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Qu'est-ce qu'une pensée-cinéma? : retour sur les présupposés de l'analyse figurative

Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université de Provence au sein du département d’études cinématographiques,
U.F.R. Lettres et Arts, L.E.S.A.
École doctorale Lettres, Langues et Arts. Soutenue publiquement à l'Université de Provence le 16 juillet 2010. / Un film problématise en images et en sons ce dont il traite. Le type d’analyse faisant apparaître cette relation étroite entre les formes du contenu et les formes de l’expression est l’analyse figurative. En voici la méthode exposée par Nicole Brenez en 1998 dans De la figure en général et du corps en particulier. Tout d’abord, il doit être admis que le film prime sur son contexte. Ensuite, les composantes d’un film sont des éléments. Puis, ces éléments sont autant de questions. Enfin, le cinéma problématise ce dont il traite. Seulement, ces quatre présupposés ne vont pas de soi. Ils induisent un double mouvement : le film pose des exigences à l’analyse que seule l’analyse rend visibles. Ce double mouvement dépasse le film pour questionner le cinéma.
Cette thèse a pour but de démontrer que, d’une part, l’analyse figurative trouve ses fondements dans l’histoire du cinéma et que, d’autre part, grâce à des analyses figuratives, nous pouvons mettre à jour des changements dans le fonctionnement des images, du montage, des personnages. La méthodologie de l’analyse filmique repose par conséquent sur une étude historico-esthétique des formes cinématographiques. Or, ces formes sont autant de façons de penser le cinéma et de penser au cinéma. C’est précisément la circulation entre les formes du contenu, les formes de l’expression et les formes de l’analyse qui rend visible ce champ sensible d’expérimentations qu’est le film – une pensée-cinéma. / What is a cinematographic thought?
A film theorized with images and sounds what it is dealing with. The methodology of film analysis which reveals that close relationship between images, sounds and thought is figurative. It was exposed in Nicole Brenez De la figure en général et du corps en particulier in 1998. First, the analyst must consider that the film is more important than its context. Next, its components shall be understood as elements. Then, those elements are regarded as questions. Finally, the film has to be considered as an interrogation of its subject. However, those four steps aren’t necessarily clear. They lead to a double thought: the film forces the analysis to include elements that are only made visible with the analysis. This double thought goes beyond the film and questions cinema itself.
This study’s aim is to prove that a figurative analysis finds its foundations within the history of cinema, and due to these analyses, the changes regarding the construction of the image, editing, and character can be revealed. This methodology lies on an historical and aesthetic study of the cinematographic forms. Those forms are the way cinema thinks. Emerging from this relationship of a form, its expression, and its analysis is a sensitive field of experimentations: a cinematographic thought.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/4604
Date06 1900
CreatorsSan Martin, Caroline J.
ContributorsCardinal, Serge, Lioult, Jean-Luc
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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