Cette thèse propose une analyse empirique de deux stratégies majeures du financement du développement; les annulations de dette et la mobilisation des ressources domestiques. Les trois premiers chapitres tentent d'analyser les effets des annulations de dette du début des années 2000 sur les finances publiques et les possibilités de réendettement des gouvernements bénéficiaires. Nos résultats montrent que les annulations de dette concédées via les initiatives PPTE et IADM ont permis d'améliorer significativement la composition budgétaire des gouvernements récipiendaires et de diversifier leurs sources de financement. Néanmoins, d'autres résultats mettent en lumière l'existence d'un aléa moral induit par ces initiatives, nécessitant ainsi une surveillance accrue des politiques budgétaires, notamment une fois l'annulation de dette octroyée. Enfin, le quatrième chapitre tente de revisiter la relation entre fiscalité et croissance en adoptant une approche macro-micro à l'aide de données de firmes. Notre analyse montre que la fiscalité est bénéfique à l'activité des entreprise, en particulier celles des pays à faible revenu. Par ailleurs, d'autres résultats suggèrent que cet effet est renforcé lorsque ces mêmes firmes font face à une faible corruption, réitérant ainsi la nécessité pour les pays en développement d'établir un environnement économique et politique sain. / This thesis aims at investigating empirically the effects of two financing strategies for low-income countries; debt relief and taxation. The first three chapters focus on the consequences of debt relief for public finance and new external financing. Results show that cancellations granted under the multilateral debt relief initiatives have been beneficial for recipient countries by significantly improving the composition of their budget and widening financing opportunities. However, findings also underline the risk of moral hazard stemming from these initiatives which thus calls for continuous sound fiscal management, especially after debt relief. Lastly, the fourth chapter revisits the taxation-growth nexus adopting a macro-micro approach. Using firm-level data in developing countries our findings suggest that taxation is favorable to firms' activity, especially when firms operate in poor countries characterized by a significant lack of infrastructure. Moreover, this effect of taxation seems to be maximal in the absence of corruption, hence reaffirming the need for healthy and enabling economic and political environments in developing countries.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PSLED065 |
Date | 03 July 2017 |
Creators | Ferry, Marin |
Contributors | Paris Sciences et Lettres, Raffinot, Marc, Chauvet, Lisa |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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