La présente étude s'inscrit dans un vaste projet de recherche visant à éprouver, dans un contexte in vivo, un modèle d'intervention destiné à modifier une attitude. L'objectif général de cette étude consiste à analyser l'influence du nombre d'unités de contreconditionnement verbal sur le changement d'attitude à l'égard des hommes, des femmes et des handicapés physiques. Pour diverses raisons pratiques, les variantes quant au nombre de jumelages ont été arrêtées à la comparaison entre 25 et 50 jumelages. Une analyse des recherches sur la question, certains éléments du paradigme du béhaviorisme social ainsi que les options pratiques prises, ont permis de formuler une hypothèse principale. Cette hypothèse prévoit qu'au-delà d'un nombre minimum d'essais le changement d'attitude sera plus prononcé si le nombre d'essais de contreconditionnement augmente. La recherche implique trois programmes ou répliques expérimentés sur trois échantillons indépendants de sujets. Pour chaque réplique, le matériel d'intervention comprend deux rubans magnétoscopiques couleurs, d'une durée de 20 minutes chacun, dont l'un se présente sous la forme d'un vidéo-contact et l'autre d'un vidéo-information. Le devis expérimental en est un à deux temps avec groupe témoin. Les programmes d'intervention s'adressent à des adolescents francophones du Québec âgés de 12 à 16 ans. Ces programmes visent à développer chez cette clientèle une attitude non discriminatoire par rapport à une conception égalitaire des rôles sexuels ou une conception normalisante du handicap physique. Suite aux traitements préliminaires destinés à vérifier l'équivalence des groupes, la stratégie utilisée pour vérifier l'hypothèse de recherche est celle de l'analyse de la variance sur les scores de gains. Ces analyses ne permettent pas de démontrer, à un niveau statistiquement significatif, l'efficacité différentielle du nombre d'essais de contreconditionnement verbal pour modifier l'attitude des adolescents. Cependant, les analyses secondaires relatives à la répartition des proportions de gains permettent de croire que le traitement est efficace pour la réplique l'attitude à l'égard des femmes; que le groupe de 50 jumelages ne diffère pas du groupe de 25; et que le traitement est plus efficace auprès des adolescentes que des adolescents pour les répliques relatives aux attitudes sexistes. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/28988 |
Date | 25 April 2018 |
Creators | St-Jean, Denise |
Contributors | Leduc, Aimée |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | iv, 178 f., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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