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Ménopause, obésité et profil de risque métabolique : effets d'une intervention nutritionnelle visant l'augmentation de la consommation de fruits et de légumes

La transition vers la ménopause est associée à une modification de la composition corporelle chez la femme menant à une détérioration du profil métabolique et à une augmentation du risque de développer le diabète de type 2, d'où l'importance chez la femme de limiter le gain de poids pendant cette période de la vie. Plusieurs lignes directrices en matières de prévention et de traitement de l'obésité et du diabète de type 2 recommandent la réduction de la consommation de lipides comme principale cible alimentaire. Toutefois, le poids perdu à l'aide des approches de perte de poids axées sur la diminution de la consommation des aliments riches en lipides s'avère difficile à maintenir. De plus, les approches de perte de poids restrictives ont été associées à une augmentation des épisodes d'hyperphagie boulimique et à des symptômes dépressifs, d'où la pertinence de développer de nouvelles interventions de perte de poids non axées sur la restriction et efficaces pour le maintien du poids à long terme. Dans un premier temps, nos travaux ont permis d'approfondir les associations entre le tissu adipeux viscéral et le profil métabolique chez la femme ménopausée et ont démontré que la combinaison d'un tissu adipeux viscéral élevé et d'une faible sensibilité à l'insuline avaient des effets délétères sur les acides gras libres. De plus, l'adiponectine était fortement associée aux composantes du syndrome métabolique et plus particulièrement au métabolisme des triglycérides. Ces résultats soulignent l'importance d'évaluer la répartition du tissu adipeux chez la femme ménopausée ayant un surplus de poids puisqu'une obésité viscérale mène à une détérioration métabolique. Dans un deuxième temps, nos travaux ont démontré qu'une intervention nutritionnelle de perte de poids axée sur des messages positifs et non restrictifs visant l'augmentation de la consommation de fruits et de légumes sans mettre d'emphase sur la restriction en énergie/lipides chez la femme ménopausée n'entraînait pas de perte de poids significative à long terme. Ces résultats suggèrent que ce type d'intervention nutritionnelle de perte de poids ne s'adresse pas à tous et convient probablement mieux aux femmes ayant de bons signaux de satiation.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21881
Date17 April 2018
CreatorsLapointe, Annie
ContributorsLemieux, Simone, Weisnagel, John
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formatxix, 21-290 f., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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