L’optimisation de la performance oblige l’athlète à répéter des séances d’entraînement à haute intensité de travail avec peu de récupération, ce qui génère une fatigue neuromusculaire qui peut être préjudiciable. Ainsi, dans le but de limiter ce phénomène et d’améliorer l’efficacité des séances d’entraînement, le choix d’une récupération adéquate s’impose.La récupération active est la méthode la plus connue et la plus efficace relatée dans la littérature. En effet, de nombreuses études démontrent son effet bénéfique sur la fatigue provoquée lors d’exercices globaux (types course ou pédalage). Cette modalité de récupération correspond à un exercice musculaire léger permettant une augmentation du flux sanguin périphérique et une élimination plus rapide des métabolites. A l’heure actuelle, peu d’études se sont intéressées à la récupération active appliquée de manière locale pour des exercices de renforcement de groupes musculaires spécifiques.L’objectif de ce travail était donc d’étudier la méthode la plus efficace, en termes de modalité et de moment d’application, pour récupérer la force maximale de l’athlète lors d’un exercice de renforcement musculaire. De plus, afin d’assurer une application de cette récupération active, spécifiquement sur les groupes musculaires souhaités, nous avons utilisé l’électromyostimulation (EMS).Nos différents résultats suggèrent qu’il n’est pas nécessaire d’appliquer une modalité particulière pour la récupération des exercices de renforcement musculaire réalisés à intensité maximale. En effet, la récupération active par EMS appliquée au cours d’une séance (entre les séries) ou après une séance ne montre pas de différence avec une récupération passive. De plus, l’application proximale ou distale de l’EMS n’a pas d’influence sur la cinétique de récupération. L’approche neuromusculaire de la fatigue, montre cependant, qu’il s’avère nécessaire d’analyser l’origine des perturbations engendrées par l’exercice, afin de choisir la modalité de récupération la mieux adaptée / The high frequency of resistance training sessions induces heavy strain and fatigue phenomenon, which could be prejudicial for subsequent performance. In this context, it appears necessary to apply proper recovery strategies in order to improve the athlete’s ability to regain an adequate working state for subsequent training.Active recovery is widely described in the literature as the most efficient method for this purpose. It consists in low-intensity exercises, which could improve metabolites washout by increasing peripheral blood flow. To our knowledge, active recovery is usually applied globally, with exercises involving the whole body (light pedalling or running) but little is known regarding a local application after analytical exercises such as strengthening exercise. The aim of our research was therefore to determine the most effective method to recover from resistance training session in terms of maximal strength performance. Among the active recovery modes, electromyostimulation (EMS) is of particular interest since it can be applied on specific muscles groups. Our results showed that active recovery using EMS applied during a session (between the sets) or after a session, did not demonstrate any difference as compared with passive recovery. Also, we demonstrated that EMS was not more efficient when applied distally. However, we highlighted that the investigation of neuromuscular parameters is necessary to better understand the origin of the fatigue induced by a specific exercise in order to apply the most appropriated recovery mode
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012DIJOS014 |
Date | 20 April 2012 |
Creators | Cometti, Carole |
Contributors | Dijon, Martin, Alain, Deley, Gaëlle |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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