Nous étudions les conditions pour que la croissance optimale d'une économie polluante puisse être durable. L'étude est menée dans le cadre de modèles de croissance fondée sur la R&D dans lesquels la production est à l'origine d'émissions polluantes qui sont déversées dans l'écosystème. La pollution et la R&D sont à l'origine d'effets externes qui affectent le fonctionnement de l'économie. Pour ce dernier phénomène, les connaissances (le facteur accumulable) qui sont utilisées dans le processus d'innovation sont non-rivales et la protection de l'innovateur par le brevet est à l'origine de monopoles temporaires. Dans une première partie, nous supposons que la fonction de production des innovations a un rendement unitaire sur le facteur accumulable. Avec cette hypothèse, conforme à la théorie de la croissance endogène, nous montrons dans quelle mesure la croissance durable peut être améliorée par la promotion des technologies propres. Dans une seconde partie, la prise en compte de la théorie de la croissance semi-endogène conduit à introduire un rendement inférieur à l'unité sur le facteur accumulable. Dans le cas des technologies propres, une condition de durabilité supplémentaire concerne la difficulté de la recherche qui ne doit pas être trop importante. Nous avons de plus envisagé l'hypothèse où il existe deux secteurs de recherche, l'un spécialisé dans l'amélioration de la productivité, l'autre dans la réduction de l'intensité polluante. Dans ce cas, les nouvelles conditions de durabilité portent sur l'existence d'externalités inter-sectorielles.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00011528 |
Date | 09 December 2005 |
Creators | Da Costa, Pascal |
Publisher | Université Panthéon-Sorbonne - Paris I |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0018 seconds