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Thomas Aquinas on the Separability of Accidents and Dietrich of Freiberg’s Critique

The opening chapter briefly introduces the Catholic doctrine of the Eucharist and the history of its appropriation into the systematic rational discourse of philosophy, as culminating in Thomas Aquinas’ account of transubstantiation with its metaphysical elaboration of the separability of accidents from their subject (a substance), so as to exist (supernaturally) without a subject.
Chapter Two expounds St. Thomas’ account of the separability of accidents from their subject. It shows that Thomas presents a consistent rational articulation of his position throughout his works on the subject.
Chapter Three expounds Dietrich of Freiberg’s rejection of Thomas’ view, examining in detail his treatise De accidentibus, which is expressly dedicated to demonstrating the utter impossibility of separate accidents. Especially in light of Kurt Flasch’s influential analysis of this work, which praises Dietrich for his superior level of ‘methodological consciousness,’ this chapter aims to be painstaking in its exposition and to comprehensively present Dietrich’s own views just as we find them, before taking up the task of critically assessing Dietrich’s position.
Chapter Four critically analyses the competing doctrinal positions expounded in the preceding two chapters. It analyses the various elements of Dietrich’s case against Thomas and attempts to pinpoint wherein Thomas and Dietrich agree and wherein they part ways. It argues that Thomas’ arguments have a strength and consistency which Dietrich’s arguments clearly lack.
Chapter Five applies the argumentative findings from Chapter Four to an assessment of the analyses found in recent philosophical literature of the dispute between Thomas and Dietrich. My analysis indicates that there are some serious and persistent deficiencies in these analyses – first, those treating Thomas’ position, and consequently those treating Dietrich’s – and offers some diagnosis of the root causes of these deficiencies.
I conclude with remarks addressed to general doubts about the status of the question of the separability of accidents as an actual ‘philosophical’ question.
Résumé:
Le chapitre initial décrit brièvement la doctrine catholique de l’Eucharistie et l’histoire de l’appropriation de cette doctrine dans un cadre de discours systématiquement rationnel (c’est-à-dire, philosophique), terminant avec la doctrine de la transsubstantiation et l’élaboration métaphysique, tel que rendu par Thomas d’Aquin, de la séparabilité des accidents de leur sujet (une substance), c’est-à-dire, de la possibilité (surnaturelle) de l’existence des accidents sans aucun sujet.
Le deuxième chapitre élabore l’explication de Thomas d’Aquin de la séparabilité des accidents de leur sujet. Est montré qu’au long de sa carrière Thomas n’a jamais basculé dans son articulation rationnelle de sa position.
Au troisième chapitre est examiné le refus de la doctrine thomiste par Dietrich de Freiberg, surtout dans son traité De accidentibus, lequel se donne expressément à la démonstration de l’impossibilité absolue d’un accident séparé. En vue de l’analyse influent de Kurt Flasch, selon lequel Dietrich représente admirablement une ‘conscience de la méthode,’ ce chapitre vise à exposer soigneusement le progrès de l’argumentation du traité, tout juste comme le présente Dietrich, avant d’avancer à un analyse critique de sa position.
Dans le quatrième chapitre sont soumises à l’analyse les positions rivales, celle de Thomas et celle de Dietrich. Les éléments du critique qu’apporte Dietrich contre Thomas sont examinés et l’analyse différencie les points d’accord et de désaccord entre les deux penseurs. Est démontré que l’argumentation de Thomas a une force et une consistance bien supérieure à celui de Dietrich.
Dans le cinquième chapitre, sont appliquées les conclusions du quatrième chapitre à l’analyse de la littérature récente traitante de la dispute entre Thomas et Dietrich. Est montré que cette littérature comporte de graves méconnaissances de la position de Thomas, et aussi, en conséquence, de la critique de celle-ci apporté par Dietrich, et j’essaie d’élucider ce que sont les racines des inconséquences remarquées dans la littérature.
Je termine en offrant quelques remarques qui s’addressent à certaines doutes générales concernant le vrai statut ‘philosophique’ de la question de la séparabilité des accidents.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/32867
Date January 2015
CreatorsMcPike, David Roderick
ContributorsCôté, Antoine
PublisherUniversité d'Ottawa / University of Ottawa
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThesis

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