Notre langue maternelle est le fruit du hasard, un coup de dé qui détermine notre avenir et la façon dont on exprimera les choses, les gens, la réalité. De façon imperceptible, cette langue est empreinte de traditions, de restrictions, voire d’interdits qui contraignent le locuteur natif.
Qu’arrive-t-il alors lorsqu’on sort de la langue maternelle, lorsqu’on est confronté à d’autres systèmes de pensées et de valeurs ? Ce mémoire de recherche-création explore le potentiel émancipatoire de l’écriture post-monolingue, soit l’écriture en dehors de la langue maternelle, en se penchant sur le parcours et les œuvres des autrices Nancy Huston et Yoko Tawada. On découvre à travers leurs témoignages que cette pratique peut être le théâtre d’une formidable libération et le moyen d’exprimer une identité complexe se situant souvent par-delà les délimitations établies par nos sociétés.
Pour mettre à l’épreuve mes hypothèses théoriques, je présente dans la partie création quatre nouvelles en langue allemande et un chapitre rétrospectif, où je questionne mon rapport aux langues et l’influence qu’exerce l’écriture post-monolingue sur l’expression de mon identité. / Our mother tongue is arbitrary and determines our future, like the way we will express things, people, and reality. In an imperceptible way, this language is marked by traditions, restrictions and taboos that constrain the native speaker.
What happens then when one leaves their mother tongue, when one is confronted with other systems of thought and values? This master's thesis explores the emancipatory potential of post-monolingual writing (writing outside one’s mother tongue) by examining the careers and works of authors Nancy Huston and Yoko Tawada. Through their experiences, we discover that this practice can lead to a fantastic liberation and a way of expressing a complex identity that is often beyond the boundaries established by our societies.
To test my theoretical hypotheses, I included in the second part of this thesis four short stories in German and a retrospective chapter, where I question my relationship to languages and the influence of post-monolingual writing on the expression of my identity.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/28198 |
Date | 12 1900 |
Creators | Roy, Séléna |
Contributors | Von Merveldt, Nikola |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
Page generated in 0.0026 seconds