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L'incarnation du Verbe de Dieu comme oeuvre du salut chez Athanase d'Alexandrie / The incarnation of the Word of God as work of salvation in Athanasius of Alexandria

La présente thèse, intitulée «L’incarnation du Verbe de Dieu comme œuvre du salut chez Athanase d’Alexandrie» met en évidence un sujet qui a une connotation très forte pour l’histoire du christianisme et des pensées religieuses en général, à savoir l’action salvatrice du Fils de Dieu en faveur de l’homme, avec toutes les conséquences qui en résultent. Athanase a une conception assez originale sur la nature de l’homme, qu’il conçoit comme un être corruptible, issu du néant, mais destiné pourtant à une vie éternelle par la participation de Dieu, celui qui possède la vraie vie et qui lui communique cette vie si celui-ci reste en communion avec Dieu. Pour qu’il puisse réaliser cette relation très personnelle, Dieu l’a créé selon son image, le Logos-même et l’a doté de l’esprit, l’esprit qui lui permettait d’élever toujours sa pensée vers le monde intelligible et de voir Dieu selon l’image duquel il a été fait. A cause de son insouciance et de la tromperie du démon l’homme n’a pas réussi à garder la pureté de son esprit, pureté qui lui garantissait la contemplation de l’Image, s’est retourné par le péché vers les choses sensibles et a commencé à se contempler lui-même. Ainsi la séparation de Dieu, sa source de vie, renvoie l’homme à sa condition initiale de créature sortie du néant. Mais Dieu, dans son amour infini, n’a pas voulu laisser l’homme dans cet état déplorable et a envoyé dans le monde son propre Verbe pour qu’en sa qualité d’Image de Dieu, il renouvelle l’homme fait selon l’image et qu’en assumant une humanité réelle, il le libère du péché et de la mort par sa mort et sa résurrection. Pourtant l’œuvre salvatrice accomplie par l’incarnation du Verbe ne se limite pas seulement à une restauration de l’homme dans son état initial, mais suppose quelque chose de plus, à savoir une union si étroite de l’humanité et de la divinité dans la personne du Christ, de telle sorte que la nature humaine-même est rendue perméable à la divinité. Cette œuvre réalisée dans la personne du Christ se prolonge dans tous les hommes, grâce à leur parenté et incorporation en Christ. C’est ainsi que l’auteur conclut par sa célèbre phrase: «Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit fait dieu», un dieu non par nature, mais par grâce. / This thesis, entitled “The incarnation of the Word of God as work of salvation in Athanasius of Alexandria” emphasizes a topic that has very strong connotations in the history of Christianity and religious thoughts in general, namely the liberating action of the Son of God for man, with all the consequences that will result. Athanasius’ thinking of human nature is, in some degree, original. For him, the human being is a corruptible one, as originated in nothingness, but destined to an eternal life through the participation of God, who possesses the true life and who communicates it to him, if he remains in communion with God. To achieve this personal relationship, God created him after his image, the Logos himself, and endowed him with spirit, which enabled him to raise always his thought to the intelligible world and to see God in whose image he was made. Because of his recklessness and deceit of the devil, man failed to keep the purity of his spirit, purity that ensured his contemplation of the Image, he turned through sin to sensible things and began to contemplate himself. Thus, the separation from God, the source of his life, makes the man returning to his original condition as creature out of nothing. But God in his infinite love would not leave man in this deplorable state and sent into the world his own Word to renew, as Image of God, the man made after this Image and, by assuming a true humanity, deliver him from sin and death by his death and his resurrection. Yet the saving work accomplished by the incarnation of the Word is not limited only to a restoration of man to his original condition, but requires something more, namely a union so close of humanity and divinity in the person of Christ, so that the human nature itself is made permeable to the deity. This work accomplished in the Christ’ person extends to all men, through their similarity and their incorporation into Christ. Thus the author concludes by his famous phrase: “God became man so that man is made god”, a god, not by nature but by grace.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PA040279
Date17 November 2012
CreatorsMaftei, Eugen
ContributorsParis 4, Salamito, Jean-Marie
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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