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Comparaison des techniques de cryoconservation de la semence chez le bouc et d'insémination artificielle chez la chèvre

Ce mémoire compare, dans un premier temps, les impacts de deux protocoles de congélation de la semence de bouc (diluants à base de jaune d’œuf ou de lait) sur la qualité de la semence décongelée ainsi que sur son pouvoir fécondant. Pour ce faire, les semences de sept boucs de race Alpine, soumis à une photopériode alternant les jours courts (JC) et les jours longs (JL) toutes les six semaines, ont été récoltées 2 à 3 fois par semaine pendant 12 mois. Chaque éjaculat récolté a été analysé (volume, concentration, viabilité, intégrité de l’acrosome), divisé et congelé selon les deux protocoles de cryoconservation. La semence a été analysée de 0 à 5 h après sa décongélation. Afin de comparer l’impact du protocole de congélation sur le pouvoir fécondant de la semence, une série d’inséminations artificielles (IA) intra cervicales a été réalisée sur des chèvres en chaleurs synchronisées. Dans un deuxième temps, ce mémoire évalue l’efficacité des IA réalisées sur les chèvres en chaleurs synchronisées et sur les chèvres en chaleurs naturelles. Dans un troisième temps, ce mémoire documente l’influence d’une photopériode de 6 semaines sur l’activité sexuelle et sur la qualité de la semence (fraîche et décongelée) des boucs québécois. Les résultats ont démontré une tendance favorable au diluant à base de lait. La fertilité de la semence congelée dans le lait est supérieure à la semence congelée dans le jaune d’œuf (P = 0,067). La qualité de la semence congelée permet d’expliquer les taux de fertilité obtenus. La semence congelée dans le lait montre une meilleure motilité, viabilité, intégrité de l’acrosome et activité des mitochondries à différents temps entre 0 et 5 h après décongélation. Ainsi, le protocole de congélation à base de lait permet une meilleure conservation de la qualité de semence des boucs que le protocole à base de jaune d’œuf. Une grande variabilité de fertilité entre les mâles a également été observée. Les IA des chèvres en chaleurs naturelles et synchronisées ont permis des fertilités équivalentes. De plus, la photopériode de 6 semaines de JC et 6 semaines de JL a permis de récolter et congeler la semence de bouc tout au long de l’année. Ce travail a permis l’approfondissement des connaissances en lien avec les procédés de congélation de la semence des boucs québécois, de synchronisation des chaleurs et d’IA chez la chèvre. / This work compare the impact of two buck semen freezing process (egg yolk or milk-based diluents) not only on thawed semen quality, but also on fertility rate following artificial inseminations. Semen of seven Alpine bucks, housed under alternative photoperiod of longs days and shorts days every 6 weeks, were collected 2 or 3 times a week for 12 months. Each ejaculate was analysed (volume, concentration, viability and acrosome integrity), divised and frozed in both feezing process. Semen was analysed 0 to 5 hours after thawing. To compare the impact of freezing process on fertility, artificial inseminations were realised on a group of oestrus synchronised goats. This work also evaluate the efficiency of artificial insemination on goat after synchronised or natural oestrus detection. Finaly this work documents the influence of alternative 6 weeks photoperiod on sexual activities and on quebec Alpine buck semen quality (fresh and thawed). Results showed favorable tendency of milk-based diluent. Fertility rate of semen frozen in milk process was superior than in egg yolk process (P = 0.067). Post thawed semen quality explain these fertility results. Milk-based thawed semen show higher molitity, viability, acrosome integrity and mitochondria activity at different times between 0 and 5 hours post-thaw. Thus, milk based freezing process permitted better preservation of semence quality compare to egg yolk based freezing process. Large variability of fertility between bucks have also been observed. Morever, fertility rate following artificial inseminations on goats with natural or syncrhonised oestrus permitted equivalent results. Finaly, the use of 6 weeks photoperiod cycles allowed buck semen collections all year long. This work has increased knowledge related to quebec buck freezing semen process, oestrus synchronisation and artificial inseminations of goats.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23001
Date18 April 2018
CreatorsMaher, Geneviève
ContributorsBailey, Janice L., Castonguay, François, 1962-
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format115 p., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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