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Suprématie de Dieu et primauté du droit : " ... jusqu'à ce qu'Il amène le droit à la victoire."

Le Canada a enchâssé dans sa Constitution une Charte canadienne des droits et libertés dont le préambule spécifie que ce pays est "fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit". La présente thèse a pour objectif de poser un regard interrogateur sur la suprématie de Dieu et la primauté du droit afin de déterminer si, en effet, le droit positif n'a force de principe qu'en autant qu'il est constitué à partir de la loi naturelle, alors que cette dernière serait elle-même issue de la loi éternelle. Il me faudra d'abord, à partir de la position voulant que "la foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité" et de parvenir à "la perfection la plus puissante de la raison dont le caractère distinctif est de connaître l'ordre des choses", donner un fondement logique à l'idée de Création, afin d'en faire le principe de la loi naturelle. La raison peut se laisser éclairer par la foi sans pour autant abdiquer son autonomie, puisque les deux sources ont en commun la vérité. Suite à cet acquis, je retrace l'origine des êtres mobiles dont la dépendance nécessite une Cause première. Cette recherche concernant la procession des êtres à partir d'un Premier Principe permettra de poser des jalons et d'établir les liens logiques que semble suggérer une affirmation qui place la suprématie de Dieu et la primauté du droit sous un même rapport avec les droits de l'homme. Nous découvrons, finalement, dans la série des causes à effets qui vont du gouvernement divin au gouvernement humain en assurant le maintien de l'ordre, que la suprématie de Dieu est cause première, nécessaire à la primauté du droit. Nous découvrons aussi que cette dépendance n'influe pas sur l'action libre, celle qui dirige ses opérations en vue d'une fin au moyen de la raison. Cela ne permet toutefois pas au vouloir libre de l'homme d'échapper à la Cause première de cette liberté. Un exercice spéculatif qui se rattache à la politique serait vain s'il ne concluait pas dans le pratico pratique: C'est pourquoi j'ai choisi de conclure avec une étude de cas.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/44059
Date23 April 2021
CreatorsChabot, Jean-Nil
ContributorsCunningham, Henri-Paul
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format201 feuillets, application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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