Return to search

Le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle : un discours antimerveilleux

À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle
dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et
antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent
généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les
narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration
d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue
d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse
transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des
métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman
qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux
genres au XVIIIe siècle. / Seemingly harmless, the satirical French fairy tales of the 18th century contain a
hidden discourse against the novel, which does not abide by the rules of
traditional fairy tales. Explicitly stated or not, these utterances are generally
voiced as metalepsis by the narrators, the witnesses within the story, or an
authority outside the main text. The development of a specific typology based on
ten fairy tales published between 1730 and 1754, helps to present an overview of
this uncommon narrative phenomenon, and allows for a more transversal analysis
of these figures of speech. The contents of these fairy tale metalepsis give rise to a
new poetics concerning novels and short stories. In turn, these tales gradually
distances themselves from the established norms governing these two 18th century
literary genres.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/3278
Date04 1900
CreatorsCaravecchia, Emilie Sarah
ContributorsDionne, Ugo
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

Page generated in 0.0026 seconds