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L’utilité des médias sociaux pour la surveillance épidémiologique : une étude de cas de Twitter pour la surveillance de la maladie de Lyme

La maladie de Lyme est la maladie transmise par tiques la plus répandue dans l’hémisphère du Nord. Le système de surveillance des cas humains de la maladie de Lyme est basé sur un système passif des cas par les professionnels de santé qui présente plusieurs failles rendant la surveillance incomplète. Avec l’expansion de l’usage de l’internet et des réseaux sociaux, des chercheurs proposent l’utilisation des données provenant des réseaux sociaux comme outil de surveillance, cette approche est appelée l’infodémiologie. Cette approche a été testée dans plusieurs études avec succès. L’objectif de ce mémoire est de construire une base de données à partir des tweets auto-déclarés, des tweets classifiés et étiquetés comme un cas potentiel de Lyme ou non à l’aide des modèles de classificateurs basés sur des transformateurs comme, BERTweet, DistilBERT et ALBERT. Pour ce faire, un total de 20 000 tweets en anglais en lien avec la maladie de Lyme sans restriction géographique de 2010 à 2022 a été collecté avec la plateforme API twitter. Nous avons procédé au nettoyage la base de données. Ensuite les données nettoyées ont été classifiées en binaire comme cas potentiels ou non de la maladie de Lyme sur la base des symptômes de la maladie comme mots-clés. À l’aide des modèles de classification basés sur les transformateurs, la classification automatique des données est évaluée en premier sans, et ensuite avec des émojis convertis en mots.
Nous avons trouvé que les modèles de classification basés sur les transformateurs performent mieux que les modèles de classification classiques comme TF-IDF, Naive Bayes et autres ; surtout le modèle BERTweet a surpassé tous les modèles évalués avec un score F1 moyen de 89,3%, une précision de 97%, une exactitude de 90% et un rappel de 82,6%. Aussi l’incorporation des émojis dans notre base de données améliore la performance de tous les modèles d’au moins 5% mais BERTweet a une fois de plus le mieux performé avec une augmentation de tous les paramètres évalués. Les tweets en anglais sont majoritairement en provenance des États-Unis et pour contrecarrer cette prédominance, les futurs travaux devraient collecter des tweets de toutes langues en lien avec la maladie de Lyme surtout parce que les pays européens où la maladie de Lyme sont en émergence ne sont pas des pays anglophones. / Lyme disease is the most common tick-borne disease in the Northern Hemisphere. The surveillance system for human cases of Lyme disease has several flaws which make the surveillance incomplete. Nowadays with the extensive use of internet and social networks, researchers propose the use of data from social networks as a surveillance tool, this approach is called Infodemiology. This approach has been successfully tested in several studies.
The aim of this thesis is to build a database from self-reported tweets, capable of classifying a tweet as a potential case of Lyme or not using BERT transformer-based classifier models.
A total of 20,000 English tweets related to Lyme disease without geographical restriction from 2010 to 2022 were collected with twitter API. Then these data were cleaned and manually classified by binary classification as potential Lyme cases or not using as keywords the symptoms of Lyme disease; Also, emojis have been converted into words and integrated. Using classification models based on BERT transformers, the labeling of data as disease-related or non-disease-related is evaluated first without, and then with emojis.
Transformer-based classification models performed better than conventional classification models, especially the BERTweet model outperformed all evaluated models with an average F1 score of 89.3%, precision of 97%, accuracy of 90%, and recall of 82.6%. Also, the incorporation of emojis in our database improves the performance of all models by at least 5% but BERTweet once again performed best with an increase in all parameters evaluated. Tweets in English are mostly from the United States and to counteract this predominance, future work should collect tweets of all languages related to Lyme disease especially because the European countries where Lyme disease are emerging are not English-speaking countries.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/28184
Date12 1900
CreatorsLaison, Elda Kokoe Elolo
ContributorsNasri, Bouchra
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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