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Réforme du secteur cotonnier dans le cadre des stratégies de réduction de la pauvreté au Mali : réflexions sur l'espace politique de décision

Robichaud, Aurelle January 2009 (has links) (PDF)
En 1999, les institutions financières internationales (IFI) transforment les Programmes d'ajustement structurel (PAS) en Documents stratégiques de réduction de la pauvreté (DSRP). Ceci implique que pour obtenir un prêt où une abolition partielle et conditionnelle de sa dette, chaque pays doit élaborer un DSRP. Afin de refléter les intérêts et les besoins de la population, les DSRP doivent être élaborés à partir d'un large processus participatif ce qui suppose une appropriation des stratégies de réduction de la pauvreté par les populations ainsi que l'ouverture de l'espace public de décision des pays. Au Mali, l'on retrouve dans le DSRP une conditionnalité émise en 1998 par les IFI, à savoir la privatisation et la libéralisation de l'industrie cotonnière. Notamment en raison de l'importance de la filière coton depuis de nombreuses décennies en tant que vecteur de développement et de réduction efficace de la pauvreté, cette conditionnalité soulève plusieurs enjeux liés, entre autres, à la redéfinition du rôle de l'État et au niveau réel d'appropriation des réformes par la population. Dans le cas du Mali cette réforme n'a pas été souhaitée par la population et elle a engendré des résistances des différents secteurs de la société. Notre mémoire repose sur les prémisses de l'économie politique internationale et plus précisément sur une analyse de la redéfinition du rôle de l'État, découlant des conditionnalités des IFI, publié par Thomas J. Biersteker. Ainsi, nous cherchons à déterminer dans quelle mesure la réforme de la filière coton malienne implique effectivement une redéfinition du rôle de l'État et comment la façon dont cette réforme a été introduite a conditionné le processus participatif qui devait servir à la légitimer et ainsi influer sur les espaces politiques de décisions. Notre mémoire tente de démontrer que ces enjeux n'ont pas été pris en compte lors de l'élaboration de la réforme de privatisation de l'industrie cotonnière malienne. Après avoir étudié l'historique du coton au Mali et fait l'historique de la réforme de la filière coton et après avoir effectué un bilan de la privatisation et du processus décisionnel découlant des conditionnalités imposées par les IFI, nous concluons en formulant cinq réflexions axées sur l'amélioration de la légitimité des réformes et l'élargissement de l'espace politique de décision. Ces réflexions portent sur les thèmes suivants: • Le souci de cohérence entre leurs différentes recommandations des IFI • La diminution des conditionnalités, voire même leur abolition dans des domaines aussi sensibles que la privatisation • L'amélioration des modalités de participation de la population afin de faciliter l'appropriation des réformes • Les conditions permettant aux producteurs de participer activement à la réforme de leur filière • L'explicitation des enjeux politiques d'une réforme lors de son élaboration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie de réduction de la pauvreté, Espace politique de décision, Privatisation, Industrie cotonnière malienne, Processus participatif.
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Quelle articulation entre commerce équitable et responsabilité sociale pour une entreprise au Sud? : le cas d'une société cotonnière au Sénégal

Lafortune, Julie 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'articulation entre le commerce équitable (CÉ) et la responsabilité sociale (RSE) pour une entreprise traditionnelle au Sud. Dans le cadre de notre recherche, nous nous intéressons plus particulièrement au projet de coton équitable mené par la société cotonnière sénégalaise la SODEFITEX, en collaboration avec l'organisation de producteurs US-GPC Kédougou. Dans un premier temps, nous nous attardons au positionnement du projet de commerce équitable dans la stratégie de l'entreprise et nous voyons en quoi celui-ci constitue une initiative de RSE. Dans un deuxième temps, nous étudions les retombées et les limites de ce même projet en termes de développement durable (DD) pour les communautés impliquées. La revue de la littérature démontre une interrelation entre les concepts de commerce équitable, de responsabilité sociale et de développement durable. D'une part, le commerce équitable se revendique d'être un outil de développement durable pour les communautés du Sud. D'autre part, la RSE constitue un moyen pour les organisations de contribuer au développement durable. Par conséquent, le commerce équitable se pose comme une initiative de RSE pour les organisations et donc, un moyen pour celles-ci de participer au développement durable. Dans le cadre de notre mémoire, nous tentons de voir comment s'articulent concrètement ces trois concepts. Pour ce faire, nous procédons par l'étude d'un cas unique. Notre collecte de données repose sur l'observation participante, à travers laquelle nous avons procédé à la rédaction d'un journal ethnographique, la réalisation d'entretiens semi-dirigés, ainsi que la collecte de données documentaires. Nos résultats sont ensuite présentés d'abord sous forme de monographie, puis d'analyse des entrevues. Nos résultats démontrent que le projet de coton équitable mené par la société cotonnière en collaboration avec l'organisation de producteurs constitue une initiative de RSE au potentiel limité. D'une part, parce qu'il n'exige pas de la société qu'elle modifie ses pratiques au sein de sa propre organisation, d'autre part, parce qu'il ne l'incite pas à tenir compte des attentes des parties prenantes autres que les producteurs impliqués dans le projet de coton équitable. Toutefois, il s'avère être un moyen efficace pour l'entreprise de contribuer au développement durable des communautés impliquées. En effet, notre étude nous a permis de constater que le projet de coton équitable mené la société a engendré des améliorations significatives, tant au niveau du développement social (émancipation de la femme en milieu rural et utilisation démocratique de la prime sociale), du respect de l'environnement (amélioration de la santé et de la sécurité des travailleurs, de même que de l'éducation à l'environnement), que de la gouvernance (démocratie et transparence). Le développement économique soulève quant à lui plusieurs problématiques qui entravent l'amélioration des conditions de vie des producteurs. Nous concluons donc notre recherche en affirmant la nécessité du commerce équitable de repenser son fonctionnement, notamment en ce qui a trait à l'asymétrie des critères Nord/Sud, à l'opérationnalisation effective du principe de préfinancement, et à une meilleure répartition de la valeur ajoutée, surtout auprès des pays du Sud, s'il désire accroître son potentiel de responsabilité sociale et, conséquemment la participation des acteurs conventionnels à son projet de développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : commerce équitable, responsabilité sociale des entreprises, développement durable, coton, filière cotonnière, Afrique de l'Ouest, Sénégal, Kédougou
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Mobiliser l’industrie textile (laine et coton). L’État, les entrepreneurs et les ouvriers dans l’effort de guerre, 1914-1920 / Mobilising Textile Industry (Wool and Cotton). State, Entrepreneurs and workers in war effort, France, 1914-1920

Vacheron, Simon 06 December 2017 (has links)
Au cours de la Première Guerre mondiale, les industries de la laine et du coton se retrouvent entraînées dans la mobilisation industrielle. L’intervention de l’État dans ces branches se révèle indispensable, et une nouvelle relation s’établit entre la puissance publique et les entreprises. La modification de la teinte de l’uniforme, sa large diffusion à près de huit millions d’appelés sur quatre ans et la perte des bassins industriels du Nord et de l’Est conduisent à la mise sous contrôle de l’État de presque toute l’industrie lainière, tandis que l’industrie cotonnière reste indépendante jusqu’en 1917. Cette relation s’étend jusque dans les importations de matières premières, avec une centralisation progressive qui exclut le commerce privé, mais associe négociants et industriels. En outre, la gestion de la main-d’œuvre constitue un défi quotidien pour les entreprises. Le besoin de travailleurs reste important, et les difficultés liées aux conditions de travail et au renchérissement de la vie entraînent des tensions sociales, malgré l’Union sacrée observée par les organisations syndicales. Dans le même temps, la perte des principaux territoires industriels représente une aubaine pour les autres régions, dont celles dont l’industrie textile est sur le déclin avant la guerre. Les fortes demandes de l’armée et les hauts prix du commerce privé entraînent des bénéfices importants, et conduisent l’État à adopter une fiscalité de guerre et réprimer les abus. Le retour des industries sinistrées à la fin du conflit, la question des dommages de guerre et la réintégration de l’Alsace-Lorraine mettent les industries textiles face à des changements radicaux. / During the World War I, the industries of the wool and the cotton find themselves pulled(entailed) in the industrial mobilization. The intervention of the State in these branches shows itself essential, and a new relation becomes established between the public authorities and the companies. The modification of the colour of the uniform, its wide distribution about eight million conscripts over four years and the loss of the industrial areas of the North and east lead to the putting under control of the State of almost all the wool trade, whereas the cotton industry remains independent until 1917. This relation extends to the imports of raw materials, with a progressive centralization which excludes any private business(trade), but associates traders and industrialists. Besides, the management of the workforce constitutes a daily challenge for companies. The need in workforce remains important, and the difficulties bound in working conditions and to the increased cost living trigger social tensions, in spite of the “Union sacrée” respected by labor unions. At the same time, the loss of the main industrial territories represents a chance of a lifetime for the other regions, among which those whose textile industry is on the decline before the war. The high demands of the army and the high prices of private trade yeld important profits, and lead the State to adopt a war tax system and to repress the abuses. The return of the stricken industries at the end the conflict, the question of war damage and reinstatement of Alsace-Lorraine put the textile industries in the face of radical changes.

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