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Le sentiment d'auto-efficacité en primaire : De son élaboration à son impact sur la scolarité des élèves

Joet, Gwenaelle 07 December 2009 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, le sentiment d'efficacité personnelle a retenu l'attention d'un grand nombre de recherches qui se sont intéressées au Soi (e.g. Bandura, 1986, 1997, Pajares, 1996, 1997). Ces études s'accordent à reconnaître que ce sentiment entretient un lien étroit avec la réalisation de nombreux comportements, et ce, dans de nombreux domaines. L'étude de cette perception, autrement nommée auto-efficacité, nous intéresse particulièrement dans le domaine scolaire car il s'avère que les élèves qui manifestent un sentiment d'auto-efficacité élevé à accomplir des tâches sont dans de meilleures dispositions pour les réaliser au mieux. Dans un premier temps, nous souhaitons connaître l'influence qu'exerce le sentiment d'auto-efficacité d'élèves de primaire sur leurs performances en mathématiques et en français. Puis nous désirons mettre au jour la manière dont cette perception de soi évolue dans le temps. Pour cela, nous avons mené une étude longitudinale auprès d'élèves de CE2 (N=444) que nous avons suivis lorsqu'ils ont intégré le CM1 (N=373). Cette étude nous a permis de pointer certains facteurs influant sur les performances des élèves dans les deux disciplines considérées, et ce, en fin de CE2 et en fin CM1. Nous avons par conséquent souligné l'importance à accorder aux variables individuelles et scolaires des élèves mais également aux variables contextuelles grâce à l'utilisation de modèles hiérarchiques linéaires. Par ailleurs, l'usage des modèles multiniveaux de croissance nous a permis d'estimer le patron évolutif emprunté par le sentiment d'auto-efficacité des élèves entre le milieu du CE2 et la fin CM1, dans le cadre des mathématiques et du français.
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Filles et garçons face à la meilleure réussite scolaire des filles : quelles conséquences sur la perception des relations de genre et la performance ? / Girls and boys facing the best academic success of girls : what consequences on the perception of gender relations and performance?

Sicard, Alyson 08 November 2019 (has links)
Ce travail de thèse a pour objectif d’examiner les conséquences du contexte scolaire actuel, marqué par la meilleure réussite scolaire des filles par rapport aux garçons (e.g., OECD, 2015 ; Voyer & Voyer, 2014), sur la perception que les élèves ont de l’école et des relations de genre dans le contexte scolaire. Notre hypothèse de départ est que la supériorité académique des filles qui caractérise actuellement le paysage scolaire pourrait amener les garçons à adopter une vision zéro-sum des relations de genre à l’école. Autrement dit, les garçons seraient susceptibles de penser que la réussite scolaire des filles se fait à leurs dépens. Nous postulons également que cette vision compétitive de l’école et des relations filles-garçons pourrait avoir des conséquences délétères sur la réussite scolaire des garçons, suggérant ainsi un mécanisme de maintien des inégalités de réussite scolaire en faveur des filles. L’étude princeps n°0 met en évidence, en accord avec notre hypothèse, que les collégiens (mais pas les collégiennes) adhèrent plus fortement aux croyances zéro-sum dans un contexte menaçant de réussite scolaire des filles par rapport à un contexte de réussite des garçons ou à une condition de contrôle. Il apparaît cependant qu’au lycée le contexte a un impact uniquement sur les croyances zéro-sum des filles (étude 1) alors qu’à l’université il influence les croyances des filles et des garçons (étude 2). La littérature sur la perspective zéro-sum montrant que le contexte a généralement un impact sur les groupes de haut statut uniquement (e.g., Wilkins, Wellman, Babbitt, Toosi & Schad, 2015), nous explorons ensuite l’hypothèse selon laquelle cette évolution de l’effet du contexte en fonction du niveau d’études des participant.e.s pourrait être liée à une évolution du statut académique perçu des filles et des garçons au cours du cursus scolaire. Les études 3 et 4 ont été conduites afin d’évaluer la perception que les élèves ont du statut académique des filles et des garçons à différents niveaux du cursus scolaire. Les résultats de ces deux études montrent que les filles sont globalement perçues comme ayant un statut académique supérieur à celui des garçons, bien qu’elles soient ensuite considérées comme ayant un statut professionnel inférieur aux hommes. La perception d’une supériorité académique des filles est plus marquée au lycée qu’au collège ou à l’université. Nous avons ensuite testé directement le rôle modérateur du statut académique dans l’effet du contexte sur les croyances zéro-sum et la performance des élèves. En manipulant le statut académique de l’endogroupe, l’étude 5 met en évidence que les individus de haut statut ont de moins bonnes performances dans un contexte de réussite de l’exogroupe par rapport à des contextes scolaires moins menaçants. Enfin, les résultats des études 6a et 6b montrent qu’alors que les collégien.ne.s (étude 6b) comme les lycéen.ne.s (étude 6a) attribuent un statut académique supérieur aux filles, la réaction des élèves face à la réussite de l’exogroupe varie selon leur âge. / The aim of the present research program is to examine the consequences of the current academic context, in which girls generally outperform boys (e.g., OECD, 2015; Voyer & Voyer, 2014), on students’ perception of school and gender relations in the academic context. Our main hypothesis is that girls’ academic superiority, which currently characterize the school context, could lead boys to endorse a zero-sum perspective of gender relations at school. In other words, boys are likely to think that girls’ academic achievement is made at their expense. We also hypothesize that this competitive approach of school and gender relations could have negative consequences on boys’ academic achievement, which could contribute to maintain gender inequalities in academic achievement favoring girls. The princeps study n°0 shows that, consistent with our hypothesis, middle-school boys (but not girls) are more likely to endorse gender zero-sum beliefs in a threatening context emphasizing girls’ academic achievement than in a less threatening context highlighting boys’ achievement or in a control condition. However, results of the two following studies reveal that school context only affects high-school girls’ beliefs (study 1) but influences both male and female students beliefs in university (study 2). As the literature on zero-sum perspective shows that the context generally has an impact on high-status group members only (e.g., Wilkins, Wellman, Babbitt, Toosi & Schad, 2015), we then explore the hypothesis that the evolution of the effect of school context depending of students’ school level might be related to an evolution of boys’ and girls’ perceived academic status. We conduct studies 3 and 4 in order to investigate students’ perception of the academic status of boys and girls at different school levels. The results show that overall girls are perceived to have a higher academic status than boys, even though that are then considered to have a lower professional status than men. The perception of girls’ academic superiority seems to be more important in high school compared to middle school or university. In the next chapter, we directly test if the academic status could moderate the impact of context on students’ endorsement of zero-sum beliefs and their performance. Manipulating the ingroup’s academic status, the results of study 5 show that high-status students underperform in a context emphasizing the outgroup’s success compared to less threatening contexts. Finally, studies 6a and 6b revealed that, even if middle-school (study 6b) and high-school students (study 6a) both attribute a higher academic status to girls, students’ reaction to outgroup’s success depend on their age. To conclude, this research work highlights the consequences girls’ academic superiority can have on how students perceive gender relations in the academic context, even though it does not seem to question the gender system in place in the society.
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Les facteurs déterminants de l'efficacité pédagogique des établissements secondaires : une analyse critique de l'échec scolaire au Burkina Faso

Coulidiati-Kielem, Justine 09 January 2007 (has links) (PDF)
L'ampleur de l'échec scolaire de masse soulève de nos jours la nécessité d'appréhender les mécanismes par lesquels cet échec prend source et s'entretient. Les données recueillies montrent le contenu et le caractère préoccupant de l'échec scolaire au collège. Les tests économétriques classiques et muti-niveaux ont permis d'identifier d'une part le rôle prépondérant de l'origine sociale et du niveau initial à travers le type d'établissement dans l'explication de l'échec de masse et de l'autre, la faible congruence entre les différentes évaluations au cours du cursus de l'élève, l'inefficacité de l'organisation scolaire à travers la formation des sortants du primaire. Enfin, les établissements peu peuplés avec des classes à faible effectif et un contrôle rigoureux du travail et du temps scolaire sont plus propices à la réussite scolaire, avec plus d'avantage pour les filles. La part de variance expliquée par le contexte scolaire est essentielle et l'efficacité pédagogique résiduelle baisse ou disparaît lorsque le nombre d'élèves par enseignant est élevé. Globalement, l'efficacité des collèges correspondrait à plus d'incitation des élèves et des enseignants et à plus de contrôle–gestion du système éducatif à tous les niveaux.
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Regards croisés sur l'école primaire française : éléments d'évaluation macro et micro

Suchaut, Bruno 29 November 2007 (has links) (PDF)
A partir de recherches récentes et en cours, nous nous interrogerons dans ce document sur la qualité de notre école primaire en mobilisant des analyses qui présentent une complémentarité visible sur deux plans. Sur le plan méthodologique et conceptuel en prenant en compte différents niveaux statistiques : le pays, la classe et l'élève ; cela permet de percevoir une image globale du fonctionnement de l'école et de mieux comprendre comment les différentes facettes du contexte scolaire interviennent sur les apprentissages des élèves. La complémentarité se situe également sur le plan théorique plusieurs disciplines étant réunies (économie, sociologie et psychologie) pour l'étude d'un même objet : le fonctionnement du système éducatif.
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Relations interethniques et identité à l'école primaire : effet du groupe ethnique, de l’âge et du contexte scolaire / Interethnic relationship and identity at primary school : effect of ethnic group, age and school context

Rousseau, Julie 14 December 2009 (has links)
Les relations interethniques, qu’elles soient intergroupes comme les attitudes interethniques ou interpersonnelles comme les choix affiliatifs, prennent une place déterminante dans la construction de l’identité de l’enfant, en raison de leur influence sur l’estime de soi et l’identification ethnique. L’enfant français grandit dans un environnement qui offre une diversité de groupes culturels, issus ou non de l’immigration. En étudiant certains aspects de l’identité et des relations interethniques des enfants français scolarisés en primaire, l’objectif de cette recherche est vérifier différents modèles théoriques compte tenu de critères tel que l’appartenance ethnique, le contexte scolaire et l’âge. Pour cela, nous avons mesuré pour chaque enfant, leur niveau d’estime de soi et d’identification ethnique, les biais dans leur choix affiliatifs ainsi que les attitudes implicites et explicites exprimées à l’égard des différents groupes ethniques qui les entourent. L’échantillon comporte 447 enfants de CE1 et de CM1 provenant de trois groupes ethniques français, maghrébin et africain scolarisés dans trois contextes scolaires, classes monoculturelles françaises, classes à 50 % françaises et classes multiculturelles. Le lien entre l’identification ethnique, les attitudes interethniques et l’estime de soi varie selon les groupes ethniques et le contexte scolaire. L’estime de soi est liée principalement à l’âge. Les deux groupes issus de l’immigration diffèrent dans leurs attitudes interethniques. Les attitudes interethniques des enfants reflètent en partie les images véhiculées sur les groupes issus de l’immigration. Les enfants partagent une perception commune positive envers les groupes d’origine française et africaine et négative envers les groupes d’origine maghrébine. Un contexte scolaire multiculturel n’entraîne pas plus de biais interethniques dans les choix affiliatifs ni d’attitudes plus positives envers les groupes d’origine maghrébine, mais plutôt une plus forte identification ethnique. Les biais dans les choix affiliatifs ne sont pas influencés par les attitudes interethniques, les enfants ne font pas de biais endo ou exo-groupes dans leurs choix. / Interethnic relationships, whether they are intergroups as interethnic attitudes or interpersonal as affiliative choices, take a major role in the construction of child's identity, due to their influence on self-esteem and ethnic identification. French children grow in an environment offering a diversity of several cultural groups coming from immigration or not. Through the study of certain aspects of French children’s identity and interethnic relationships, the purpose of this research is to confirm several theoretical models upon criteria such as ethnic membership, school context and age. Indeed, for each child we scaled his level of self-esteem and ethnic identification, the biases he could show in his affiliative choices and his explicit and implicit attitudes towards the various ethnic groups around him. The sample is composed of 447 children in second and fourth grades, coming from three different ethnic groups: French, Maghrebian and African; schooled in three different contexts: French-monocultural classes, 50% French classes, and multicultural classes. The link between ethnic identification, interethnic attitudes and self-esteem differ according to ethnic groups and school context. Self-esteem is mainly linked with age. The two groups coming from immigration don’t show the same interethnic attitudes. Children’s interethnic attitudes partially match the stereotypes about groups coming from immigration. The children share a common positive vision towards French and African groups and a negative one towards Maghrebians. A multicultural school context doesn’t mean more interethnic biases in affiliative choices neither positive attitudes towards Maghrebians, but foster a strong ethnic identification. Affiliative choices biases are not linked with interethnic attitudes, children don’t show endo or exo-group biases in their choices.
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Styles cognitifs, langue chinoise et apprentissage des mathématiques et de la statistique : etude exploratoire dans le contexte de l'enseignement secondaire en Chine / Cognitive styles, language, Chinese culture and mathematics and statistic learning : Exploratory study in the context of secondary education in China

Gu, Nahai 18 September 2017 (has links)
Dans cette étude de recherche, nous allons explorer les caractéristiques d’apprentissage des élèves de différents styles cognitifs de l’enseignement secondaire en Chine. Plusieurs études, y compris notre dernière recherche, ont mis en avant le fait que les étudiants universitaires des différents styles cognitifs ont manifesté différentes caractéristiques d’apprentissage. Dans notre travail précédent, nous avons constaté que les connaissances mathématiques sont essentielles pour l’apprentissage de la statistique. En même temps, les étudiants chinois des différents parcours d’étude ont manifesté différents styles cognitifs. De plus, certaines études ont montré les caractéristiques de la généralisation dans l’apprentissage des élèves chinois qui renvoie aux caractéristiques de l’apprentissage de la langue chinoise. Comme tous les étudiants chinois ne font pas leurs études dans le même contexte scolaire et le développement des styles cognitifs sont étroitement lié l’adaptation socioculturelle, nous nous somme intéressé aux relations entre les trois éléments qui sont respectivement le contexte culturel, les caractéristiques d’apprentissage et les styles cognitifs. Ainsi, en tant qu’une étude de continuation, cette thèse se concentre sur les caractéristiques d’apprentissage des mathématiques des lycéens chinois des différents établissements et des différents styles cognitifs. A travers cette thèse, nous visons dans un premier temps à valider des résultats qui sont mis au jour par différentes études recherches de différents contextes culturels. Ensuite, comme la sélection des élèves de chaque établissement est basée sur les concours nationaux qui joue un rôle essentiel à déterminer le contexte scolaire, nous nous intéressons spécifiquement aux styles cognitifs dépendant-indépendants à l’égard du champ et styles cognitifs réflexivité-impulsivité car les caractéristiques des deux types de style cognitif sont, à priori, étroitement lié au contexte de concours. Nous allons explorer les liens entre la sélection des élèves et différents styles cognitifs. Nous allons également voir la relation entre le style cognitif dépendant-indépendant à l’égard du champ et le style réflexivité-impulsivité. Éventuellement, nous allons présenter les différentes caractéristiques d’apprentissage des mathématiques des élèves des différents styles cognitifs et des différents établissements. / In this research study, we will explore the learning characteristics of students of different cognitive styles of secondary education in China. Several studies, including our latest research, have highlighted the fact that students of different cognitive styles have manifested different learning characteristics. In our previous work, we noted that mathematical knowledge is essential for the learning of statistic. Meanwhile, Chinese students off different studies showed different cognitive styles. Moreover, some studies have shown the characteristics of generalization in Chinese student learning process which refers to the characteristics of Chinese language learning. Since all Chinese students do not study in the same context and the development of cognitive styles are closely linked to socio-cultural adaptation, we are interested in the relationships between the three elements that are respectively the cultural context, mathematics learning and cognitive styles. Thus, as a continuation study, this thesis focuses on the mathematics learning characteristics of the Chinese high school students of different campus and different cognitive styles.In this thesis, we aim firstly to validate the results that are revealed by different researches of different cultural contexts. Secondly, as the selection of students of each campus is based on the national competitions that play a key role in determining the school context, we are specifically interested in the field dependence-independence cognitive style as well as the reflexivity-impulsivity cognitive style as the characteristics of the two types of cognitive style are, theoretically, closely related to the competition context. We will explore the links between student selection and different cognitive styles. We will also see the relationship between the field dependent-independent cognitive style and the reflexivity-impulsivity cognitive style. Eventually, we will present the different mathematics learning characteristics of students of different cognitive styles and different school campus.
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L'impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l'enseignement/apprentissage du français dans le Souf à travers l'analyse des représentations comme outil de description

Boudebia-Baala, Afaf 19 December 2012 (has links) (PDF)
Prenant pour ancrage la sociolinguistique et la didactique, notre étude porte sur un contexte d'enseignement/ apprentissage du français situé dans le Sud-est algérien : le Souf. La spécificité de ce contexte a été étudiée suivant deux axes différents mais complémentaires : l'environnement sociolinguistique et le cadre institutionnel. Ces deux axes ont été définis à partir de l'analyse thématique de données déclaratives recueillies auprès d'un public d'enseignants et d'apprenants. Dans l'objectif de croiser les regards enseignants/ apprenants, nous avons opté pour une triangulation des données recueilles à l'aide de plusieurs outils : questionnaires, entretiens, tests de mots associés et expressions écrites. La thèse emprunte une démarche à la fois qualitative et quantitative. Notre but est de déterminer l'impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l'enseignement/ apprentissage du français dans le Souf en utilisant les représentations comme outils de description. Les résultats obtenus indiquent que plusieurs paramètres produisent une influence négative sur l'enseignement/ apprentissage du français. Les plus importants sont : l'absence des pratiques langagières en français, les attitudes linguistiques, le milieu social, les représentations des langues, l'inadaptation des programmes, le volume horaire réduit, la place peu importante accordée au français dans le système éducatif et le recrutement d'enseignants non qualifiés. Certaines de nos conclusions pourront être utilisées dans une perspective de contextualisation des programmes, d'action sur les représentations des langues chez les apprenants et de formation continue des enseignants
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Analyse pragmatique et actionnelle de l'acte de questionner. Le questionnement chez des élèves de primaire et de collège pratiquant la philosophie à l'école / A pragmatic and action analysis of the act of questioning. How do child learners practicing philosophy form questions in primary and middle school?

Fournel, Anda 09 April 2018 (has links)
Ce travail de thèse part d’un intérêt pour les démarches éducatives mettant au centre du processus d’apprentissage l’attitude interrogative et exploratrice de l’enfant. C’est le cas des pratiques philosophiques réalisées en contexte scolaire, en école primaire et au collège, dont nous analysons 14 séances dans notre thèse. Les recherches existantes s’attachent généralement à décrire ces pratiques sous l’angle des bénéfices dans le développement des compétences langagières, cognitives et sociales de l’enfant. Cependant, bien que le questionnement soit à l’origine de tout processus résolutoire et de confrontation d’idées, la question de son émergence n'a jamais été traitée frontalement jusqu’alors.Comment le questionnement émerge, se construit et se modifie dans l’interaction lors des discussions philosophiques ? Afin de répondre à cette problématique, notre thèse propose une démarche descriptive et interprétative qui se situe à trois niveaux. Il s’agit d’abord d’analyser les verbalisations d’actes de question réalisées par les acteurs de la discussion dans leur énonciation. Par la suite, l’analyse s’intéresse à l’interprétation des actes en lien avec un questionnement sous l’angle des effets perlocutoires produits dans le contexte interactionnel et dialogique. Enfin, le troisième niveau d’analyse propose une perspective globale sur l’action collective du questionnement dans les discussions analysées.Du point de vue théorique, ce travail offre un modèle d’analyse pragmatique du questionnement qui permet de mettre à jour une articulation entre pensée, langage et dialogue. Le corpus analysé porte sur des classes d’âge différentes : primaire et collège, ce qui ouvre également sur une perspective développementale permettant de s’interroger sur l’évolution de l’étonnement et le développement de la réflexion chez l’enfant. Il a également des visées pédagogiques puisque nous avons identifié, au long de l’analyse, les conditions favorables à un développement dialogique du questionnement. / This thesis is inspired by an interest in educational approaches that focus on children’s exploratory and questioning attitudes in learning processes. In order to study such attitudes, we have analyzed fourteen discussions recorded during philosophical practices carried out in primary and middle school. Existing research generally attempts to describe these practices in terms of the benefits they provide for children’s development of linguistic, cognitive and social skills. Yet, even if questioning is the foundation of all problem solving processes and of the confrontation of ideas, the emergence of learners’ questioning for initiating conceptual and problematical reflection has not yet been studied.How does questioning become visible, how is it elaborated and how does interaction with others change it, during philosophical discussions? To answer this, we provide a descriptive and interpretative analysis at three levels. First we analyze verbalizations of question acts performed by the actors taking part in discussion. Secondly we focus on perlocutory effects produced by question acts in an interactional and dialogical context. Finally we put the collective act of questioning into a global perspective.From a theoretical viewpoint, this thesis proposes a pragmatic analysis model based on a new articulation between thought, language and dialogue. The corpus focuses on different age groups and perspectives include constructing a developmental view about the evolution of children’s astonishment and of their reflection. Our aims are also pedagogical because our analysis has allowed us to identify conditions that promote the development of dialogical questioning.
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Recherche qualitative examinant les liens entre un programme de bourses, le parcours scolaire des bénéficiaires et leur contexte familial au Bénin

Dargis, Luc 08 1900 (has links)
Le contexte familial influence probablement plus le succès scolaire des élèves de pays en voie de développement que ce que certaines recherches indiquaient jusqu’à présent (Nonoyama-Tarumi, 2008). Ce mémoire explore les relations entre le contexte familial et le parcours scolaire d’élèves Béninois dans le cadre d’une évaluation d’implantation et de processus du programme de bourses de la Fondation Sophie Lavigne (FSL). Au total 18 informateurs ont participé à la recherche. Les données ont fait l’objet d’analyses qualitatives. Les résultats montrent que le programme de bourses est mis en œuvre conformément à ce qui était attendu. Ce dernier facilite le parcours scolaire de toutes les participantes et parfois celui de leur fratrie. Par contre, les critères de renouvellement des bourses, en fonction de la réussite scolaire, ont peu d’influence positive sur leur parcours scolaire. Les causes d’échecs scolaires rapportées par les participants sont de deux ordres, (a) une accumulation de difficultés qui entravent l’étude et (b) un obstacle ponctuel important qui empêche la poursuite des études. Les familles interrogées valorisent grandement l’instruction. Dans la mesure de leurs moyens, elles tentent d’offrir les meilleures conditions de réussite scolaire possibles à leurs enfants. L’accès à du soutien scolaire tel des cours de rattrapage est nécessaire pour assurer des conditions d’étude optimales. À la lumière des résultats, la FSL aurait avantage à fournir plus de soutien scolaire aux étudiantes qu’elle accompagne et à revoir les critères de renouvellement de bourses. / One’s family background probably has a stronger influence on a student’s academic success in developing countries than many studies have shown up to now (Nonoyama-Tarumi, 2008). By means of an evaluation of both the implantation and processes of the Sophie Lavigne Foundation (FSL) scholarship program, this thesis deals with the relationships between Benin students’ family background and their academic trajectory. A total of 18 informants participated in the research project. The data was analyzed qualitatively. Generally speaking, the scholarship program has been established as was expected. Families that were interrogated greatly value education. To the very best of their abilities, they try to offer their children the greatest possible conditions for academic success. The scholarship program makes the academic trajectory of all participants easier and sometimes even positively affects their siblings’. However, the criteria for the renewal of the scholarships, which depend on academic success, have few positive effects on the participants’ academic trajectories. The causes for academic failures mentioned by the participants seem to be twofold: (a) an accumulation of difficulties that impair their academic trajectory (b) an important and specific obstacle that prevents a student from continuing her studies. It also appears that having access to academic support—remedial work for instance—is necessary in order to guarantee the best study conditions. The results of this research indicate that the FSL should provide students it accompanies with more academic support and reconsider the criteria for the renewal of the scholarships.
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Rapport à l’école et aux savoirs scolaires de jeunes d'origine haïtienne en contexte scolaire défavorisé à Montréal

Lafortune, Gina 03 1900 (has links)
La recherche explore le rapport à l’école et aux savoirs scolaires de jeunes d’origine haïtienne en contexte scolaire défavorisé. Considérant des trajectoires contrastées d’élèves en réussite scolaire, d’élèves vulnérables et de jeunes décrocheurs, elle examine les processus qui concourent à la réussite socioscolaire des uns et à la moindre réussite des autres en interrogeant le sens que les jeunes accordent à l’école et à l’acte d’apprendre. La recherche documente par ailleurs la manière dont ce sens s’est construit dans la trajectoire socioscolaire depuis la maternelle. Cette approche basée sur des entretiens approfondis à caractère biographique permet d'avoir des hypothèses explicatives sur un résiduel non expliqué par les recherches quantitatives. Elle bonifie aussi la perspective de Charlot (2001) jugée trop centrée sur l'élève (Thésée, 2003). L’élève est au centre de la démarche, mais son rapport aux savoirs scolaires est analysé à travers l’exploration de la trajectoire de socialisation scolaire, familiale et communautaire et en croisant les regards des jeunes, des parents, enseignants et autres personnes significatives sur cette trajectoire. Selon les résultats de notre recherche, le rapport à l’école et aux savoirs scolaires semble plus complexe et critique chez les élèves en réussite qui identifient la valeur formative, qualifiante et socialisante de l’école. Ces derniers se mobilisent fortement dans leur apprentissage. En comparaison, les élèves en difficulté mettent plutôt l’accent sur la socialisation et la qualification et ils font preuve d’une moindre mobilisation scolaire. Certains d’entre eux se rapprochent des jeunes décrocheurs avec un rapport aux savoirs de non-sens et de désengagement. Mais au-delà de ces grandes lignes, le rapport à l’école et aux savoirs scolaires se décline différemment d’un jeune à l’autre, suivant des caractéristiques personnelles, familiales et sociales spécifiques et suivant le savoir/apprentissage scolaire considéré et son mode de transmission par l’enseignant. Les résultats de la recherche mettent en évidence le rôle d’acteur de l’élève dans son apprentissage, mais aussi celui des principaux contextes dans lesquels il évolue. L’école est particulièrement interpellée. Les élèves dénoncent la forme scolaire scripturale, perçue monotone lourde et rigide, et certaines pratiques enseignantes qui ne favorisent pas l’apprentissage (Fabre, 2007 ; Pépin, 1994). Les familles sont aussi interpellées quant à leurs valeurs, pratiques et cohésion. Enfin, la recherche souligne l’influence du réseau des pairs et des milieux communautaires. Apprendre et réussir à l’école se révèlent un enjeu individuel et social qui implique une mobilisation collective. / The research explores the relationship with school and with scholastic knowledge of young native Haitians in disadvantage academic context. Considering some contrasting trajectories of students academically successful, vulnerable students, and students who dropout, it examines the processes that contribute to socio-academic achievement among the first group and to less successful outcomes among the latter two groups by exploring the meaning that these youths attach to school and to the act of learning. The research also documents the way this meaning is constructed in the youths’ socio-academic pathways. This approach, based on in-depth biographical interviews, generated explanatory hypotheses regarding a residual variance that remained unexplained by quantitative studies. It also enhances Charlot’s perspective (2001), which has been considered overly student-centred (Thésée, 2003). While the student is at the centre of this approach, his/her relationship with academic knowledge is analyzed by exploring the pathway of academic, family and community-based socialization. It examines these in terms of the perspective of the youths themselves as well as that of parents, teachers and other significant people involved in this trajectory. The results indicate that these youths’ relationship with school and with academic knowledge appears to be more complex and more critical among students who succeed academically and who recognize the value of school for developing skills, acquiring qualifications and socializing. These students actively engage in their learning. In contrast, students who experience difficulties put greater emphasis on socialization and qualifications and put less effort into their schooling. Their relationship with academic knowledge, similarly to that of youths who drop out of school, is sometimes characterized by a lack of meaning and disengagement. However, beyond these broader tendencies, the youths’ relationship with school and with academic knowledge plays out differently for each youth depending on specific personal, family and social characteristics, the academic knowledge considered, and the way teachers transmit this knowledge. Lastly, the results highlights the student’s role as an actor in this process, as well as the active role played by the main environments in which the student moves. The school is particularly challenged. Students denounce the scriptural scholastic form, perceived monotonous, heavy and rigid. Besides, according to them, some teaching practices do not promote learning (Fabre, 2007; Pépin, 1994). The research also highlights the importance of values, practices and cohesion, of the family. Finally, the research emphasizes the influence of the network of peers and community settings. Learning and succeeding in school emerge as an individual and social challenge that involves collective mobilization.

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