L'autovaporisation instantanée, en tant que processus fondamental, est corrélée à une variation abrupte des conditions thermodynamiques du milieu environnant en deçà de la saturation du liquide. Pendant l'autovaporisation, aucun transfert de chaleur entre le matériau et le milieu extérieur n'a alors lieu vu la courte durée du processus ; la quantité de chaleur nécessaire à l'évaporation de l'eau est récupérée uniquement au sein même de la matière qui voit sa température baisser d'une façon significative. De nombreuses opérations et expérimentations réalisées telles que le BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion), le LOCA (Loss Of Coolant Accident), le WFEC (Water Flash Evaporation Cooling), le CSC (Cryogen Spray Cooling), la DIC (Détente Instantanée Contrôlée),... impliquent l'autovaporisation. Aucune étude « générale » n'a été établie. Pourtant, le dépassement de l'état d'équilibre quasi-statique, température et quantité (ou débit) d'eau vaporisée prévues, remet en question le deuxième principe au plan de l'étape intermédiaire... Le deuxième principe reste applicable dès que l'équilibre est atteint. En effet, malgré les nombreuses applications aucune étude thermodynamique classique n'a pu expliquer les phénomènes observés ; seule l'analyse théorique spécifique aux phénomènes d'instantanéité proposée par ALLAF en 2002, sera à la base de l'explication et l'étude de ce type d'autovaporisation. Nous allons à travers cette étude, expliquer et prouver la pertinence de cette analyse théorique dans le cas de quelques phénomènes thermodynamiques « instantanés ».
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00399138 |
Date | 17 December 2007 |
Creators | Al Haddad, Mazen |
Publisher | Université de La Rochelle |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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