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Le Méta-artistique : typologies et topologies

Devant une œuvre d'art qui porte sur l'art, le spectateur peut soit l'appréhender comme une œuvre d'art, soit l'appréhender comme un document portant sur l'art. En effet, l'imbrication existant entre l'art et le méta-art rend trop complexe l'appréhension simultanée des deux niveaux. Pourtant, si l'œuvre porte sur elle même en tant qu'œuvre d'art, le spectateur peut la considérer en un seul mouvement comme une œuvre d'art méta-artistique. Ce type de méta-articité suscite un sentiment spécifique, le sublime catastrophique. Ce sentiment est dû à l'ouverture infinie séparant le niveau imbriqué du niveau imbriquant et au passage de l'un à l'autre. Il semblerait que la logique soit apte à rendre compte de ces jeux de niveaux, elle s'avère pourtant stérile : une approche cognitive se révèle plus pertinente. Ainsi, si le méta-art plaît aisément c'est peut-être parce que sa structure complexe sans ordre arrêté est en accord avec la structure de pensée de l'Homme.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00477378
Date24 September 2008
CreatorsTrentini, Bruno
PublisherUniversité Panthéon-Sorbonne - Paris I
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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