The confrontation with Britishness in Canada in the mid-1960s is being revisited by scholars as a turning point in how the Canadian state was imagined and constructed. During what the present thesis calls the “crisis of Britishness” from 1964 to 1968, the British character of Canada was redefined and Britishness portrayed as something foreign or “other.” This post-British conception of Canada has been buttressed by historians depicting the British connection as a colonial hangover, an externally-derived, narrowly ethnic, nostalgic, or retardant force. However, Britishness, as a unique amalgam of hybrid identities in the Canadian context, in fact took on new and multiple meanings. Historians have overlooked ethnic and cultural nuances among the various ethnicities—English, Scots, Irish, etc. The role of Britishness as a constitutive and animating element embedded in the Canadianism of hybridized individuals and groups, and not only those of British ethnicity, has been neglected. Significantly, it was members, almost all male, of an Anglo-Celtic core ethnie, some of whom had made the pilgrimage to Oxford University, who carried out the othering process, the portrayal of Britishness as something that was not truly Canadian—introducing a new national flag, for example, with French Canadians and non-British ethnic groups largely sidelined. At the same time, the neo-aristocracy within this core ethnie did not so much abandon its heritage as assign to it a new and less public role that they regarded as “distinctively Canadian.” If the overt Britishness of the Red Ensign was downgraded, the new flag was a less dramatic break with the past than is commonly assumed. In a sense, Anglo-Canadians implemented the kind of local change and development foreseen by liberal theorists of Empire, who saw in the Res Britannica an evolving association of diverse elements and nationalisms that represented a fulfillment, rather than a rejection, of Britishness. With all o / Les spécialistes repensent la confrontation avec la britannicité au Canada au milieu des années 60, la considérant comme un tournant dans la façon dont l'état canadien a été imaginé et construit. Entre 1964 et 1968, pendant ce que ce thèse nomme « la crise de britannicité », le caractère britannique du Canada fut redéfini et la britannicité envisagée comme quelque chose étranger ou « autre ». Cette conception post-britannique du Canada fut soutenue par des historiens qui représentaient le lien avec la Grande-Bretagne comme reliquat de l’époque coloniale, une force dérivée de l’externe, étroitement ethnique, nostalgique, ou retardataire. Cependant, la britannicité, comme fusion unique des identités hybrides dans le contexte canadien, a en fait pris des significations nouvelles et multiples. Les historiens ont négligé les nuances ethniques et culturelles parmi les diverses appartenances ethniques, anglais, écossais, irlandais, etc. Le rôle de la britannicité comme un élément constitutif et animant comme élément du « Canadianisme » des individus et des groupes hybridés, et non seulement ceux de l'appartenance ethnique britannique, ne fut pas pris en considération. Fait révélateur, ce furent des membres, presque tous mâles, dont l’ethnie centrale était anglo-celtique, bon nombre desquels ont fait le pèlerinage à l'université d'Oxford, qui furent responsables de ce processus de transformation en autre, de la représentation de la britannicité comme quelque chose de ne pas vraiment canadien; par exemple, en introduisant un nouveau drapeau national, tout en tenant à l’écart les canadiens français et les groupes ethniques non-britanniques. En même temps, la néo-aristocratie de cette ethnie centrale n'abandonna pas son héritage comme tel mais plutôt lui assigna un rôle nouveau et moins public qu'ils considérèrent « distinctement Canadien ». Si la britannicité manifeste du Pavillon rouge était déval
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.18290 |
Date | January 2007 |
Creators | Champion, Christian |
Contributors | Carman Irwin Miller (Internal/Cosupervisor2), John Zucchi (Internal/Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Doctor of Philosophy (Department of History) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
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