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Les théories d'expérience des participants autochtones, au Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or, sur les pratiques en matière d'intervention psychosociale

Cette étude qualitative et exploratoire présente les résultats d'une recherche réalisée dans le cadre d'un mémoire de maîtrise. Elle s'intéresse aux représentations sociales des participants autochtones, au Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or, sur les pratiques en matière d'intervention psychosociale. Les modèles d'intervention spécifiques au milieu autochtone ainsi que les théories d'usage des intervenants qui pratiquent en milieu autochtone sont largement documentés ce qui n'est pas le cas des théories d'expérience de ceux qui reçoivent les services psychosociaux. C'est pourquoi nous avons voulu documenter ces savoirs afin qu'au-delà de ce que nous savons sur l'intervention auprès des Autochtones, la pratique puisse être améliorée en fonction de ce que les participants souhaitent réellement. Notre démarche est orientée par la théorie du noyau central des représentations sociales, un cadre théorique qui permet d'appréhender les savoirs de sens commun des participants de manière collective tout en considérant la variété des points de vue au sein d'un groupe homogène. Notre postulat était donc que les participants autochtones, de plus de 18 ans, qui maîtrisent le français et qui ont un suivi psychosocial depuis au moins quatre semaines au secteur de développement social du Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or forment un groupe homogène qui partage des savoirs de sens commun sur l'intervention psychosociale. Nous avons interrogé dix participants de groupes d'âge et de genre conformes à la composition de la population cible. C'est à partir d'une analyse structurale des représentations sociales que nous avons pu dégager le contenu des représentations sociales des participants autochtones en ce qui concerne leur trajectoire vis-à-vis l'intervention, les intervenants et les organisations; établir leurs priorités envers les intervenants et les organisations sous forme d'hypothèse de noyau central et de système périphérique; dégager des grandes lignes directrices; et analyser ce qui influence leurs savoirs de sens commun. Il en ressort que les participants autochtones ont, en effet, des représentations sociales communes concernant l'intervention psychosociale, bien qu'il existe des variations de ces savoirs, influencés par leurs expériences personnelles, interactionnelles, organisationnelles et sociales ainsi que par leur genre, leur génération, leur personnalité et la raison de leur suivi. De plus, ces savoirs peuvent bénéficier aux modèles d'intervention autochtones et aux théories d'usage des intervenants. Globalement, les participants souhaitent que les intervenants et les organisations qu'ils fréquentent s'adaptent à eux et à leurs besoins, qu'ils innovent et qu'ils aient certaines caractéristiques humaines (sensible, chaleureux, authentique, etc.).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : participants autochtones, services psychosociaux autochtones, modèles d'intervention autochtones, représentations sociales, savoirs de sens commun.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.5397
Date11 1900
CreatorsCarufel, Karine
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
Detected LanguageFrench
TypeMémoire accepté, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://www.archipel.uqam.ca/5397/

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