mémoire se base sur les principaux instruments internationaux, reconnus par le Mexique, qui traitent des droits humains et des droits des peuples autochtones en droit international ainsi que sur la Constitution mexicaine. Des changements importants ont été effectués durant les dix dernières années dans cette Constitution tel que celui effectué par décret en 2001 qui reconnaît le droit à l'autodétermination des peuples autochtones et le plus récent, en 2011, un des grands changements de la réforme constitutionnelle qu'on retrouve à l'article 1 de la Constitution mexicaine et qui a été bonifié, passant de « garanties individuelles » à « droits humains et leurs garanties ». Ce changement est très significatif car bien que les deux expressions mettent l'accent sur l'accès aux garanties individuelles, dans la modification, les droits humains viennent en première place. Il renforce les droits individuels fondamentaux existants et permet l'extension des droits collectifs. Ce changement pourrait également mettre plus en valeur et en priorité l'application des instruments internationaux au Mexique tels la Convention no 169 relative aux peuples indigènes et tribaux (1989) et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (1976) qui sont reconnus comme des instruments de droits humains par le système interaméricain. Nous étudions donc le dilemme du respect ou non des obligations internationales par l'État mexicain ainsi que le respect des droits mentionnés ci-haut dans le cadre des programmes d'écotourisme autochtone dans la province du Yucatan. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écotourisme autochtone, droit international, autodétermination, autonomie, égalité homme/femme, niveau de vie suffisant, province du Yucatan.
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Le tourisme autochtone en milieu urbain : le cas de Wendake, une communauté amérindienne au Québec

Iankova, Katia January 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse traite du développement du tourisme urbain dans la communauté huronne de Wendake, située en périphérie de la ville de Québec. Le thème du tourisme autochtone urbain est abordé à partir d'une approche interdisciplinaire et en utilisant les méthodes de la recherche qualitative. Dans ce travail, nous cherchons à identifier la place de Wendake en tant que destination touristique dans l'espace touristique de la ville de Québec et à décrire l'état actuel du développement touristique chez les Autochtones de la province de Québec en général. De plus, nous voulons comprendre le rôle de la ville dans la formation de Wendake en tant que pôle touristique et enfin saisir l'impact de l'industrie touristique sur le développement de la communauté huronne. Comme résultat de notre recherche, nous proposons un panorama des destinations touristiques autochtones et une analyse spatiale des types d'activités touristiques en milieu autochtone, des entraves à son développement et de ses perspectives d'avenir. D'un autre côté, nous analysons la ville en tant que terre d'accueil de l'industrie touristique et la genèse des pôles touristiques en milieu urbain. Enfin, nous observons l'évolution de Wendake dans un contexte urbain et les incidences de celui-ci sur le développement touristique dans la communauté. En conclusion, on peut affirmer que Wendake représente une des plus fortes destinations touristiques autochtones au Québec grâce à ses traditions d'accueil et à l'influence bénéfique que la ville joue pour son développement. La réserve apparaît en tant que pôle ethnique, secondaire et non concurrentiel au pôle principal dans l'espace touristique de la ville de Québec. C'est un pôle composite de type culture/nature/d'affaires avec une prédominance culturelle. Sur une échelle locale, en périphérie urbaine, il s'avère un pôle principal pour son environnement immédiat autour duquel sont en train de s'ordonner d'autres aires touristiques. Dans la morphologie de la réserve, il existe deux pôles majeurs, l'un de type évolutif et l'autre de type conceptuel. Ils sont concurrentiels mais cohabitent d'une manière non conflictuelle. Quant à la question du développement et des impacts du tourisme sur les communautés réceptrices, on découvre que le tourisme, pour la communauté huronne, est tout à la fois un moyen de stabilisation économique et d'affirmation identitaire. La majorité des activités touristiques ainsi que les travaux d'aménagement sont inspirés de la culture traditionnelle huronne. Le réaménagement du coeur historique a pour but d'embellir et de façonner le paysage « à l'autochtone », de le singulariser pour mettre en valeur la culture huronne. Cela est fait dans le but de se démarquer de l'espace banlieusard de la ville de Québec tout en se distinguant des autres cultures autochtones. De cette façon, en se particularisant, la communauté, qui a une position centrale, entend s'imposer comme capitale administrative et culturelle pour l'ensemble des Autochtones de la province. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tourisme, Ville, Autochtones, Tourisme autochtone, Tourisme urbain, Pôle touristique, Identité, Ethnicité, Développement économique, Aménagement, Tourisme culturel, City, Urban tourism, Aboriginal tourism, Identity, Ethnicity.
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Effets du tourisme autochtone sur l'identité culturelle des communautés amérindiennes au Québec : le cas des Atikamekw de Manawan

L'Abbé, Rachel 09 1900 (has links) (PDF)
Le tourisme pratiqué dans les communautés autochtones peut appuyer les communautés au niveau du développement économique, mais aussi en ce qui concerne la question identitaire. Le thème du tourisme autochtone durable est abordé à partir d'une approche interdisciplinaire et en utilisant les méthodes de la recherche qualitative. Le tourisme autochtone et ses impacts sur l'identité de la communauté qui le pratique est un thème rarement étudié. Pourtant, les effets d'un tel tourisme sur l'identité peuvent avoir des répercussions parfois importantes. Ainsi, le phénomène du tourisme autochtone du point de vue des populations pour en saisir l'importance au niveau des effets sur les identités locales est étudié dans cette thèse. Il s'agit d'une thèse comportant trois articles. Je me concentre sur le cas de Manawan, communauté atikamekw au Québec. J'aborde les effets du tourisme autochtone sur la prise de conscience identitaire des visités. Or, avant d'atteindre mon objectif, les deux premiers articles abordent certains sujets essentiels à l'analyse. Dans un premier temps, un survol du développement du tourisme en milieu autochtone au Québec est effectué. J'ai sélectionné trois communautés hétérogènes pour dresser un portrait de ce qui se pratique ailleurs que dans la communauté ciblée. Il s'agit de Pikogan, de Wendake et de Mashteuiatsh. J'ai donc décortiqué le phénomène touristique pour en arriver à une alternative, soit le tourisme autochtone qui est pratiqué de manière durable. Il a été important d'élaborer les effets de ce type de tourisme sur certaines communautés autochtones au Québec avant de décrire la communauté principale à l'étude. Ensuite, j'ai voulu éclaircir les caractéristiques de ce tourisme en observant son développement dans une communauté amérindienne spécifique : Manawan. Pour ce faire, j'ai réfléchi sur le tourisme comme étant un phénomène social avec une portée au niveau identitaire. J'ai tenté de comprendre ce que le tourisme représente pour les intervenants touristiques de la communauté atikamekw de même que pour les autres communautés qui ont servi pour cette étude. Manawan est une communauté atikamekw ayant mis sur pied un projet touristique durable. L'analyse portera sur les effets du tourisme au sein de la communauté de Manawan et plus particulièrement sur ses intervenants touristiques. En conclusion, il ne fait aucun doute que le tourisme autochtone procure une revalorisation de la culture autochtone. Cette forme de tourisme permet une affirmation culturelle en se réappropriant la culture autochtone, c'est le cas dans les communautés à l'étude dans le premier article. En étant ouverts sur l'Autre, les Autochtones affichent aussi leur vulnérabilité. Il est possible d'affirmer qu'à Manawan, les répondants affirment être en contact avec leur identité atikamekw grâce au projet Matakan. Toutes ces situations étudiées ont un effet positif sur l'estime de soi. À travers les échanges avec le touriste et des activités traditionnelles sur le territoire atikamekw, il ne fait aucun doute que la contribution du tourisme autochtone est non négligeable pour cette prise de conscience d'une identité en mouvement, mais toujours vivante. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autochtones, culture, identité, métissage, tourisme, tourisme autochtone, tourisme durable, vulnérabilité.
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La conservation du patrimoine des sociétés touarègues du Sahara algérien et le tourisme écoculturel : critique des politiques culturelles de l'UNESCO

Arcand, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose un regard critique sur les nouvelles politiques de sauvegarde et de promotion de la diversité culturelle de l'UNESCO dans les pays en voie de développement plus particulièrement sur le concept de « tourisme écoculturel », Ces politiques ont pour particularité de faire du patrimoine culturel matériel et immatériel des communautés indigènes du sud un véritable outil de « développement » par l'entremise d'un projet de développement touristique. En se basant sur un projet de développement destiné à préserver le patrimoine culturel des communautés touarègues d'Algérie, Le Sahara des cultures et des peuples nous cherchons à démontrer les différents types de contraintes qui empêchent la réalisation de la mission que s'est donnée l'UNESCO. Le premier faisceau de contraintes découle de la nature autoritaire de l'État algérien qui a pour effet de court-circuiter les moyens proposés par l'organisation qui permettraient aux touaregs de prétendre à une certaine forme d'autonomie économique et politique. Nous croyons que le nationalisme algérien rend impossible toute prise en compte réelle de la volonté de ces sociétés ce qui contredit l'un des critères fondamentaux de la réussite du projet, c'est-à-dire la participation des communautés culturelles concernées. Le deuxième faisceau de contraintes a trait à la promotion de l'industrie touristique comme moyen de préserver le patrimoine culturel. En ce domaine, nous soutenons que la position de l'UNESCO fait abstraction des rapports de domination entre les communautés réceptrices du sud et les pays du nord. Selon nous, le fait de soumettre le patrimoine culturel de ces communautés aux attentes des touristes étrangers contribue à une extériorisation et à une « folklorisation » encore plus grande du patrimoine culturel des sociétés touarègues d'Algérie. Cette marchandisation du patrimoine témoigne d'une transformation de la philosophie de l'Organisation qui semble vouloir se conformer de plus en plus au discours d'autres organisation chargées des questions de développement dont la principale est la Banque Mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Algérie, Développement, Patrimoine culturel matériel et immatériel, Tourisme, Touareg, UNESCO.
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Culture, patrimoine et tourisme en Haïti : construction et dynamique de reconstruction d’une destination touristique

Dautruche, Joseph Ronald 20 April 2018 (has links)
Les rapports des colons, des missionnaires, des occupants, des voyageurs, des journalistes et les travaux de certains anthropologues ont contribué à mettre en place ce qui est considéré comme la « culture » de certains peuples ou certains pays. Ces textes participent à des constructions identitaires ou de différences culturelles par rapport à d’autres communautés ou d’autres pays. Ils sont adaptés dans des films, des romans et reproduits dans les guides de voyages, et subséquemment demandés par leurs visiteurs. En agréant la vision touristique de leur culture, ces pays deviennent des réussites en matière de développement de tourisme culturel et sont proposés de nos jours comme des modèles. Mais on s’interroge rarement sur ce qu’adviendrait dans le cas d’un pays où ses principaux acteurs prennent conscience que ces éléments culturels – tels qu’ils sont présentés à l’extérieur – renvoient une image négative et figée de leur pays et qu’ils veulent s’en sortir. Haïti est apparu à l’heure de la promotion des éléments culturels populaires à travers le monde comme un terrain fertile pour appliquer ce modèle de développement de tourisme culturel. Mais un malaise s’installe dans le pays depuis son ouverture officielle au tourisme international quant à la demande de la « culture haïtienne authentique » de la part des visiteurs. Ce fait a provoqué une situation de tension entre ceux qui veulent promouvoir une culture haïtienne telle que demandée par les touristes et ceux qui veulent, au contraire, sortir de cette vision. Cette thèse poursuit trois objectifs majeurs. Le premier objectif vise à faire la lumière sur les mécanismes par lesquels l’image culturelle d’Haïti a été conçue dans le temps et comment cette image a contribué à faire de ce pays une destination touristique. Le deuxième objectif consiste à examiner comment l’État central haïtien a essayé et essaie encore de (re)construire la destination et de sortir de la conception d’une image dépréciative du pays. Au final, cette thèse a pour ambition de mettre en évidence les stratégies développées par certains groupes particuliers et certaines collectivités locales visant à s’approprier de nouvelles formes de tourisme en vogue dans le pays et, du même coup, changer l’image de certaines expressions culturelles.
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Regard anthropologique sur le tourisme et la patrimonialisation des Hauts à La Réunion : Cilaos et son Village Créole

Larose, Caroline 20 December 2018 (has links)
Depuis quelques décennies, l’offre touristique se diversifie. De nouveaux projets voient le jour, promouvant la possibilité de voyager « autrement ». Les initiatives basées sur le binôme tourisme-patrimoine s’inscrivent dans cette mouvance. À l'île de La Réunion, depuis les années 2000, on a développé le projet Villages Créoles, qui propose une découverte de l'île basée sur « l'authenticité » de sa nature, de sa culture et de son patrimoine. Ce mémoire porte sur l'étude du label Villages Créoles. Il s’intéresse aux processus locaux et globaux de patrimonialisation culturelle ayant cours à Cilaos, dans le contexte de développement touristique des Hauts de l'île. Au-delà des images idylliques et du discours sur l'authenticité présent dans les brochures touristiques, la recherche visait à identifier comment le patrimoine local est présenté aux touristes. Par ailleurs, l'observation et des entretiens auprès de prestataires labellisés, de professionnels du tourisme et d’habitants, ont permis de comprendre comment la labellisation de l'espace cilaosien et de sa culture est interprétée, localement. Les résultats de l’étude montrent que les éléments de patrimoine tangibles et intangibles mis en vitrine dans les guides et les circuits touristiques locaux deviennent des outils promotionnels et font désormais partie de stratégies de marketing, où la culture est présentée comme un bien consommable. Le succès du label Villages Créoles reste cependant mitigé. Certains acteurs du tourisme régional ne sont pas en mesure d'expliquer ce en quoi consiste le projet Villages Créoles. Pour les habitants, il y a confusion au niveau de l'appellation; la distinction ne semble pas toujours claire entre le label et le fait d'habiter un village créole. Le type d’implication des habitants et des prestataires de services touristiques dans le processus de mise en place et de suivi du projet est en cause, le projet s’inscrivant dans une vision « top-down » du développement local. Si tous les chemins mènent à Rome, une seule route mène à Cilaos et son Village Créole.
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Transformations socioculturelles des Aïnous du Japon : rapports de pouvoir, violence et résistance aborigène à Hokkaidô / Sociocultural transformations of the Ainu of Japan : relationships of power, violence and Aboriginal resistance in Hokkaido / 日本におけるアイヌの社会文化的変容:権力、暴力及び北海道の先住民による抵抗運動

Clercq, Lucien 02 May 2017 (has links)
Cette enquête d’ethnologie traite des rapports de pouvoir entre les Aïnous, la société et l’État japonais, et cherche plus particulièrement à décentrer le point de vue de la majorité concernant les Aborigènes et la conquête coloniale, en étudiant les transformations socioculturelles des Aïnous à travers la lente appropriation de l’île par le Japon. Elle privilégie, en étudiant les archives de l’histoire combinées aux données d’une ethnologie de terrain, ce que les Aïnous disent d’eux-mêmes et d’un passé marqué par le traumatisme de leur incorporation au corps national japonais après un long processus d’acculturation les ayant relégués au rang de minorité ethnoculturelle au statut encore précaire. Les historiographies japonaises et occidentales concernant la colonisation de l’ancienne île d’Ezo, se basant essentiellement sur le point de vue des conquérants, occultent par principe celui de ce peuple qu’elles qualifient parfois de disparu, et dont la subordination matérielle forcée avait déjà commencé bien avant, malgré la création d’un réseau de négoce exceptionnel. Nous pensons que ces archives et les données d’un long travail ethnographique peuvent nous aider à mieux comprendre cette communauté et les événements ayant façonné les épisodes de son histoire et de celle du Japon, longues séquences de transformations de leurs organisations socioculturelles et politiques respectives. Depuis l’annexion d’Ezo, et la longue préparation qui la précéda, l’étude de cet ensemble de données nous éclaire sur les modes opératoires des deux temps de la gouvernementalité d’un pouvoir ayant cherché à les manipuler à des fins politiques, après les avoir réifiés. Cet essai d’ethnohistoire, s’inscrivant dans le champ plus spécifique de l’anthropologie de la violence en situation coloniale et postcoloniale (symbolique lorsqu’elle prend les traits ponctuels de la discrimination raciale ou du déni d’existence, ethnique durant la période de la loi de l’indigénat de 1899 et des expérimentations de l’anthropologie physique), cherche à prendre en compte l’historicité de sources bibliographiques et ethnographiques jusque-là peu étudiées tout en se basant sur un long travail de terrain auprès des Aïnous, afin de nuancer la production d’une histoire du pouvoir exclusivement basée sur les discours de l’État, tendant à minimiser le fait aïnou au point de le rendre anecdotique, voire absent de l’histoire du pays. Il nous semble que les Aïnous sont les créateurs et les détenteurs d’une historicité que l’on a longtemps voulu leur nier pour mieux les déposséder. Loin d’être restée passive face à ces bouleversements, la communauté aïnoue se caractériserait plutôt par une valorisation de la combativité et une forte capacité de résistance à travers certaines figures héroïques (chefs de guerre d’antan, artistes, écrivains et militants d’aujourd’hui), malgré les tentatives d’acculturation à répétition auxquelles elle a dû faire face. De plus, la création d’un statut concernant l’indigénat aïnou dans une nation se pensant monoethnique nous semble annoncer une volonté de conceptualiser des structures coloniales, bientôt appliquées et modifiées dans les autres territoires annexés. Enfin, à travers son exploitation académique en tant que sujets de l’anthropologie physique japonaise à ses débuts, elle semble avoir joué un rôle important dans la constitution des nouveaux savoirs du Japon moderne importés de l’Occident. Ces analyses cherchent à apporter un éclairage nouveau sur leur pensée et ces stratégies en phase avec leur temps et d’une grande contemporanéité que les Aïnous sont parvenus à élaborer malgré un contexte défavorable, pour répondre et réagir aux transformations socioculturelles qui les ont traversés jusqu’à ce jour. / This research of ethnology studies the relationships of power between the Ainu, Japanese society and the Japanese State, and more specifically tries to shift the point of view of the majority concerning Aborigines and colonial conquest by studying the sociocultural transformations of the Ainu across the slow acquisition of Ezo by Japan. By studying historical archives combined with the data of ethnological fieldwork, it focuses on what the Ainu say about themselves and a past marked by the trauma of their incorporation into the Japanese national body after a long process of acculturation, which has relegated them to a precarious rank as an ethno-cultural minority. Both Japanese and Western historiographies concerning the colonization of the former island of Ezo, rely heavily on the conquerors’ perspective. These unilateral views obscure the existence of the Ainu’s own historiography, mostly silenced because of their forced material subordination. This allowed the colonial power to describe them as a vanished primitive people despite the fact that they created an exceptional international trading network in the past and possess a long history of resistance to domination. These archives and data from extended ethnographic fieldwork can help us to better understand this community and the events that shaped its history and that of Japan, and the long sequences of transformations of their respective socio-cultural and political organizations. Considering both the annexation of Ezo, as well as the long preparation that preceded it, the study of this set of data sheds light on the patterns of the colonial and postcolonial power’s governmentality, and efforts to manipulate the Ainu for political purposes, after having dehumanized and objectified them. This ethno-historical essay, in accordance with the more specific field of anthropology of violence in colonial and postcolonial contexts (violence can be symbolic when it takes on the occasional traits of racial discrimination and denial of existence, or ethnic, such as during the period of physical anthropology experiments or the long period following the Former Aborigines Act in 1899), seeks to take into account the historicity of previously little studied bibliographic and ethnographic sources. It also relies on long-term fieldwork with the Ainu. The result is a reinterpretation of the production of a history of power based exclusively on the State’s views and thoughts that aimed to minimize the Ainu’s existence to the point of relegating it to mere anecdote or possibly even rendering it invisible in the country’s history. Besides this critical situation, it appears that the Ainu are the creators and the holders of a historicity that has been denied for too long in order to better dispossess them. The Ainu, through academic exploitation as subjects of physical anthropology, appear to have been used in order to assess the practical application of Western colonial ideals and to support the modernization and creation of a Japanese colonial empire. Struggling desperately to free themselves from the shackles of the Former Aborigines Act of 1899 and from socio-cultural and academic violence by reversing stereotypes of ethnicity, the Ainu have patiently managed to integrate into the international network of indigenous activism, developing a vast cultural reinvention program focused on the main principles of autochthony. These analyses seek to shed new light on the Ainu’s way of thinking, the contemporary strategies to obtain the concrete application of their indigenous rights which they have managed to develop despite an unfavorable context, and to respond and react to the socio-cultural transformations they have been facing up to the present. / 本民族学調査は、アイヌと日本の国家並び社会とのあいだに生じる権力関係を対象とし、日本による漸進的なアイヌモシリ(北海道)占有の過程における、アイヌの社会文化的変容の考察を通じて、先住民と植民地主義的征服に関する多数派の観点を相対化することが目指される。本調査では、歴史資料に加え、現地での民族学調査に基づくデータを扱うが、それは、アイヌが自身とその過去について行う証言を重視するためである。アイヌによって語られる過去は、長きにわたる異文化受容の過程の後に、日本の国体に吸収され、文化民族的少数者という不安定な地位に追いやられたことに起因する外傷の痕跡を色濃く残している。一方、蝦夷ヶ島の植民に関する日本と西洋の史書は、基本的に征服者の視点に基づいており、それによれば、アイヌは並外れた交易のネットワークを築いていたにも関わらず、その強制的な物質的従属ははるか以前に遡るとみなされたり、また時にアイヌは既に消滅したものとみなされたりもする。つまりこれらの史書では、アイヌ自身の視点は端から隠蔽されているのである。従って、アイヌの共同体について、また、アイヌの歴史と日本の歴史における挿話を生み出してきた諸事件について、さらには、アイヌと日本双方の社会文化的・政治的な組織の変容の論理的筋道についてよりよく理解するためには、歴史資料のみならず、長年に渡る民族誌学的調査のデータを検討することが必要となるであろう。そして、こうしたデータの総体を検討することにより、蝦夷地の併合以降、並びに、それに先行する長い準備期間という、統治性に関わる二つの期間において、まずはアイヌを物化し、次いで政治的な目的で利用するための権力が、どのように形成されたのかが明らかとなるであろう。より厳密にいうのであれば、本民族誌学的試論は、コロニアル、ポストコロニアル的な状況下における暴力についての人類学という特殊領域に属し(その暴力は、人種差別や存在の否認といった限定的表現をとるときには象徴的なものとなり、形質人類学的実験や先住民に関する法律が施行されていた時期には民族的なものとなる)、アイヌのもとでの長年のフィールドワークに基礎をおきながら、これまであまり研究されてこなかった文献や民族誌学的情報の歴史性を重視し、そうすることで、アイヌの偉業を瑣末事とみなし、時に国史から抹消するまでに過小評価してきた、国家の言説に基づく権力の歴史の産物を相対化することを目指している。強権的な歴史観においては、アイヌからの収奪を促進するため、アイヌの歴史性は否定されてきたが、実際にはアイヌは、歴史性の創造者でありまたその保持者であるというのが本調査での見解である。自らを襲う幾多の変動に対し、アイヌは決して受動的であったわけではない。アイヌの共同体はむしろ、度重なる異文化受容の試練に対して発揮された、闘争性と強靭な抵抗力とによって特徴付けられるのであり、それは、数々の英雄的人物(往年の戦争指導者、芸術家、作家そして今日の活動家)の行動が示すとおりである。また、単一民族を自称する国家の内部で、アイヌに対する行政法的な地位(「北海道旧土人」)が設けられたという事実からは、この後、他の併合地域にも適応され、修正されていくこととなる、植民地支配のための機構を理論化しようとする国家の意志を読み取ることが可能である。さらにアイヌは、西洋から輸入された現代日本の新たな学識の形成のために重要な役割を果たしたと考えられるが、それは、黎明期にあった日本の形質人類学の研究対象として、学術的に利用されることによってなのである。これらの法的な拘束や、社会文化的・学究的な暴力の束縛からの解放を求めて激しく抵抗するなかで、アイヌは、自然と融合した未開人といった固定観念の価値を自らに有利なように逆転すると共に、粘り強い活動の結果、積極行動主義をとる先住民たちの国際的なネットワークに連なることにも成功し、先住民性に関する諸原則に則りながら、文化を再発明するためのプログラムを練り上げている。2008年の国会決議によって、日本の先住民として認定された後も、アイヌはナショナリズムや内向的姿勢に陥ることなく、他の多くの先住民たちに倣いながら、人新世(anthropocène)という危機的な時代の最中、利潤追求の結果抑制が効かなくなったまま、地球規模で推し進められる経済的発展に脅かされた環境の守護者として、その地位を確立している。本調査における分析により、自身が置かれた不利な状況にも関わらず、今日も依然として強い影響を残す社会文化的な変容に対応し、対処していくため、これまでアイヌが練り上げてきた、今日の状況にも適う、極めて現代的な性格を有する彼らの思考とその戦略について、新たな理解がもたらされるであろう。
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Harnessing the margins : negotiations over tourism development among the Hmong of Dong Van and Mèo Vac districts, Northern Vietnam

Bilodeau, Simon 30 November 2022 (has links)
Ancré dans un terrain ethnographique de quatre mois dans les districts de Đồng Văn et de Mèo Vạc (province de Hà Giang, Vietnam), ce mémoire de maitrise vise à comprendre et documenter certains des processus par lesquels l'État vietnamien tente d'intégrer les Hmong - population marginale transfrontalière vivant dans le Massif Sud-Est Asiatique - à la nation, à l'économie de marché, et à l'État (plans culturel, économique et politique) à travers le développement du tourisme et comment ce peuple intègre, détourne et résiste à cette pression assimilationniste. J'adopte une perspective théorique dérivée de l'anthropologie politique de Clastres et de Scott, couplée à une critique du développement et de la modernisation, avec laquelle j'analyse l'agentivité singulière déployée par les populations Hmong locales qui voient leur vie socioculturelle et leurs moyens de subsistance graduellement transformés par la mise en valeur du territoire et de leur culture par le tourisme. Cette étude souligne la marginalisation des populations locales résultant du développement du tourisme de masse dans la région et dévoile le caractère intrinsèquement politique de ce développement qui vise à rendre profitable l'opération d'occuper les frontières du pays tout en « civilisant » les populations qui y habitent. Elle met aussi en relief les réponses locales variées allant de la coopération active à la résistance cachée de la part des Hmong qui utilisent les « armes des faibles » pour négocier de manière sélective leur entrée en sein de l'ensemble national, une entrée passant parfois - bien que rarement - par la participation à l'industrie touristique. Finalement, cette recherche plaide pour un développement local plus attentif à la réalité complexe des gens qui le vivent, mais qui ne possèdent que peu d'influence sur les projets dont ils sont la cible. / Anchored in a four-month ethnographic fieldwork in the districts of Đồng Văn and Mèo Vạc (Hà Giang Province, Vietnam), this master's thesis aims to understand and document some of the processes by which the Vietnamese state attempts to integrate the Hmong - a transborder marginal people living across the Southeast Asian Massif - into the nation, the market economy, and the state (culturally, economically, and politically) through tourism development, and how these people integrate, divert, and resist this assimilationist pressure. I adopt a theoretical perspective derived from the political anthropology of Clastres and Scott, coupled with a critique of development and modernization, with which I analyze the singular agency deployed by local Hmong people as they see their socio-cultural lives and means of subsistence gradually transformed by the mise en valeur of their territory and culture through tourism. This study highlights the marginalization of local people resulting from the development of mass tourism in the region. It also reveals the inherently political nature of this development, which aims to make the operation of occupying the country's borderlands viable while "civilizing" the people who live there. It further highlights the varied local responses ranging from active cooperation to covert resistance on the part of the Hmong, who use the "weapons of the weak" to negotiate their entrance into the national body selectively, sometimes - though rarely - through participation in the tourist industry. Finally, this research argues for a local development more attentive to the complex reality of the people who live it but who have little influence on the projects targeting them.

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