Le goodwill est, par nature, un objet complexe en ce qu'il englobe deux perspectives : la première est économique - il s'agit de la valeur présente des profits économiques espérés - la seconde est comptable - excès du prix payé par un acquéreur sur la juste valeur des actifs nets acquis. Ces deux acceptions du goodwill étant imbriquées, nous les analysons en décomposant le goodwill comptable - surpaiement, goodwill généré en interne (GGI) et synergies externes. Notre analyse fait émerger, d'une part, des questions de valorisation du goodwill économique, et de l'autre, des enjeux de reporting du goodwill comptable. Sur la première question, nous avançons une proposition sur les fondements de la mesure du GGI : un modèle alternatif de valorisation, de nature combinatoire, fondé sur la théorie des capacités (Choquet, 1953) et relaxant le postulat standard d'additivité, est testé sur un échantillon d'entreprises cotées américaines. Les performances de ce modèle non-additif s'avèrent supérieures à celles du modèle additif d'Ohlson (1995). Sur la question du reporting, nous analysons l'impact sur le coût des capitaux propres de l'information comptable communiquée au titre des tests de dépréciation du goodwill (IAS 36, FAS 142). Une association négative est établie entre information pertinente et engagement de transparence, et coût du capital. Nous examinons les déterminants et les conséquences de la communication de la valorisation initiale du goodwill et de l'affectation du prix d'acquisition (IFRS 3, FAS 141). L'identification des immatériels réduit l'asymétrie informationnelle entre managers et investisseurs et les erreurs de valorisation de ces derniers.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00648012 |
Date | 01 December 2011 |
Creators | Paugam, Luc |
Publisher | Université Paris Dauphine - Paris IX |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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