Ce mémoire examine le rapport à autrui d’un point de vue phénoménologique, dès lors qu’autrui se présente au travail. Nous nous demandons quelle est la consistance phénoménologique des rapports sociaux et si une situation sociale particulière, comme le travail, peut modifier le rapport à autrui, tel qu’il est analysé phénoménologiquement. Dans un premier temps, nous détaillons l’ontologie de la phénoménologie heideggérienne, sa théorisation du rapport à autrui et son ouverture aux phénomènes sociaux. Le passage par l’ontologie est nécessaire pour évaluer la teneur phénoménale d’autrui, ainsi que celle des rapports sociaux et de leur interaction. Dans un deuxième temps, nous nous servons de Michel Henry et de son interprétation de Marx pour nous doter d’une analyse des rapports sociaux en tant que tels et de leur portée phénoménologique. En effet, cette interprétation place le vécu phénoménologique au centre de l’analyse, d’une part en en faisant le socle ontologique de tout rapport social possible, et d’autre part en offrant une compréhension de la manière dont ces rapports sociaux s’autonomisent pour en retour déterminer ce vécu. Cet ancrage phénoménologique offre la possibilité de croiser ces deux discours pour analyser le rapport à autrui, ce que nous montrons dans notre discussion. Nous avançons que le rapport à autrui est toujours à la fois la rencontre d’un analogon au sens de la phénoménologie, en même temps qu’un rapport social qui peut changer la signification de cette rencontre.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/69183 |
Date | 27 January 2024 |
Creators | Dogger, Freya |
Contributors | Clain, Olivier |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (iv, 115 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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