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Un projet de microfinance par l'ONG Kilabo au Mali : l'effet communautaire

Lemay, Caroline 11 1900 (has links) (PDF)
L'Afrique depuis des décennies est le théâtre d'une multitude de projets d'aide extérieure. Un vaste programme de coopération internationale a été appliqué entre les institutions de ce continent et celles des États développés. Diverses organisations participent concrètement à l'amélioration des conditions de vie des populations africaines en fournissant des fonds pour des projets divers. Les effets de ces projets sont souvent analysés par les bailleurs de fonds eux-mêmes pour évaluer la pertinence des sommes octroyées. L'analyse de l'impact de ces projets pourrait toutefois être approfondie pour inclure les effets directs sur le citoyen. C'est dans cette optique que la présente recherche veut soulever l'effet communautaire d'une action de coopération internationale. Nous étudierons le partenariat entre une organisation non gouvernementale (ONG) canadienne et une ONG malienne qui a permis à des projets de microcrédit de prendre place dans une région rurale au Mali. Quatre villages se sont succédés annuellement depuis 2005 pour bénéficier de cette collaboration, laquelle a permis à des femmes d'amorcer des initiatives devenues économiquement rentables. L'impact de ces projets au niveau individuel pour les personnes bénéficiaires est évident, mais qu'en est-il de ses conséquences à long terme au niveau de la communauté entière, ce qui inclut les gens n'ayant pas participé directement aux projets. On ne peut ignorer l'échelle locale et la dimension temporelle dans l'analyse des impacts du microcrédit, étant donné que les projets concernent des communautés territorialement circonscrites et qu'ils mettent en place des réseaux multisectoriels à diverses échelles où ces communautés sont amenées à s'insérer. La perception qu'a la population de ce type de projet est ainsi pertinente à étudier afin de saisir son intégration dans le milieu. L'analyse de l'effet de ces projets sur la collectivité locale permettra d'évaluer l'efficacité des outils fournis par la microfinance. De plus, l'analyse du suivi après la mise en place de ces projets permettra d'évaluer de façon plus fine la durabilité de leur impact sur le développement de la communauté locale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Afrique, développement local, genre et développement, Mali, microfinance, microcrédit et pays en développement.
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Les facteurs de risque des projets de développement international : une analyse empirique de la perception des coordonnateurs

Bouchard, Martin January 2008 (has links) (PDF)
Les projets d'aide publique au développement (PAPD) restent le mode d'administration privilégié et principal de l'aide internationale dans les pays en développement. Mais les environnements dans lesquels ils se réalisent sont souvent complexes: conditions (climatiques, géologiques, socioéconomiques, politiques, etc.) difficiles et imprévisibles; parties prenantes provenant de cultures et de secteurs différents, etc. Les facteurs de risque influençant le succès sont nombreux. Notre étude exploratoire, et empirique, s'intéresse à la perception de l'acteur clef des PAPD collectée à l'aide d'un questionnaire diffusé via Internet. C'est donc à travers le « prisme » de la cognition du coordonnateur de projet et à l'aide d'analyses en composantes principales et de régressions logistiques multinomiales sur un échantillon de cent soixante-treize chefs, directeurs et coordonnateurs de projet provenant de tous les continents dans lesquels se réalisent des PAPD, que nous dégageons trois critères de succès (GESTION, IMPACT et AGENCE), une typologie des facteurs de risque en six classes et apprécions l'influence de ces dernières sur les critères et les perceptions de succès de celui-ci et sur ceux d'autres parties prenantes. Les résultats empiriques montrent que la riche littérature sur le succès et les risques des projets « classiques » et de développement international ne peut remplir les « cruels » manques de celle des PAPD. Ils montrent aussi que les répondants semblent avoir la vision d'ensemble et le recul nécessaires pour « neutraliser » la plupart des facteurs de risques exogènes (guerre, désastre naturel ou climatique, instabilité politique (abandon du projet), suspension des fonds, etc.) dans la structuration de leur perception du succès. Toutefois, les contentieux contractuels, les poursuites juduciaires et les modifications de la composition de l'équipe de projet affectent significativement les succès de celui-ci. De plus, probablement dû à la distance culturelle et au choc culturel, il semble que l'assistance technique expatriée nuise au succès du PAPD. La participation des parties prenantes et le modus operandi institutionnel sont les facteurs de risque les plus significatifs sur la perception du succès du coordonnateur et du chargé de projet. Mais il semble que les préoccupations ne soient pas les mêmes pour ces acteurs. Le chargé de projet s'intéresse au respect des termes du contrat du prêt tandis que le coordonnateur fait tout pour assurer que le projet atteigne son but. Ce qui implique parfois le « financement » d'activités non prévues au plan initial de travail. Mais, et c'est là l'enseignement essentiel que nous tirons de cette recherche, c'est le facteur humain qui constitue finalement le « risque » prépondérant et sa gestion relève essentiellement de la gestion des parties prenantes et des interfaces: communication et négociation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement international, Gestion de projet, Aide publique au développement, Succès, Critères de succès, Risque, Facteurs de risque.
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La participation au développement local : le cas du Niger

Simard, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
Bien que depuis l'époque coloniale, le thème de la participation soit présent dans les discours et les pratiques du développement, on observe une évolution marquante de son importance. La participation des populations locales est devenue un élément majeur des discours et des stratégies de lutte contre la pauvreté mises de l'avant par les institutions multilatérales de développement. Les approches participatives contribueraient à l'«empowerment» des populations défavorisées par un renforcement de leurs pouvoirs à promouvoir leurs intérêts et à prendre part aux décisions qui les concernent. De plus, en contribuant à une prise en charge du développement par les populations, la participation améliorerait le succès et la pérennité des actions et programmes de développement. Puisque l'atteinte de ces objectifs implique une reconfiguration des rapports de pouvoir, cette étude démontre, à travers l'analyse du discours de la Banque mondiale, la nécessité d'envisager la participation dans une perspective politique. Dans le contexte où le type de participation mis en pratique varie selon les individus et organisations, il existe une abondante littérature critique ayant démontrée le décalage entre le discours et la réalité des dynamiques à l'oeuvre lors des interventions de développement. Ce mémoire se propose donc de dégager les enjeux et limites de la participation afin de poser un regard plus nuancé sur cette approche d'intervention. Adoptant une méthodologie de recherche utilisant des sources documentaires ainsi que des données de terrain, nous avons investigué la manière dont la participation se traduit en pratique dans le champ du développement local au Niger. Ainsi, l'approche participative est envisagée au Niger, de manière utilitaire, comme étant l'unique stratégie d'intervention en mesure d'assurer l'appropriation locale et la pérennité des actions réalisées. En évacuant la dimension politique qu'associe actuellement la Banque mondiale à la participation, on constate que ce concept est mis en pratique à travers un modèle qui ne peut contribuer à une transformation profonde des rapports de forces au profit des groupes les plus pauvres. L'introduction d'un projet dans l'arène politique local est confrontée à une dynamique complexe de logiques d'action et d'enjeux de pouvoir. On constate un décalage quasi inévitable entre les populations visées et celles qui réellement participeront et influenceront les actions d'un projet afin de tirer profit des ressources qu'il introduit dans l'espace villageois. Ainsi, le modèle de participation du Niger, fondée sur la réalisation de diagnostics participatifs ainsi que sur la mise en place de structures censées assurer la participation des villageois à la prise de décision, s'avère éloigné des ambitions qui lui sont attribuées dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. La méconnaissance qu'ont les intervenants extérieurs des mécanismes de paupérisation de l'espace politique local a pour conséquence l'instrumentalisation du projet par les pouvoirs locaux. Dans le contexte où ces acteurs se trouvent dans l'incapacité d'orienter la participation de manière à ce qu'elle bénéficie aux plus démunis, non seulement les projets ne remettent pas en question les rapports d'inégalité et de domination au sein des collectivités locales mais peuvent même induire une exclusion accrue des groupes d'acteurs les plus pauvres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Participation, «Empowerment», Pauvreté, Appropriation, Développement local, Niger, Banque mondiale, Coopération internationale, ONG.
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De fil en aiguille : les brodeuses du Gujarat (Inde) entre culture, communication et développement

Lesongeur, Julie January 2009 (has links) (PDF)
De plus en plus, on remarque que les jeunes chercheurs, intéressés par la recherche en développement, favorisent l'enquête de terrain à l'international. Qu'est-ce que cela implique? Qu'entendons-nous par développement aujourd'hui? Une revue de la littérature montre des divergences au niveau de la théorie mais aussi de la mise en pratique dans des projets qe développement. Comment doit-on envisager la communication dans un projet de développement? Qu'en est-il de la culture locale dans lequel le projet s'inscrit, et qu'en pense la population? En puisant dans la littérature de la discipline anthropologique, une étude de type ethnographique a été réalisée à Vandh, dans l'état indien du Gujarat, où l'initiative Kala Raksha Vidyalaya (KRV) propose aux femmes, artisanes de la région, une éducation adaptée à leur art. En s'appuyant sur la valeur culturelle et symbolique de la broderie, témoin ancestral de cette culture, KRV offre une opportunité aux femmes de découvrir leur talent et de s'en servir en vue d'améliorer leur situation souvent précaire. Ce mémoire s'interroge donc sur les enjeux d'un programme éducatif ayant pour but le développement et sur la manière dont les femmes, premières participantes et bénéficiaires du projet, perçoivent les changements apportés par l'organisation sur elles-mêmes et sur leur artisanat traditionnel. À la suite d'une étude de terrain de trois mois, il semble que le développement ne puisse avoir de définition théorique immuable, mais qu'il est, au contraire, dépendant du contexte culturel dans lequel il s'insère. De plus, par le biais d'entrevues de type semi-dirigé, les témoignages des femmes ont montré que la notion de communication peut parfois aller au delà des mots, notamment en laissant courir le fil sur la toile, la broderie étant elle aussi source de messages. Les témoignages nous dévoilent également la nécessité de l'éducation dans un processus de développement et d'émancipation. Souvent mises à l'écart par la rigidité des hommes et la culture indienne, les femmes qui reçoivent leur diplôme de KRV sont fières de cette éducation et de la soudaine confiance et reconnaissance qu'elle leur apporte. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : lnde, Femmes, Broderie, Culture, Anthropologie, Communication, Développement.
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Changement de stratégie de communication dans le développement international : exemple des passeurs togolais du Canada

Bikor-Aziankou, Diane January 2010 (has links) (PDF)
Le développement international est un sujet 'compliqué' et vaste. Depuis son apparition, les divers organismes internationaux, nationaux ou privés qui le desservent, n'ont pas réussi à l'initier dans les pays qui en ont grandement besoin à cause d'une dépendance arbitraire et une vision descendante unique de celui-ci, celle de l'Occident. À l'aide de la communication notamment celle des moyens, les populations des pays en développement se sont vues être imposées des projets de développement qui n'avaient pour seuls intérêts que ceux des bailleurs de fonds occidentaux. Ce mémoire reconsidère la place de la communication dans l'univers du développement. Sa fonction usuelle de 'contemplation' est reconsidérée vers un rôle plus 'stratégique'. Elle accorde la parole, non plus aux bailleurs de fonds occidentaux, mais aux récepteurs-bénéficiaires des projets de développement. Nous mettons en avant les préceptes du paradigme de la réception, et plus précisément ceux de la Réception Active telle que la conçoit René-Jean Ravault. Selon ce paradigme, les destinataires des messages, ici des projets de développement, construisent le sens des signes du monde, les interprétant selon leur grille psychosociale et culturelle, que Ravault nomme la carte-écran-radar. Nous avons choisi de donner la parole à deux immigrants togolais qui vivent au Canada, que nous nommons 'passeurs' togolais. Leur identité 'hybride', à la fois togolaise et canadienne, leur confère un rôle d'intermédiaire crucial ou de 'Malinche' selon Tzvetan Todorov. Leur connaissance de la société togolaise peut aider efficacement la population togolaise à élaborer ses propres projets de développement selon ses besoins et ses intérêts. Mais, ils peuvent aussi l'informer des modes de fonctionnement des bailleurs de fonds canadiens afin qu'elle en tienne compte et puisse concrétiser ses projets. Leur croyance en la capacité de la population de pouvoir identifier les projets de développement va leur permettre de mettre sur pieds des initiatives de développement réussies qui émaneront, cette fois, directement de leurs compatriotes togolais. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement, Communication, Togo, Récepteur Actif, Représentation, Carte-écran-radar, Identité hybride.
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L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local : analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006)

Ndongo, Mebometa January 2010 (has links) (PDF)
Notre thèse s'intitule L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local: analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006). Elle a pour problématique la dynamique des projets de développement urbain, c'est-à-dire leur origine, leur opérationnalisation et leur évolution. L'absence d'une structure interprétative de cette réalité entretient un manque de connaissance et de compréhension sur l'évolution de ces projets et sur les logiques à l'oeuvre dans leur interaction. Pourtant quelques travaux s'y sont attardés, mais sans trop s'intéresser aux facteurs explicatifs ni à leurs effets sur les institutions locales. Notre objectif est alors double. D'abord, décrire les différents projets mis en oeuvre dans un pays spécifique pour en reconstruire l'évolution. Ensuite, expliquer la logique dans laquelle s'insèrent ces projets. Pour parvenir à cette fin, nous avons retenu huit projets que la Banque Mondiale a mis en oeuvre au Sénégal entre 1972 et 2006. Ces huit projets ont été retenus en raison de la richesse documentaire existante à leur égard et à cause de leur statut de cas pilotes, à partir desquels la Banque devait généraliser son approche à d'autres pays africains. La thèse est donc une étude approfondie de la dynamique sous-jacente à la stratégie de développement urbain de la Banque au Sénégal et une analyse détaillée des différents projets afin d'expliquer les facteurs déterminants de cette dynamique. Elle n'est donc pas une évaluation de l'expérience de la Banque Mondiale au Sénégal. La méthodologie utilisée consiste en l'analyse de documents factuels produits par la Banque Mondiale, en l'examen de la littérature scientifique et technique associée aux projets retenus et en la réalisation d'une consultation auprès de vingt personnes ressources. La thèse jette un regard interdisciplinaire, propre aux études urbaines, et se situe dans le champ d'analyse et d'évaluation des politiques de développement urbain. Notre perspective est exploratoire et inductive. Notre analyse s'insère dans l'axe de recherche transversal des phénomènes urbains dans le développement international inscrit dans le programme conjoint offert par l'INRS et l'UQAM. La perspective retenue correspond à trois postulats basés sur un questionnement normatif, méthodique et théorique. Cela situe la thèse à la frontière d'une analyse empirique, d'une démarche rationnelle et d'un regard théorique. Après avoir retenu le contexte, les objectifs, les stratégies opératoires, la gestion et le bilan comme des variables d'analyse, nous avons choisi un cadre conceptuel triangulaire qui fait appel à l'environnement structurel, à l'apprentissage opérationnel et à la gouvernabilité. Notre recension des écrits révèle que le recours à ces concepts peut être une contribution utile. Ainsi leur juxtaposition représente des points de repères à partir desquels nos hypothèses de recherche sont avancées dans le cadre d'une démarche qui se veut cependant plutôt inductive. La description des projets retenus permet de reconstruire leur évolution en cinq phases interactives, centrées sur la priorité physicospatiale, la priorité politicoinstitutionnelle, la priorité de la productivité urbaine, la priorité municipale et de la décentralisation, et la priorité de l'investissement et de l'ajustement municipal. Ces phases sont déterminées par des forces structurelles, dont la normativité resurgit ou se réactualise grâce aux concepts du réseau des savoirs, la principale référence étant la gouvernance urbaine locale flexible à travers les niveaux, les échelles et les agents. Ceci converge avec la détermination des normes environnementales auxquelles les phases sont subordonnées. L'analyse des projets est bâtie autour de variables permettant de circonscrire les déterminants environnementaux, de considérer la méthode rationnelle de l'apprentissage et de raffiner la théorie de la gouvernabilité. Finalement, la thèse privilégie la convergence environnement / apprentissage / gouvernabilité. Base de normes, espace de déclencheurs d'apprentissage et source de problèmes (à résoudre par les politiques prioritaires et les solutions construites), le contexte d'un projet de développement urbain s'en trouve valorisé par la gestion, le bilan, les objectifs et les stratégies opératoires dans l'interprétation de sa dynamique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement urbain, Banque Mondiale, Sénégal, Afrique subsaharienne, Environnement structurel, Gouvernance flexible, Apprentissage opérationnel, Institutionnalité locale, Gouvernabilité programmée.
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Les déplacés internes en Chine : droit interne et international

Tousignant, Philippe 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les personnes déplacées par le développement en contexte chinois. En effet, le développement fulgurant de la République populaire de Chine comporte des coûts environnementaux et sociaux importants au cœur desquels se retrouvent les déplacés, victimes du développement. Or, traiter des personnes déplacées internes (PDI) en droit international relève à première vue d'un paradoxe qui s'explique néanmoins par l'insertion discursive et historique du concept même de PDI, ainsi que de la prise en compte des coûts associés au développement. La prise en compte de ces coûts et du sort des PDI sont liés aux impératifs de légitimité du système et de maintien de l'ordre tant sur le plan international que national. L'élaboration d'une définition de PDI en soft law pose la question de la catégorisation des migrants en fonction de deux critères. La migration doit être interne à l'État et de nature contrainte ou involontaire. Dès lors le caractère subjectif du dernier facteur pose problème quant à la délimitation des catégories juridiques et à l'application concrète de protection aux diverses victimes du développement, révélant les flous du droit international. Les déplacés sont générés par des projets qui correspondent à des visions particulières du développement. Celles-ci conçoivent le développement soit de manière limitée comme croissance économique, soit de manière holistique comme durable et socialement responsable. Les projets sont classés, dans la présente étude, en fonction du lien entre développement et déplacement. Ce lien comprend le déplacement comme cause directe ou indirecte, mais également comme un moyen de développement. Le développement repose quant à lui sur des modèles mis en œuvre par des dispositifs juridiques et politico-administratifs qui oscillent entre protection et inclusion, puis exclusion et marginalisation. Le droit chinois apparaît à la fois comme structurant les migrations et comme structuré par celles-ci. Ce droit se retrouve dans le contexte originel causant la migration, parmi les conditions du mouvement et au sein du régime post-réinstallation. Il est donc à la fois agent déclencheur et stabilisateur, en opération dans tous les aspects liés à la migration. L'étude se termine sur les recours des justiciables qui, dans un contexte de mutations sociales importantes et à l'instar du gouvernement, doivent redéfinir leurs techniques et approches de l'accès à la justice. Dans ce cadre, les justiciables recourent à des moyens judiciaires et extrajudiciaires, tantôt en politisant des questions juridiques, tantôt par la judiciarisation de questions politiques. Malgré l'harmonie sociale proclamée, près de 80 000 à 100 000 incidents de masse surviennent annuellement selon le gouvernement. Concerné par la stabilité sociale, celui-ci utilise un éventail de moyens juridiques et extrajuridiques devant promouvoir l'accès à la justice afin de réduire les tensions. Les interventions musclées du gouvernement, hors du droit, même lorsque menées à la faveur des justiciables marginalisent la fonction formelle du système juridique. Ainsi, la recherche de solutions systémiques aux problèmes du développement et de l'accès à la justice reste fondamentale pour société chinoise actuelle et les défis auxquels sont confrontés les déplacés du développement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : personnes déplacées internes, déplacés du développement, migrations, droit international, droits humains, projet de développement, République populaire de Chine, accès à la justice
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Donnant-donnant. Les stratégies d'acteurs villageois face aux conditionnalités des projets de développement au Mali

Mathieu, Marilou 13 May 2002 (has links) (PDF)
Les stratégies des acteurs dans l'interaction que constitue la "contrepartie à l'apport du projet" sont étudiées dans un projet de développement auprès de deux communautés du Nord Mali, des agriculteurs songhaï et des éleveurs touareg. Des conditions d'utilisation de l'approche scientifique en vue de l'action sont envisagées. La posture méthodologique combine expertise et recherche distanciée.<br />Représentations sociales et pratiques réelles de solidarité sous discours de projet , dans les sociétés en présence, s'affrontent en générant des espaces d'interprétation et de re-négociation où se développpent les enjeux de pouvoir, les constructions identitaires dans le contrôle des ressources du projet et l'évitement de ses contraintes. Trois niveau de détermination s'imposent : Les valeurs attribuées aux ressources, l'engagement dans l'action, le jeu social rendu possible par le décalage entre communauté "réelle" et "imaginée" par les projets. Des conditions de prédictibilité des stratégies d'acteurs rendent les pistes méthodologiques utilisables dans une démarche de projet. Les déterminants "invariables" identifiés rendent compte des stratégies d'acteurs avec leurs contingences et leurs variations possibles.<br />Un contre exemple : un programme de coopération internationale en milieu peul, valide l'approche. Les résultats d'une approche de longue durée peuvent être valorisés sur le court terme. Les déterminants invariables autorisent une plus grande prévisibilité des stratégies d'acteurs dans le cadre des projets de développement.
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La conservation du patrimoine des sociétés touarègues du Sahara algérien et le tourisme écoculturel : critique des politiques culturelles de l'UNESCO

Arcand, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose un regard critique sur les nouvelles politiques de sauvegarde et de promotion de la diversité culturelle de l'UNESCO dans les pays en voie de développement plus particulièrement sur le concept de « tourisme écoculturel », Ces politiques ont pour particularité de faire du patrimoine culturel matériel et immatériel des communautés indigènes du sud un véritable outil de « développement » par l'entremise d'un projet de développement touristique. En se basant sur un projet de développement destiné à préserver le patrimoine culturel des communautés touarègues d'Algérie, Le Sahara des cultures et des peuples nous cherchons à démontrer les différents types de contraintes qui empêchent la réalisation de la mission que s'est donnée l'UNESCO. Le premier faisceau de contraintes découle de la nature autoritaire de l'État algérien qui a pour effet de court-circuiter les moyens proposés par l'organisation qui permettraient aux touaregs de prétendre à une certaine forme d'autonomie économique et politique. Nous croyons que le nationalisme algérien rend impossible toute prise en compte réelle de la volonté de ces sociétés ce qui contredit l'un des critères fondamentaux de la réussite du projet, c'est-à-dire la participation des communautés culturelles concernées. Le deuxième faisceau de contraintes a trait à la promotion de l'industrie touristique comme moyen de préserver le patrimoine culturel. En ce domaine, nous soutenons que la position de l'UNESCO fait abstraction des rapports de domination entre les communautés réceptrices du sud et les pays du nord. Selon nous, le fait de soumettre le patrimoine culturel de ces communautés aux attentes des touristes étrangers contribue à une extériorisation et à une « folklorisation » encore plus grande du patrimoine culturel des sociétés touarègues d'Algérie. Cette marchandisation du patrimoine témoigne d'une transformation de la philosophie de l'Organisation qui semble vouloir se conformer de plus en plus au discours d'autres organisation chargées des questions de développement dont la principale est la Banque Mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Algérie, Développement, Patrimoine culturel matériel et immatériel, Tourisme, Touareg, UNESCO.
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Monnaies sociales et développement local en contexte rural : le cas de la Sunrise Trail Community Development Co-operative et du North Shore LETS à Tatamagouche en Nouvelle-Écosse

Beaudry, Myriam January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente l'étude monographique d'une initiative de développement local viable mise en place dans la communauté rurale de Tatamagouche en Nouvelle-Écosse par une coopérative de développement, la Sunrise Trail Community Development Co-operative. Cette initiative, mise sur pied à partir de 2004 et inspirée de la théorie du développement durable viable de l'économiste irlandais Richard Douthwaite, a tenté au cours de ses cinq années d'existence une série de projets, dont celui d'une monnaie locale de type Local Exchange and Trading System (LETS). Cette coopérative a connu en cours de route une importante transformation organisationnelle à la suite du départ des leaders initiaux, et représente à l'heure actuelle une organisation de petite taille construite autour de deux projets principaux: des soirées de projections cinématographiques et la monnaie locale LETS. Trois objectifs ont guidé cette enquête sociologique: examiner d'abord l'étendue à laquelle la Coopérative Sunrise et le North Shore LETS ont été en mesure d'élever la capacité de développement local de la communauté de Tatamagouche; approfondir le rôle qu'une monnaie sociale de type LETS peut jouer pour la mise en oeuvre d'un projet de développement local viable; examiner enfin les défis que rencontrent de telles pratiques alternatives cherchant à accomplir un développement local rural plus large. Pour ce faire, cinq dimensions d'analyse ont été priorisées, soit 1) les conditions d'émergence et de développement de l'initiative; 2) la mobilisation des ressources locales et extralocales; 3) les impacts observés; 4) l'articulation de l'initiative à la communauté plus large et 5) les formes de leadership en présence et leurs effets sur l'appropriation collective du projet. Ce mémoire permet d'illustrer une caractéristique souvent relevée dans la littérature sur les systèmes LETS, à savoir que leurs impacts se déclinent surtout en termes de sociabilité et de renforcement identitaire grâce à la création de communautés de valeurs, d'engagement et de pratiques. Aux potentialités de ce type d'initiative pour le développement communautaire correspondent donc des défis en termes de développement économique. Les LETS peuvent en outre avoir de la difficulté à se diffuser dans une population où prévaut déjà une culture d'entraide locale forte. Enfin, cette étude fait ressortir les enjeux de la construction d'un leadership favorisant l'appropriation collective au sein d'une initiative de développement local. À travers l'analyse des tensions qui existent entre la mise en oeuvre d'un modèle alternatif et la mobilisation sociale plus large se dessine l'importance de l'équilibre entre une approche axée sur les résultats et une approche axée sur les processus pour l'ancrage d'un projet dans une communauté et sa contribution au développement local. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Monnaie sociale, Local Exchange and Trading System (LETS), Développement local, Développement rural, Développement communautaire, Viabilité, Ruralité, Nouvelle-Écosse.

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