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Les mauvais genres de la droite pessimisme historique, hybridité générique et surenchère négative chez Paul Morand et Louis-Ferdinand Céline

Martel, Jean-Philippe January 2009 (has links)
Paul Morand et Louis-Ferdinand Céline sont deux écrivains français du 20e siècle associés à la Collaboration, qui ont, sans doute à dessein, prétendu éviter l'idéologie en art. Dans le premier chapitre de chacune des parties de cette thèse (pour ainis dire symétriques : la première dévolue à l'oeuvre de Morand, la seconde à celle de Céline), un examen des thèmes et des motifs mis de l'avant dans leur oeuvre révélera la prégnance, chez eux, d'une vision de l'histoire et de la société centrée autour de valeurs exclusives comme le mépris des discours et de toute forme d'intellectualisme, la nation ou l'"ordre naturel" vision qui correspond par ailleurs à la nostalgie d'une époque révolue : la première moitié du 17e siècle dans le cas de Morand, le Moyen Âge de Rabelais et de Villon dans celui de Céline. Dans le deuxième chapitre, cette nostalgie pour un idéal passé, où l'homme trouverait"naturellement" à s'inscrire dans son milieu, sera envisagée d'un point de vue générique. Car, si l'idéal que Morand et Céline mettent de l'avant peut être rapproché du monde de l'épopée, la lecture qu'ils font de leur époque s'oppose point par point à ce dernier. Confrontés à cette impossible épopée moderne, ils privilégient, dans leur écriture, une grande hybridité générique, répondant de telle sorte, sur le plan formel, aux bouleversements de fond que connaît le 20e siècle. Enfin, dans le troisième chapitre, il sera question du traitement des énoncés à teneur idéologique, dans leur fiction. Morand appuie sur le caractère construit de la représentation historique, et appelle, dans ses textes de fiction, à une plus grande lucidité de la part du lecteur. Ces procédés ont pour principal effet de faire ressortir la fictivité de ses oeuvres et, par conséquent, de mettre en perspective leur portée idéologique. Céline, lui, mobilise, de manière de plus en plus évidente dans son oeuvre, des postures signalant un ordre naturel donné pour extérieur aux discours et contre-discours traditionnels. En misant de la sorte sur sa réputation personnelle, dans l'espace même de la fiction, le romancier procède à un brouillage énonciatif qui invite à dépasser les a priori idéologiques à partir desquels cette réputation est mise à mal. Ainsi, tant Céline que Morand récupèrent des éléments de discours et les organisent poétiquement en travestissant leur sens usuel, au profit d'une idée affranchie de l'idéologie et pourtant appuyée sur elle : la littérature.
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Enquerre et deviner : poétique de l'énigme dans les romans arthuriens français (fin du XIIe-premier tiers du XIIIe siècle)

Bouget, Hélène 03 December 2007 (has links) (PDF)
La notion d'énigme, fréquemment invoquée pour désigner les objets, les êtres ou les passages les plus étranges des romans arthuriens, est une notion complexe et protéiforme qui se définit comme une figure de discours, une forme fixe et un mode d'investigation herméneutique. Dans cet univers, les héros se distinguent des traditionnelles figures oedipiennes : celles-ci sont en effet soumises à la parole contrainte et à la découverte révélée de la devinaille, tandis que les quêteurs arthuriens manifestent les signes d'une subjectivité naissante qui les pousse à interroger l'autre et le monde. Pourtant, le désir de savoir et l'entreprise herméneutique s'avèrent parfois décevants et l'énigme en tant que telle, illusoire. D'interrogations comblées en questions oubliées ou en attentes déceptives, les textes développent en réalité un effet d'énigme qui entretient la tension romanesque et apparaît comme un facteur poétique essentiel. Fondé sur le jeu des failles et des réécritures, l'effet d'énigme repose sur une esthétique de la béance et du voile qui contredit l'apparente clôture de l'espace textuel. Malgré la prégnance du modèle scripturaire, le roman arthurien se découvre et s'affirme alors comme un monde des possibles, une oeuvre de fiction consciente de sa nature. Le Graal et l'identité, principaux facteurs d'interrogation, constituent ainsi deux grands paradigmes énigmatiques intra- et intertextuels qui garantissent, par le jeu des énigmes et des effets d'énigme, la pérennité et la vigueur de l'entreprise romanesque. L'étude de l'énigme permet donc de proposer une poétique d'ensemble du roman arthurien entre la fin du XIIe et un large premier tiers du XIIIe siècle, et d'en saisir, en même temps, les nuances et les évolutions.
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L'ironie dans la poétique du roman L'Homme qui rit de Victor Hugo / The irony in the man who laughs at Victor Hugo

Revol, Laurence 09 June 2011 (has links)
Cette thèse se propose d'étudier les différentes manifestations de l'ironie dans la poétique romanesque de L'Homme qui rit de Victor Hugo selon trois axes d'étude. Le premier s'organise autour d'une analyse de l'énonciation polyphonique dans le roman. Qui prend en charge le récit et avec quelles intentions? Les propos des personnages sont souvent empreints d'ironie, et sont commentés par le narrateur ou l'auteur. Nous observons surtout la fonction de ses paroles dans l’énoncé : comment leur insertion influence-elle le déroulement du récit? Pourquoi favorisent-elles les manifestations de l’ironie? Puis, le deuxième axe de notre réflexion s'interroge sur le mélange des genres qui favorise également l’émergence de la parole ironique. L'utilisation de l’ironie permet à Victor Hugo de porter un regard critique sur son travail d'écrivain en reconsidérant ses pratiques d’écriture. Dans son roman L'Homme qui rit,il se veut, d’abord, poète en proposant une écriture proche de celle du texte poétique où l’image figure les idées et favorise aussi le registre ironique. L’auteur endosse aussi le rôle de dramaturge en mettant en scène la parole pour la rendre plus ironique et, en même temps, le travail de sape permanent de l’ironie ne fait qu’amplifier les visées politiques et littéraires de l’auteur. Victor Hugo dénonce certaines pratiques politiques afin de remettre en question aussi sa propre expérience d’homme politique. Enfin, le dernier axe de cette étude se propose d'observer la dimension métaphysique de l’ironie au cœur de la poétique en soulignant les différentes influences des mouvements de pensées philosophiques. Dans L’Homme qui rit, on peut distinguer deux choses : l’ironie classique, définie et utilisée au cours de l’Antiquité, et l’ironie moderne, apparaissant à la fin du 18ème siècle, qui correspond à l’émergence de l’ironie romantique. Dans le roman, l’ironie verbale s’inspire des procédés rhétoriques employés par les philosophes de l’Antiquité mais aussi de l’antiphrase, arme favorite des philosophes des Lumières pour qui la littérature ne se présente plus seulement comme un témoignage ou la critique d’une époque, mais elle devient aussi un intermédiaire entre l’écrivain et son lectorat afin que ce dernier s’interroge davantage sur sa condition et sur tout ce qui l’entoure. Dans L'Homme qui rit, l’utilisation de l’ironie n'a pas seulement pour vocation de railler, elle permet au lecteur d’étendre et d’approfondir sa réflexion sur sa propre condition. / This thesis suggests studying the various appearances of irony in the romantic poetics of The Man who laughs by Victor Hugo according to three axes of study. The first one gets organized around an analysis of the polyphonic statement in the novel. Who takes care of the narrative and what are the intentions? The comments of the characters are often tinged with irony, and are commented upon by the narrator or the author. We observe especially the function of his words in the statement: how does their insertion influence the unfolding of the narrative? Why do they favor the demonstrations of irony? Then, the second axis of our reflection leads us to wonder about the mixture of the genres which also favors the emergence of the ironic word. The use of irony allows Victor Hugo to take a critical look at his work of writer by reconsidering his practices of writing. In his novel The Man who laughs, he is meant to be, at first, a poet by proposing a writing close to that of the poetic text where the image represents the ideas and also favors the ironic register. The author also assumes the role of playwright by staging the word to make it more ironic and, at the same time, the permanent undermining of irony is only amplifying the political and literary aims of the author. Victor Hugo denounces some political practices to question also his own experience as a politician.
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La poétique du rire dans Le Roman comique de Scarron

Bellemare, Alex 08 1900 (has links)
Cette étude se fixe un triple objectif. Il s’agira d’abord de décrire les représentations textuelles du rire dans Le Roman comique de Scarron, en établissant d’une part les conditions de possibilité du comique et, d’autre part, en montrant la dette qu’a contractée le genre de l’histoire comique du XVIIe siècle auprès de la poétique de la comédie classique. Nous préciserons ensuite la nature et le sens à donner aux stratégies dramaturgiques mises en œuvre par Scarron pour rendre compte de l’humanité comique, tantôt disqualifiée, toujours remise en question. Nous mettrons enfin en évidence l’originalité de la structure du roman de Scarron qui accueille contradictoirement des esthétiques ennemies. Expérience de l’insubordination et affirmation d’une conscience critique, le rire de Scarron, en même temps qu’il brouille les hiérarchies culturelles, littéraires et idéologiques de l’âge classique, induit une rhétorique de la lecture comique et délivre une vision sceptique du monde. Innervée par ce rire protéiforme et ambivalent, notre étude propose donc une interprétation globale du roman scarronien à partir de l’analyse détaillée de sa poétique. / The following study has three main goals. We will first describe the textual representations of laughter in Scarron’s Le Roman comique, establishing on the one hand the conditions of possibility of the comic and by showing, on the other hand, the debt that the seventeenth century’s comic novels have contracted towards the poetics of the comedy. We will then identify the nature and meaning of the dramaturgical strategies used by Scarron to represent his comical characters, sometimes disqualified but always questionned. Finally, we will highlight the originality of Scarron’s novel structure that hosts contradictory aesthetics. While it blurs the frontiers of cultural, literary and ideological hierarchies, Scarron’s laughter, an experience of insubordination and an affirmation of a critical consciousness, induces a certain way of reading comedy and delivers a skeptical view of classical age’s world. Animated by this protean and ambivalent laughter, our study proposes a global interpretation of Scarron’s novel based on a detailed analysis of his poetics.
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La poétique du rire dans Le Roman comique de Scarron

Bellemare, Alex 08 1900 (has links)
Cette étude se fixe un triple objectif. Il s’agira d’abord de décrire les représentations textuelles du rire dans Le Roman comique de Scarron, en établissant d’une part les conditions de possibilité du comique et, d’autre part, en montrant la dette qu’a contractée le genre de l’histoire comique du XVIIe siècle auprès de la poétique de la comédie classique. Nous préciserons ensuite la nature et le sens à donner aux stratégies dramaturgiques mises en œuvre par Scarron pour rendre compte de l’humanité comique, tantôt disqualifiée, toujours remise en question. Nous mettrons enfin en évidence l’originalité de la structure du roman de Scarron qui accueille contradictoirement des esthétiques ennemies. Expérience de l’insubordination et affirmation d’une conscience critique, le rire de Scarron, en même temps qu’il brouille les hiérarchies culturelles, littéraires et idéologiques de l’âge classique, induit une rhétorique de la lecture comique et délivre une vision sceptique du monde. Innervée par ce rire protéiforme et ambivalent, notre étude propose donc une interprétation globale du roman scarronien à partir de l’analyse détaillée de sa poétique. / The following study has three main goals. We will first describe the textual representations of laughter in Scarron’s Le Roman comique, establishing on the one hand the conditions of possibility of the comic and by showing, on the other hand, the debt that the seventeenth century’s comic novels have contracted towards the poetics of the comedy. We will then identify the nature and meaning of the dramaturgical strategies used by Scarron to represent his comical characters, sometimes disqualified but always questionned. Finally, we will highlight the originality of Scarron’s novel structure that hosts contradictory aesthetics. While it blurs the frontiers of cultural, literary and ideological hierarchies, Scarron’s laughter, an experience of insubordination and an affirmation of a critical consciousness, induces a certain way of reading comedy and delivers a skeptical view of classical age’s world. Animated by this protean and ambivalent laughter, our study proposes a global interpretation of Scarron’s novel based on a detailed analysis of his poetics.
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Le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle : un discours antimerveilleux

Caravecchia, Emilie Sarah 04 1900 (has links)
À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux genres au XVIIIe siècle. / Seemingly harmless, the satirical French fairy tales of the 18th century contain a hidden discourse against the novel, which does not abide by the rules of traditional fairy tales. Explicitly stated or not, these utterances are generally voiced as metalepsis by the narrators, the witnesses within the story, or an authority outside the main text. The development of a specific typology based on ten fairy tales published between 1730 and 1754, helps to present an overview of this uncommon narrative phenomenon, and allows for a more transversal analysis of these figures of speech. The contents of these fairy tale metalepsis give rise to a new poetics concerning novels and short stories. In turn, these tales gradually distances themselves from the established norms governing these two 18th century literary genres.
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Le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle : un discours antimerveilleux

Caravecchia, Emilie Sarah 04 1900 (has links)
À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux genres au XVIIIe siècle. / Seemingly harmless, the satirical French fairy tales of the 18th century contain a hidden discourse against the novel, which does not abide by the rules of traditional fairy tales. Explicitly stated or not, these utterances are generally voiced as metalepsis by the narrators, the witnesses within the story, or an authority outside the main text. The development of a specific typology based on ten fairy tales published between 1730 and 1754, helps to present an overview of this uncommon narrative phenomenon, and allows for a more transversal analysis of these figures of speech. The contents of these fairy tale metalepsis give rise to a new poetics concerning novels and short stories. In turn, these tales gradually distances themselves from the established norms governing these two 18th century literary genres.
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Les récits-partitions : imaginaire musical et écriture romanesque dans la France du XXe siècle

Perreault, Isabelle 09 1900 (has links)
Au confluent de l’histoire des idées et de la poétique romanesque, cette thèse s’intéresse aux interactions textuelles multiples entre le genre romanesque et l’imaginaire musical tel qu’il s’est développé au fil du XXe siècle. Elle examine les modalités par lesquelles une idée de la musique, intronisée comme paradigme d’écriture par un certain nombre de romancières et de romanciers français entre 1900 et 1980, informe la composition du roman tout en infléchissant la production du sens, qui, à l’horizon du modèle musical, devient davantage signifiance que signification. Elle appréhende également l’évolution des pratiques romanesques à la lumière des discours sur la musique tels que les réfléchissent et les intègrent les œuvres, afin de dégager les différentes manières par lesquelles le musical, à entendre comme les propriétés dérivées de l’objet musique, s’impose comme le modus operandi de l’écriture, et invite le critique à interpréter l’œuvre sur le modèle herméneutique de la partition. Le récit-partition apparaît sur fond d’une crise de la signification et de la représentation, dont les ferments sont à chercher dans le fonctionnement sémiotique même du langage. La recherche entend montrer comment, dans l’optique de répondre à cette crise du langage et aux nombreuses répercussions qui confrontent la sémantique romanesque à une impasse, certains romanciers du XXe siècle ont envisagé la musique comme une fiction du roman et pour le roman, puis ont façonné à partir d’elle les paramètres d’une nouvelle écriture romanesque. Hérité du topos romantique de la « musique absolue », qui considère l’œuvre musicale comme un pur phénomène sonore, irréductible au langage verbal et, du fait de son autoréférentialité, le modèle de l’organon absolu, ce paradigme d’écriture aurait permis aux écrivains du XXe siècle d’abandonner les prémisses référentielles du genre romanesque et de penser ce dernier à l’aune de nouvelles configurations poétiques, fondées sur la résonance du sens, l’autoréflexivité du médium et une mémoire textuelle plus sensible que philosophique ou morale. La réflexion menée dans le cadre de la thèse interroge en premier lieu les conditions épistémologiques, métaphysiques et discursives qui concourent à l’avènement d’un paradigme musical, lui-même tributaire d’un régime du sensible particulier, qui pousse des générations entières d’écrivains à se tourner vers la musique pour ravitailler une matière romanesque dès lors perçue comme lacunaire. La démonstration se décline essentiellement en quatre temps : le premier chapitre entend prendre au pied de la lettre la métaphore de la partition, de manière à montrer comment les indices paratextuels et structuraux actualisent certains procédés d’écriture qui s’inspirent de la musique ; les deuxième et troisième chapitres interrogeront les modalités de « textualisation » de la musique à travers les prismes respectifs de la création et de la réception musicales représentées dans la fiction, en s’intéressant aux figures de compositeurs et de musiciens (chap. 2), puis aux ekphraseis musicales et aux scènes d’écoute (chap. 3) ; enfin, c’est sur les grands mythes de la musique que débouche notre enquête, mythes antiques mais surtout wagnériens, dont la réécriture plus ou moins conforme avec la matrice d’origine permet de diffracter un rapport complexe à la modernité par une ressaisie du sens, de la temporalité narrative et du discours romanesque au miroir des récits fondateurs et du langage premier et plénier dont ils portent la mémoire. / This dissertation strives to understand the various interactions between 20th-century fictional works and the contemporary musical imaginary that was developed and modulated throughout the century. Rooted in a dual approach – that of the history of ideas and of the poetics of the novel –, this study examines how a given idea of music, inducted as a writing paradigm by many French novelists between 1900 and 1980, models textual composition and becomes a means to rethink the creation of signification in narrative forms. It also traces the evolution of the French novel and its writing practices in the light of musical discourses and aesthetics as reflected by and integrated into novelistic works. To this end, the concept of “narrative score” (récit-partition), as a hermeneutic instrument or reading tool, is paramount in order to grasp the ways in which the musical – i.e. the properties derived from music as an objective or phenomenal reality – imbues the literary text and becomes the modus operandi of fiction writing for some French novelists. The “narrativescore” emerged in the context of an artistic crisis – stemming from the semiotic fabric of language itself – that questioned both the ideas of representation and meaning. The present work will show how this crisis of language and consequential impasse of the novelistic genre lead some 20th-century writers to conceptualize music as a fiction of and for the novel with the purpose of fashioning a new narrative framework by remodeling the genre’s parameters. Descending from the romantic trope of “absolute music” which considers the musical piece as an autoreferential structure comprised of pure sounds without intrinsic meaning thus irreducible to verbal speech, the idea of music as a writing paradigm allows novelists to relinquish the referential premises of the narrative genre to introduce new poetic configurations based on the resonance of meaning, the self-reflexivity of the medium and a textual memory, more engrained in the sensible than in the speakable (dicible) or the philosophical. We will first outline the epistemological, metaphysical and discursive landscape that lead to the advent of a musical paradigm in literature, which is dependent on a specific “partition of the sensible” (Rancière); here, we will explore what motivated several generations of writers to turn to music as a way to replenish the fictional material they perceived as deficient while fulfilling their ideal of an autotelic work of art. The textual analysis that follows will be divided into four parts: in the first chapter, we will consider the score not as a metaphorical notion, but as an actual model; indeed, some paratextual elements and structural configurations highlight the presence of writing techniques directly inspired and shaped by the musical; the second and third chapters will examine the textual actualization and representation of music respectively through the lens of musical composition (poïesis) and musical reception (esthesis) by analyzing fictional composers and musicians (chap. 2), then musical ekphraseis and listening scenes (chap. 3); lastly, we will focus on the great musical myths – ancient myths, but mostly Wagnerian ones – whose rewriting, more or less in line with the original stories, allow the writers to renegotiate their complex relationship with modern times, by re-capturing meaning, narrative temporality and novelistic discourse through the use of these founding myths and the unitary, almost pre-adamic, language.

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