My master's work was done within the context of the PhytoVaLix project, a research project that brings together researchers from the Université de Montréal and private companies. The goal of this project is to develop a technology for the phytotreatment of leachate from engineered landfill sites using willows to replace conventional techniques. A filtering plantation of miyabeana willow (Salix miyabeana) is currently in place on the experimental site. The willows are watered with leachate so that they use ammoniacal nitrogen, the main pollutant, for their growth. In my study, I focused on the morphological and physiological responses developed by four willow species when subjected to various treatments combining flooding and nitrogen overfertilization. The study aimed to compare the potential of these species for nitrogenous water phytoremediation as well as two leachate application methods. Responses to flooding and overfertilization with nitrogen varied and reveal much about the strategies adopted by each species. The biomass of S. miyabeana, S. amygdaloides and S. nigra was not impacted by the leachate treatments, while S. bebbiana suffered greatly from the flooding periods. The native species S. nigra and S. amygdaloides positively stood out in their ability to remove nitrogen from leachate (>75 kg/ha). It would be relevant to continue research on these two with the aim of using them in projects where leachate phytotreatment and biodiversity go hand in hand. / Mon travail de maitrise a été réalisé dans le cadre du projet PhytoVaLix, un projet de recherche
qui réunit des chercheurs de l'Université de Montréal et des entreprises privées. Le but de ce
projet est de développer une technologie de phytotraitement de lixiviat provenant de lieux
d’enfouissement technique à l’aide de saules pour remplacer les techniques conventionnelles.
Une plantation filtrante de saule miyabeana (Salix miyabeana) est présentement en place sur le
site expérimental. Les saules y sont arrosés avec du lixiviat afin qu’ils utilisent l’azote ammoniacal,
le polluant principal, pour leur croissance. Dans mon étude, je me suis intéressée aux réponses
morphologiques et physiologiques développées par quatre espèces de saule lorsqu’elles sont
soumises à divers traitements combinant l’inondation et la surfertilisation à l’azote. L’étude avait
comme objectif de comparer le potentiel de ces espèces pour la phytoremédiation d’eau azotée
et de deux méthodes d’application du lixiviat. Les réponses à l’inondation et à la surfertilisation à
l’azote furent variées et en révèlent beaucoup sur les stratégies adoptées par chacune des
espèces. La biomasse de S. miyabeana, S. amygdaloides et S. nigra ne fut pas impactée par les
traitements de lixiviat, alors que S. bebbiana a grandement souffert des périodes d’inondation.
Les espèces indigènes S. nigra et S. amygdaloides se sont positivement démarqués quant à leur
capacité à retirer l’azote du lixiviat (>75 kg/ha). Il serait pertinent de continuer à faire des
recherches sur celles-ci dans le but de les utiliser dans des projets où le phytotraitement du lixiviat
et la biodiversité vont de pair.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26586 |
Date | 10 1900 |
Creators | Auger, Camille |
Contributors | Labrecque, Michel, Laur, Joan |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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