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Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, suivi de Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisèle Prassinos

Ce mémoire en recherche-création débute par un récit intitulé Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, qui est formé de dix contes où prennent place dans un monde fantastique les aventures d’un bestiaire. Ce texte qui met en scène l’histoire d’animaux hybrides cherche également l’expérimentation textuelle par l’écriture automatique des surréalistes. Il pratique l’hybridité des genres comme la lettre, l’essai, le poème et la chanson. Ainsi, la nature hybride des créatures des contes s’appuient sur l’esthétique formelle de l’œuvre.

La deuxième partie intitulée Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos, propose une réflexion sur les contes fantastiques de l’auteure surréaliste Gisèle Prassinos, choisie par les surréalistes comme symbole du mythe de la « femme-enfant » quand elle avait quatorze ans. Pourtant, l’auteure rejette ce mythe dans ses écrits (Les mots endormis et Trouver sans chercher) tout en gardant la pratique de l’écriture automatique des surréalistes et le ludisme textuel. Cet essai étudie le détournement de la « femme-enfant » dans les contes de Prassinos grâce à une lecture plus profonde de ceux-ci. / This M.A. Thesis combines both research and creative writing. It starts with a narrative story entitled Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant which contains ten tales. These tales take place in a fantasy world of bestiary adventures. This text about hybrid beasts is also an experimental text of the automatic writing process used by surrealists. It merges genres, such as letter, essay, poem and song. Thus, the hybrid nature of creatures in these tales justifies the formal aesthetic of this literary work.

The second part entitled Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos proposes a critical reading of the fantasy tales of surrealist author Gisèle Prassinos, who was chosen by surrealists as a symbol of the "femme-enfant" myth, when she was only 14 years old. However, the author firmly rejects this myth in her own writings (Les mots endormis and Trouver sans chercher), even though she engages in the surrealistic automatic writing process and ludic texts. Through a detailed reading, this essay analyses the deconstruction of the "femme-enfant" myth in Prassinos’ tales.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/18346
Date04 1900
CreatorsÖzmekik, Duygu
ContributorsMavrikakis, Catherine
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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