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Ancrage territorial et mobilité : conceptualisation et représentation de l'identité dans le travail de Rebecca Belmore et de Jin-me Yoon

St-Jean Aubre, Anne-Marie January 2009 (has links) (PDF)
Le 20e siècle aura été marqué par des vagues de migration des populations d'une ampleur encore inégalée. Cette mobilité, doublée des soulèvements des nouveaux mouvements sociaux dans les années 1960, a engendré des interrogations quant à notre façon d'envisager la problématique de l'identité. Traditionnellement conceptualisée comme une essence, ancrée de façon stable et permanente au coeur de l'individu dès sa naissance, l'identité s'est révélée comme une réalité beaucoup plus complexe. À la lumière de ces expériences remettant en question tous les types de frontières, l'identité s'est montrée multiple, changeante, et contextuelle. En prenant en considération le mouvement qui agite les catégories identitaires que l'on croyait fixes, des auteurs féministes ou postcolonialistes mettent à l'épreuve les théories modernes du sujet. Plutôt que d'attribuer à l'origine et aux qualités qui s'y inscrivent le pouvoir de définir immuablement l'individu, ces théoriciens tentent de rendre visible et compréhensible la marge de manoeuvre dont usent les sujets pour se définir continuellement au présent. L'identité s'envisage ainsi non plus comme une chose que l'on reçoit passivement, mais comme un verbe, une pratique qui se vit au présent. Cette réflexion théorique faisant du présent un espace d'invention et de subversion de l'identité s'est transposée dans les arts visuels, notamment dans les oeuvres de Rebecca Belmore, Canadienne de descendance ojibwa, et de Jin-me Yoon, Canadienne d'origine coréenne, deux artistes femmes occupant une position d'altérité au sein de la nation canadienne. Vivant toutes deux une situation de dualité culturelle fragilisant leurs présupposés identitaires, ces artistes font de la question de la contingence de l'identité, abordée sous l'angle du déplacement -physique ou métaphorique -, un des thèmes centraux de leurs oeuvres. Concevant l'oeuvre d'art comme une pratique théorique, ce mémoire considérera que les oeuvres de Belmore et de Yoon ne consistent pas en de simples représentations d'identités déjà constituées mais sont plutôt des espaces au sein desquels ces identités adviennent, dans et par l'action, c'est-à-dire la création artistique. Ainsi, l'analyse de certaines des oeuvres de ces artistes dévoilera leur manière de concevoir et de représenter différemment la problématique de l'identité. Démontrant l'incapacité de l'image du corps de rendre compte adéquatement de l'identité de celui qu'elle représente, ces artistes proposent des manières alternatives d'évoquer leur identité personnelle multi-accentuée. Suggérant un portrait contextualisé d'elles-mêmes, elles révèlent les limites de l'image qui ne peut jamais représenter la totalité du sujet. Après avoir déconstruit les systèmes normatifs contraignants que sont l' « amérindianité » ou l'orientalisme, Belmore et Yoon usent de la marge de manoeuvre qu'elles ont au présent pour transformer les symboles culturels en signes porteurs de nouvelles significations. Elles témoignent ainsi de la capacité de tout sujet de se réapproprier les qualités qui le définissent. Une action par laquelle le sujet peut octroyer un sens à son existence -une existence non plus seulement subie mais aussi faite sienne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Identité, Féminisme, Postcolonialisme, Rebecca Belmore, Jin-me Yoon.
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Entre-deux mondes : métissage, identité et histoire sur les traces de Sonia Robertson, Sylvie Paré et Rebecca Belmore, ou, Les parcours artistiques de trois femmes artistes autochtones, entre la mémoire et l'audace

Charce, Chloë January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire est globalement axé sur la légitimité de la notion d'identité dans les contextes postcolonial et postmoderne. Plus précisément, il porte sur le concept de métissage dans l'art actuel à l'heure de la mondialisation culturelle, lieu propice à un renouvellement de l'identité et de l'imaginaire pour les communautés des Premières Nations d'Amérique du Nord. Il est divisé en deux parties. Les deux premiers chapitres énoncent une perspective socio-ethnohistorique autour des notions d'identité et de métissage, alors que le troisième chapitre expose un point de vue analytique à partir d'un corpus d'oeuvres de trois femmes artistes autochtones du Québec et de l'Ontario s'exécutant sur la scène artistique contemporaine, soit Sonia Robertson, Sylvie Paré et Rebecca Belmore. Plus spécifiquement, le premier chapitre fait état des connaissances et des discours sur les définitions même d'identité et de métissage dans les contextes colonial / postcolonial et moderne / postmoderne. Par extension, je pose cette question concernant l'hybridité culturelle: s'agit-il d'un principe d'homogénéisation et d'essentialisation des cultures ou d'un facteur garant d'hétérogénéité, favorable au mélange et aux échanges interculturels ? Le deuxième chapitre, quant à lui, énonce les contextes de dépossession territoriale et d'exiguïté culturelle dans lesquels ont été contraints les peuples des Premières Nations depuis l'époque coloniale. Il fait aussi mention des métissages artistiques (post)postmodernes, qui contribuent à un renouveau de l'imaginaire amérindien. Dans un esprit à la fois de contestation face à l'image folklorisée de l'« Indien » et de transmission des valeurs traditionnelles, les artistes autochtones font place à la réappropriation culturelle. Enfin, le troisième chapitre souligne les parcours identitaires de Sonia Robertson (Ilnue), Sylvie Paré (métisse huronne-wendat) et Rebecca Belmore (Anishinabekwe). À titre de comparaison, j'analyse un corpus d'installations et de performances sous le thème de la mémoire et de l'identité en lien avec les concepts élaborés dans les chapitres précédents. Le choix d'examiner le travail de trois femmes artistes provenant de communautés différentes permet de rendre compte de réflexions personnelles de la part de femmes autochtones face à la culture dominante et par rapport à leur culture d'origine. Ce choix vise par ailleurs à circonscrire, au sein même de leur production, l'importance de la tradition en fonction de leur affirmation identitaire. Je souhaite ainsi étudier comment ces propositions se positionnent dans un contexte de déterritorialisation culturelle en fonction d'une réalité post(néo)colonialiste, corrélative d'un entre-deux mondes. Pour conclure, je reviens sur les questions d'identité, de mémoire et de territoire en soulignant l'importance idéologique du combat identitaire des communautés autochtones, qui vise la mise en échec des préjugés et des constructions mythiques persistantes entre le « Blanc » et l' « Indien ». Je mesure en ce sens l'impact que pourrait avoir la pensée universelle amérindienne sur nos sociétés hypermodernes en crise et en quête de valeurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, Métissage, Mémoire, Premières Nations, Néocolonialisme.

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