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La difficulté de définir le commencement dans la Logique de Hegel

Ce mémoire est constitué d’une analyse du texte intitulé « Quel doit être le point de départ de la science ? » situé en ouverture de la Science de la logique. Partant de l’affirmation de Hegel selon laquelle le commencement de la Logique est inanalysable et indéfinissable, nous rapprochons la notion de définition de celle de spekulativer Satz et proposons d’étudier le concept de commencement en distinguant une perspective épistémologique d’une perspective ontologique. Cette distinction permettra de mettre en évidence la possibilité de définir le commencement d’une façon positive si l’on tient compte du choix (Entschluss) et de l’ordre qui émergent de l’abandon de la perspective épistémologique. Cette définition s’appuie sur la présence dans le texte d’un registre prescriptif et permet de rendre compte du fait que le commencement doit être à la fois absolu et unilatéral. Si la difficulté posée par cette définition demeure, c’est en raison de la nature même du commencement, où tout manque, même la stabilité d’une définition, sans pour autant que cette instabilité ne soit conforme au mouvement inhérent à la proposition spéculative. / In this thesis, we offer a reading of one of the Science of Logic’s opening sections, called “With what should the beginning of science be made?”, in which Hegel maintains that the beginning of the Logic cannot be analyzed nor defined. Hence, we connect the definition with the spekulativer Satz and propose to distinguish between epistemological and ontological perspectives on the notion of beginning to allow for its proper study. Taking into account the rejection of an epistemological perspective on the beginning, this will show that a positive definition of the beginning is acceptable if the notions of choice (Entschluss) and order that lay beneath the notions of criteria and presupposition are put forward. Such a definition grounds itself in the prescriptive dimension of Hegel’s text and explains why the beginning can be both absolute and one-sided. The difficulty of such a definition, however, remains, due to the very nature of the concept of beginning. Indeed, since the beginning lacks all properties, it also lacks the stability of a definition.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/11688
Date08 1900
CreatorsAllard, Jeanne
ContributorsMacdonald, Iain
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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