Cette thèse propose une approche quantitative intégrée pour l'analyse du rôle de la dimension spatiale de l'économie sur la demande énergétique des secteurs résidentiel et transports, ainsi que sur les émissions de carbone associées. L'approche comprend cinq étapes méthodologiques distinctes et consécutives. Après une méta-analyse des travaux économiques soulignant l'impact significatif de la structure spatiale sur la demande énergétique pour les transports (Chapitre 1), on développe et estime un modèle économétrique en coupe transversale sur la France afin d'explorer la nature causale de cet impact et d'en révéler les déterminants pour les deux secteurs, transports (Chapitre 2) et résidentiel (Chapitre 3). Ensuite, le cadre d'analyse économétrique est étendu pour intégrer la dimension longitudinale de la relation entre espace et énergie via l'effet de long terme des prix de l'immobilier sur la demande nationale de transports (Chapitre 4). L'identification d'un tel effet permet de dépasser les enjeux d'acceptabilité d'un espace entièrement planifié ainsi que ceux d'arbitrage entre bien-être individuel et maitrise des externalités négatives dues aux émissions de carbone. Enfin, l'ensemble des déterminants identifiés dans les étapes économétriques précédentes sont intégrés dans un cadre d'équilibre général calculable pour l'évaluation du potentiel de l'organisation spatiale en tant que levier additionnel de lutte contre le changement climatique (Chapitre 5). Les résultats concluent en faveur de la coordination de stratégies d'action diversifiées (axées sur les instruments de marché et/ou sur les interventions planifiées) pour l'atteinte d'objectifs énergie-climat à coûts maitrisés / This thesis develops an integrated framework to investigate the impact of the spatial dimension of the economy on the energy use from the transportation and buildings sectors, and on associated carbon emissions. The developed framework consists of five methodological steps based on econometric and quantitative approach. First, a meta-analysis is carried out to pool information across existing studies and yield new and preliminary economic insights. It is shown that spatial organization of economic activities and agents is significantly positively associated with the demand on energy for transport (Chapter 1). Next the causal impact of space on energy consumption is estimated using cross section data for the French households and further decomposed into specific determinants of the energy demand for both transport- (Chapter 2) and buildings- (Chapter 3) related activities. The econometric framework is then extended to account for the longitudinal (dynamic) dimension of the relation between space and sectoral energy use via the long-term impact of housing price on domestic transport demand (Chapter 4). Including information on housing price formation and dynamics allows encompassing broader welfare effects of spatial planning and policy than pure environmental ones. Finally, the set of determinants identified in the previous steps of the analysis are then embedded in a computable general equilibrium framework to assess the role of space and spatial planning as additional leverage to carbon pricing scheme for climate change control (Chapter 5). In the face of the energy and climate challenges ahead, this thesis quantitatively concludes in favor of taking broad and coordinated action. This comes down to identifying the available (market-based and/or regulatory) policy instruments and using them to achieve ambitious targets whilst driving down the cost of action
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PEST1153 |
Date | 18 September 2013 |
Creators | Lampin, Laure |
Contributors | Paris Est, Hourcade, Jean-Charles |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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