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Examen de la pertinence et de la mise en oeuvre des documents stratégiques de réduction de la pauvreté : le cas de la Côte d'IvoireYapo, Akéboué Élisée 12 1900 (has links) (PDF)
Les IFI que sont le FMI et la BM ont, depuis la fin des années 1990, élaboré une nouvelle stratégie de développement pour les pays pauvres. Les DSRP sont devenus depuis lors des outils de référence pour ces pays et leurs partenaires au développement en matière de lutte contre la pauvreté et de politiques de développement. En tant que stratégies, ces documents sont une réponse aux échecs des PAS, qui ont eu des effets négatifs sur les économies et sur les conditions de vie des populations des pays pauvres. Ainsi, si les PAS ont été conçus sans prendre en compte les spécificités des pays pauvres et s'ils étaient basés sur des solutions standards pour l'ensemble de ces pays, les DSRP se veulent une nouvelle orientation des relations entre ces derniers et les IFI. Ces nouvelles stratégies mettent un accent plus poussé sur la lutte contre la pauvreté, celle-ci est dorénavant reconnue comme un problème multidimensionnel qui doit être traité en profondeur. Les DSRP font aussi la promotion du principe d'appropriation des politiques qui implique que l'élaboration des stratégies se fasse par les pays eux-mêmes en collaboration avec leurs populations. Par ailleurs, ces programmes sont liés à l'IPPTE qui vise à l'allègement de la dette des pays pauvres et sont un des éléments importants que ces pays doivent fournir pour être admissibles à cette initiative. Les DSRP ont fait l'objet de plusieurs études autant sur leur processus d'élaboration, leur contenu et bien d'autres. Ainsi, ces études ont montré qu'en pratique, les DSRP présentent de nombreuses faiblesses et qu'ils sont à certains égards loin du discours théorique présenté par les IFI. Les processus participatifs par exemple ont, dans de nombreux cas, souffert de plusieurs irrégularités en ce sens que plusieurs groupes de populations ont été exclus, de même que dans plusieurs cas, les parlements. En outre, l'analyse du contenu des politiques économiques montre certaines similarités avec les politiques des programmes antérieurs, ce qui laisse penser qu'il n'y a pas de réelles ruptures avec le passé. La Côte d'Ivoire, comme de nombreux pays pauvres, s'est lancée dans la rédaction de son DSRP pour mettre en place un programme plus efficace de lutte contre la pauvreté. Cependant, la mise en œuvre de son programme n'est pas encore effective, car le pays souffre d'une longue crise politico-militaire qui, depuis 2002, affecte négativement sa population, son économie et sa sphère politique. Cette crise qui affecte aussi l'autorité politique remet en question l'appropriation des politiques puisque cette autorité manque de légitimité. Par ailleurs, les ressources limitées de l'État face à son programme qui apparaît coûteux risquent de poser un problème et pousser peut-être à un endettement pour financer celui-ci. Ce qui pourrait alourdir le fardeau que représente déjà la dette et peut-être affaiblir les efforts de lutte contre la pauvreté.
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Réduction des effets pervers engendrés par le dilemme du Samaritain dans un contexte d'aide publique au développementBrodeur, Mathieu January 2007 (has links) (PDF)
Si un individu s'engage à toujours venir en aide à un autre, ce dernier n'aura pas intérêt à tout mettre en oeuvre pour se prémunir contre des coups durs. Tel est le dilemme du Samaritain. Appliqué à l'aide publique au développement, cela signifie qu'un pays pauvre recevant de l'aide n'aura pas avantage à lutter efficacement contre la pauvreté, faute de quoi, il perdrait ce transfert. Ceci représente une des causes de l'inefficacité de l'aide publique au développement (APD). Dans ce mémoire, il est question des impacts qu'auraient des organisations non gouvernementales (ONG) sur la réduction de la pauvreté. Pour y arriver, nous les modéliserons en situation d'allocation d'APD. Les résultats suggèrent que la compétition entre les ONG a un impact positif sur la réduction de la pauvreté et crée un contrepoids au dilemme du Samaritain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : APD, Dilemme du Samaritain, ONG.
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Pauvreté et lutte contre la pauvreté en Bolivie : de l'efficacité des politiques préconisées par la Banque MondialeZouhir, Leila January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire tente de porter un regard critique sur les politiques de la Banque mondiale en matière de lutte contre la pauvreté. La lutte contre la pauvreté devient dans les années 1990 le nouveau visage du développement économique, à la suite de l'échec des politiques de développement suivies jusque là. C'est par le biais des DSRP que la Banque mondiale tente de résoudre la question de l'éradication de la pauvreté. A travers une analyse documentaire des politiques suivies par la Banque mondiale, reposant sur des publications et des rapports annuels, nous nous pencherons sur les programmes de lutte contre la pauvreté de la Banque mondiale, en particulier dans le cas de la Bolivie, l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine. La pertinence de cette étude de cas tient du fait que la Bolivie fait partie des pays qui ont adopté un DSRP en Amérique latine. Nous cherchons à montrer que les politiques de lutte contre la pauvreté mises en place par la Banque mondiale, s'inscrivent par le biais des DSRP, dans la lignée des PAS. Selon la Banque mondiale, les DSRP seraient la réponse à la lutte contre la pauvreté. Nous montrerons, au contraire, que les DSRP sont un nouveau moyen de renforcement de l'insertion des PVD dans l'économie mondiale. Nous soutenons que l'objectif premier des politiques de la Banque mondiale est d'insérer les PVD en général, et la Bolivie en particulier, dans l'économie mondiale, ce qui nous éloigne de l'objectif premier recherché, à savoir la lutte contre la pauvreté. Nous estimons que les effets du DSRP bolivien sont limités, dans la mesure où le DSRP ne prend pas en considération le caractère multidimensionnel de la pauvreté. Les programmes adoptés ne répondent pas aux besoins des populations pauvres, mais ils sont plutôt tournés vers l'adoption de politiques néolibérales. Nous soutenons dans ce mémoire que le DSRP bolivien ne peut pas éradiquer la pauvreté dans le pays, dans la mesure où il ne s'attaque même pas au problème des inégalités. Suite à toutes ces considérations, nous défendrons l'idée que le DSRP bolivien ne fera pas sortir le pays de sa situation de sous-développement, contrairement à ce qu'affirment les Organisations internationales à travers leurs politiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bolivie, Pauvreté, Banque mondiale, DSRP, Économie mondiale.
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La participation au développement local : le cas du NigerSimard, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
Bien que depuis l'époque coloniale, le thème de la participation soit présent dans les discours et les pratiques du développement, on observe une évolution marquante de son importance. La participation des populations locales est devenue un élément majeur des discours et des stratégies de lutte contre la pauvreté mises de l'avant par les institutions multilatérales de développement. Les approches participatives contribueraient à l'«empowerment» des populations défavorisées par un renforcement de leurs pouvoirs à promouvoir leurs intérêts et à prendre part aux décisions qui les concernent. De plus, en contribuant à une prise en charge du développement par les populations, la participation améliorerait le succès et la pérennité des actions et programmes de développement. Puisque l'atteinte de ces objectifs implique une reconfiguration des rapports de pouvoir, cette étude démontre, à travers l'analyse du discours de la Banque mondiale, la nécessité d'envisager la participation dans une perspective politique. Dans le contexte où le type de participation mis en pratique varie selon les individus et organisations, il existe une abondante littérature critique ayant démontrée le décalage entre le discours et la réalité des dynamiques à l'oeuvre lors des interventions de développement. Ce mémoire se propose donc de dégager les enjeux et limites de la participation afin de poser un regard plus nuancé sur cette approche d'intervention. Adoptant une méthodologie de recherche utilisant des sources documentaires ainsi que des données de terrain, nous avons investigué la manière dont la participation se traduit en pratique dans le champ du développement local au Niger. Ainsi, l'approche participative est envisagée au Niger, de manière utilitaire, comme étant l'unique stratégie d'intervention en mesure d'assurer l'appropriation locale et la pérennité des actions réalisées. En évacuant la dimension politique qu'associe actuellement la Banque mondiale à la participation, on constate que ce concept est mis en pratique à travers un modèle qui ne peut contribuer à une transformation profonde des rapports de forces au profit des groupes les plus pauvres. L'introduction d'un projet dans l'arène politique local est confrontée à une dynamique complexe de logiques d'action et d'enjeux de pouvoir. On constate un décalage quasi inévitable entre les populations visées et celles qui réellement participeront et influenceront les actions d'un projet afin de tirer profit des ressources qu'il introduit dans l'espace villageois. Ainsi, le modèle de participation du Niger, fondée sur la réalisation de diagnostics participatifs ainsi que sur la mise en place de structures censées assurer la participation des villageois à la prise de décision, s'avère éloigné des ambitions qui lui sont attribuées dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. La méconnaissance qu'ont les intervenants extérieurs des mécanismes de paupérisation de l'espace politique local a pour conséquence l'instrumentalisation du projet par les pouvoirs locaux. Dans le contexte où ces acteurs se trouvent dans l'incapacité d'orienter la participation de manière à ce qu'elle bénéficie aux plus démunis, non seulement les projets ne remettent pas en question les rapports d'inégalité et de domination au sein des collectivités locales mais peuvent même induire une exclusion accrue des groupes d'acteurs les plus pauvres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Participation, «Empowerment», Pauvreté, Appropriation, Développement local, Niger, Banque mondiale, Coopération internationale, ONG.
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Réforme du secteur cotonnier dans le cadre des stratégies de réduction de la pauvreté au Mali : réflexions sur l'espace politique de décisionRobichaud, Aurelle January 2009 (has links) (PDF)
En 1999, les institutions financières internationales (IFI) transforment les Programmes d'ajustement structurel (PAS) en Documents stratégiques de réduction de la pauvreté (DSRP). Ceci implique que pour obtenir un prêt où une abolition partielle et conditionnelle de sa dette, chaque pays doit élaborer un DSRP. Afin de refléter les intérêts et les besoins de la population, les DSRP doivent être élaborés à partir d'un large processus participatif ce qui suppose une appropriation des stratégies de réduction de la pauvreté par les populations ainsi que l'ouverture de l'espace public de décision des pays. Au Mali, l'on retrouve dans le DSRP une conditionnalité émise en 1998 par les IFI, à savoir la privatisation et la libéralisation de l'industrie cotonnière. Notamment en raison de l'importance de la filière coton depuis de nombreuses décennies en tant que vecteur de développement et de réduction efficace de la pauvreté, cette conditionnalité soulève plusieurs enjeux liés, entre autres, à la redéfinition du rôle de l'État et au niveau réel d'appropriation des réformes par la population. Dans le cas du Mali cette réforme n'a pas été souhaitée par la population et elle a engendré des résistances des différents secteurs de la société. Notre mémoire repose sur les prémisses de l'économie politique internationale et plus précisément sur une analyse de la redéfinition du rôle de l'État, découlant des conditionnalités des IFI, publié par Thomas J. Biersteker. Ainsi, nous cherchons à déterminer dans quelle mesure la réforme de la filière coton malienne implique effectivement une redéfinition du rôle de l'État et comment la façon dont cette réforme a été introduite a conditionné le processus participatif qui devait servir à la légitimer et ainsi influer sur les espaces politiques de décisions. Notre mémoire tente de démontrer que ces enjeux n'ont pas été pris en compte lors de l'élaboration de la réforme de privatisation de l'industrie cotonnière malienne. Après avoir étudié l'historique du coton au Mali et fait l'historique de la réforme de la filière coton et après avoir effectué un bilan de la privatisation et du processus décisionnel découlant des conditionnalités imposées par les IFI, nous concluons en formulant cinq réflexions axées sur l'amélioration de la légitimité des réformes et l'élargissement de l'espace politique de décision. Ces réflexions portent sur les thèmes suivants: • Le souci de cohérence entre leurs différentes recommandations des IFI •
La diminution des conditionnalités, voire même leur abolition dans des domaines aussi sensibles que la privatisation •
L'amélioration des modalités de participation de la population afin de faciliter l'appropriation des réformes • Les conditions permettant aux producteurs de participer activement à la réforme de leur filière • L'explicitation des enjeux politiques d'une réforme lors de son élaboration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie de réduction de la pauvreté, Espace politique de décision, Privatisation, Industrie cotonnière malienne, Processus participatif.
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Débat entre institutionnalistes et welfaristes en microfinance : la réalité du terrain argentinDugas-Iregui, Sébastien 03 1900 (has links) (PDF)
Les années 1990 ont vu la notoriété et les ressources consacrées à la microfinance connaître un essor important. Au fur et à mesure du développement du secteur s'intensifie également la tension entre les défenseurs de deux approches de la microfinance qui entrevoient le futur du domaine de façon antagonique. Cette tension culmine vers la fin des années 1990 en un débat théorique féroce. Deux visions, la vision welfariste et la vision institutionnaliste s'affrontent sur ce terrain, chacune défendant leur vision de ce que devraient être les priorités et le rôle des institutions de microfinance bien qu'elles partagent le même objectif de base: celui de réduire la pauvreté. Au-delà des nombreux aspects techniques abordés par les deux camps, un examen de la littérature permet de constater que les deux approches ont comme point de départ des conceptions très différentes du développement et s'adressent à deux problèmes distincts. Dans un cas, on s'attaque à un échec des marchés en servant les besoins d'emprunts des «marginalement» pauvres, dans l'autre on tente de briser certaines barrières qui emprisonnent les plus défavorisés dans leur situation. Les deux approches impliquent des méthodes d'interventions très différentes et produisent des résultats contrastés. L'étude du secteur argentin de la microfinance et une analyse comparative d'institutions de microfinance représentatives des deux courants confirment les conclusions tirées lors d'une revue de la littérature et représentent l'occasion d'illustrer à l'aide d'exemples très concrets les implications des choix d'orientation qui s'offrent aux institutions de microfinance comme aux bailleurs de fonds. Elles permettent également de remettre les arguments des deux camps en perspective afin de clarifier le débat entre deux courants qui proposent, malgré une apparente unicité, des services adaptés à des «clientèles» très dissemblables.
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Développement, commerce international et réduction de la pauvreté : cas de la Côte d'IvoireAtsé, Marina 05 1900 (has links) (PDF)
Pour construire des réflexions sur le développement, le commerce international et la pauvreté, nous avons décidé d'étudier le cas de la Côte d'Ivoire, un pays de l’Afrique de l'ouest qui a opté pour une politique économique ouverte sur l'extérieur depuis son adhésion à l'indépendance en 1960. Par ailleurs, c'était un pays privilégié par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) qui mettait en application toutes les théories libérales que ces institutions proposaient. Nous nous sommes basés sur deux principales hypothèses de recherche. H1: Une politique économique basée sur l'ouverture de marché et la libéralisation des échanges n'entraîne pas automatiquement la réduction de la pauvreté en Côte d'Ivoire. H2 : Les politiques nationales de développement qui privilégient l'éducation, la formation, l'entrepreneuriat et les micro-crédits sont susceptibles d'avoir plus d'impacts sur la réduction de la pauvreté que les politiques de libre-échange en Côte d'Ivoire. Pour atteindre notre objectif, nous avons réalisé deux principales analyses. Une analyse documentaire approfondie et l'analyse du discours des acteurs ivoiriens sur la pauvreté. Ces analyses ont permis de démontrer : 1) qu'il n'existe pas de lien entre les variations de la balance des paiements et les variations des taux de pauvreté. Malgré le fait que les échanges de la Côte d'Ivoire avec le reste du monde se soient accrus, les taux de pauvreté n'ont pas baissé ; au contraire ils ont sérieusement augmenté. Par conséquent, une politique économique basée sur l'ouverture de marché et la libéralisation des échanges n'entraîne pas automatiquement la réduction de la pauvreté en Côte d'Ivoire. 2) Les acteurs ivoiriens soutiennent que les principales stratégies à privilégier pour la réduction de la pauvreté sont l'intégration de la population, l'éducation, la formation, l'auto-emploi, la bonne gouvernance, l'accès aux services sociaux de base et la micro-finance.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement, Commerce international, Pauvreté, Côte d'Ivoire, BM, FMI.
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Lutte contre la pauvreté au Québec : le cas des jeunes femmes itinérantesPlante, Marie-Christine January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Évaluation de l'intégration du genre dans le DSRP du RwandaDemnati, Lina January 2009 (has links) (PDF)
La Banque Mondiale a choisi d'inscrire l'intégration transversale de la dimension genre comme l'un des critères clés pour l'obtention de financement par les pays bénéficiaires, notamment dans le cadre de sa plus récente politique de développement qui a pour objectif premier la réduction de la pauvreté. Les modifications au sein des politiques de développement de la Banque Mondiale, ont obligé les pays tributaires de son aide à réorienter leur stratégie de développement en élaborant des documents de stratégies pour la réduction de la pauvreté (DSRP). L'objectif de ce mémoire est d'analyser les politiques de réduction de la pauvreté adoptées par le Rwanda dans son DSRP de 2002 et d'évaluer si l'intégration de la dimension genre est bien appliquée par le gouvernement rwandais de façon transversale. Plus précisément, le DSRP ainsi que les rapports annuels consécutifs élaborés par le Rwanda entre les années 2000 et 2005 ont été analysés grâce à des critères d'évaluation spécifiques et au cadre méthodologique de la planification selon le genre développé par Caroline Moser. La conclusion du mémoire est que l'intégration de la dimension genre n'est effective que dans certains domaines. De plus, les mesures adoptées en faveur de l'égalité des sexes ont essentiellement des impacts à court terme sur le renforcement des capacités des femmes. En somme, l'approche genre intégrée dans la stratégie de réduction de la pauvreté du Rwanda ne vise pas une transformation en profondeur de la société rwandaise, elle a plutôt pour objectif de combler des besoins de base (matériels etc.) immédiats de la population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Genre et développement, Document de stratégies pour la réduction de la pauvreté, Banque Mondiale, Rwanda, Planification pour le développement.
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Les bénéfices issus du travail en économie sociale : le point de vue des femmes, cheffes de famille monoparentale, qui sont en emploi au sein d'entreprises d'économie sociale en aide domestique (EÉSAD) de la GaspésieHudon, Marie-Claude January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire recueille le point de vue de dix (10) femmes, chefs de famille monoparentale, sur les bénéfices qu'elles retirent de leur emploi dans trois (3) entreprises d'économie sociale en aide domestique (EÉSAD) de la Gaspésie. Avec le témoignage de ces mères seules, nous voulons poursuivre la réflexion sur le potentiel du travail d'économie sociale à combattre la pauvreté des femmes. Compte tenu des nombreux obstacles à leur intégration socioprofessionnelle et des contraintes particulières à la région, nous avons cherché à connaître par le biais d'entretiens semi-dirigés quelle était la perception de travailleuses gaspésiennes à l'égard de leur situation en emploi et de leurs conditions de vie. Aussi, depuis la Marche du Pain et des Roses, intervenant(e)s et chercheur(e)s s'interrogent sur la capacité de l'économie sociale à réduire la misère au sein de la population féminine. En ce sens, notre recherche contribue à accroître la compréhension des pratiques et des effets du travail en économie sociale. Avec les informations recueillies auprès de notre groupe de répondantes, nous constatons que les conditions de vie de la majorité d'entre elles se sont améliorées depuis leur embauche dans une EÉSAD. Cependant, les bénéfices de l'emploi se révèlent trop souvent insuffisants. Ainsi, en dépit des gains réalisés, divers facteurs responsables de la pauvreté subsistent, occasionnant des difficultés pour ces femmes. La faiblesse des salaires est un exemple. À travers l'expérience de nos répondantes, nous comprenons que l'économie sociale ne peut à elle seule mettre un frein à l'appauvrissement des femmes. Sur ce plan, les résultats de notre recherche rejoignent les résultats de nombreux autres travaux réalisés sur la question. Ils éclairent aussi le sens et la portée des revendications des groupes de femmes concernant leur conception de l'économie sociale. Soulignons, entre autres, que la situation de nos répondantes confirme que la participation de l'État et de l'entreprise privée s'avère indispensable dans la lutte contre la pauvreté. Enfin, le témoignage de nos répondantes permet d'identifier des lacunes au niveau des pratiques concrètes en économie sociale qui ont déjà fait l'objet de critiques par des chercheur(e)s. À cet égard, le point de vue des femmes, chefs de famille monoparentale, révèle des pistes de solution concernant l'intégration et le maintien en emploi des mères seules. Notons par exemple la flexibilité des horaires qui satisfait aux attentes en matière de conciliation travail-famille. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Monoparentalité, Économie sociale, Bénéfices, Région, Gaspésie, Entreprise d'économie sociale en aide domestique.
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