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Physics of natural nanoparticles - water interfaces: chemical reactivity and environmental implications

Les eaux et les plantes des zones volcaniques sont souvent très pauvres en sélénium, alors que les teneurs totales observées dans les sols sont normales. Ceci est très spécifique aux zones volcaniques et semble dû aux argiles des sols qui ne sont pas des phylloaluminosilicates comme dans la plupart des autres régions du globe, mais des aluminosilicates tubulaires, les imogolites. Ces minéraux sont dotés d'une très grande surface spécifique (400-1000 m2 g-1 selon la méthode) et réagissent avec les anions de sélénium en formant des complexes de sphère interne, liées par des liaisons covalentes, qui réduisent la mobilité du sélénium en affectant sa biodisponibilité. D'un autre cote, l'interaction de la surface externe de ces nanotubes d'imogolite, similaire a la surface (001) de la gibbsite, avec l'eau a été étudié par des simulations de dynamique moléculaire. Les simulations décrivent une surface plus hydrophobique que celle de la gibbsite, étant l'hydrophobicite induite par la courbure de la structure. Ce résultat a des importantes implications environnementales, car il peut expliquer la formation de complexes organo-minerales entre les aluminosilicates nanotubulaires ou nanoparticulés. Comme dernier résultat, une structure pour la schwertmannite, un oxyhydroxy-sulphate de fer nanoparticulé, a été décrite a partir de données de diffraction de rayons X de haute énergie et des simulations ab-initio.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00771937
Date01 October 2009
CreatorsFernandez-Martinez, Alejandro
PublisherUniversité de Grenoble
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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