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Le heavy metal érigé en contre-culture dans le cadre du Record Labeling Hearing : une sous-culture en émergence entre stigmatisation et reconnaissance

La thèse analyse un document intitulé Record Labeling Hearing (RLH) (1985), qui reprend dans son intégralité une séance qui s’est tenue au Congrès des États-Unis à propos du contenu jugé problématique de certains albums de musique. Au cœur de cette séance, se retrouve le Parents Music Resource Centre (PMRC), un groupe de pression qui voit le jour en 1984. D’après le PMRC, les albums avec des paroles traitant de sexe, de violence, d’occulte, de drogues et d’alcool méritent l’autocollant du « Parental Advisory : Explicit Lyrics » afin d’avertir les parents des thématiques abordées. La séance réunit des sénateurs du Congrès américain, les membres du PMRC et des alliés de ces derniers, dont la National Parent/Teacher Association (NPTA), ainsi que des représentants de l’industrie de la musique et trois artistes. Nous verrons dans la thèse qu’en fait, c’est le heavy metal que le PMRC et ses alliés visaient lors du RLH et non par exemple certains contenus transversaux à divers types d’albums de musique. A cette époque, la sous-culture du heavy metal était encore en émergence et pour tout dire bien fragile. En 1985, elle était même menacée de fragmentation en raison de la popularité de certains de ses sous-genres. Or, en présentant le heavy metal comme une contre-culture, le RLH a aidé ce genre musical à se constituer en véritable sous-culture.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/30973
Date January 2014
CreatorsGendreau, Marc-Antoine
ContributorsCauchie, Jean-François
PublisherUniversité d'Ottawa / University of Ottawa
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis

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