Depuis plusieurs décennies, le sentiment d'efficacité personnelle a retenu l'attention d'un grand nombre de recherches qui se sont intéressées au Soi (e.g. Bandura, 1986, 1997, Pajares, 1996, 1997). Ces études s'accordent à reconnaître que ce sentiment entretient un lien étroit avec la réalisation de nombreux comportements, et ce, dans de nombreux domaines. L'étude de cette perception, autrement nommée auto-efficacité, nous intéresse particulièrement dans le domaine scolaire car il s'avère que les élèves qui manifestent un sentiment d'auto-efficacité élevé à accomplir des tâches sont dans de meilleures dispositions pour les réaliser au mieux. Dans un premier temps, nous souhaitons connaître l'influence qu'exerce le sentiment d'auto-efficacité d'élèves de primaire sur leurs performances en mathématiques et en français. Puis nous désirons mettre au jour la manière dont cette perception de soi évolue dans le temps. Pour cela, nous avons mené une étude longitudinale auprès d'élèves de CE2 (N=444) que nous avons suivis lorsqu'ils ont intégré le CM1 (N=373). Cette étude nous a permis de pointer certains facteurs influant sur les performances des élèves dans les deux disciplines considérées, et ce, en fin de CE2 et en fin CM1. Nous avons par conséquent souligné l'importance à accorder aux variables individuelles et scolaires des élèves mais également aux variables contextuelles grâce à l'utilisation de modèles hiérarchiques linéaires. Par ailleurs, l'usage des modèles multiniveaux de croissance nous a permis d'estimer le patron évolutif emprunté par le sentiment d'auto-efficacité des élèves entre le milieu du CE2 et la fin CM1, dans le cadre des mathématiques et du français.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00468138 |
Date | 07 December 2009 |
Creators | Joet, Gwenaelle |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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