Soupçonné par une poignée d'historiens et décrié par les autorités coloniales du temps, l'apport de la population de provenance rurale à la composition de la ville de Québec, sous le Régime français, est bien réel. À partir du dénombrement paroissial de 1744, réalisé à l'échelle de la capitale coloniale, il est possible d'établir qu'un cinquième de la population urbaine provient de la campagne laurentienne. C'est d'abord au niveau du développement colonial qu'il faut chercher à expliquer cette présence en ville. Relevant avant tout d'une initiative individuelle, l'expérience migratoire s'enracine également dans le vécu de ses acteurs : c'est pourquoi, notamment, des femmes plus que des hommes, et des jeunes plus que des vieux, y participent. Par ailleurs, des caractéristiques propres à la ville et à la population de Québec au XVIIe siècle, mais surtout au XVIIIe, ont vraisemblablement concouru à l'installation de migrants. Finalement, la famille intervient toujours de façon plus ou moins sensible dans ce mouvement migratoire, ce que l'on perçoit notamment par la tendance qu'ont une majorité de migrants à se regrouper dans leur ville d'élection.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21937 |
Date | 17 April 2018 |
Creators | Migneault, Joanie |
Contributors | Laberge, Alain |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | x, 189 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province), 17e siècle, 18e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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