Return to search

Vulnérabilités croisées à l’adolescence : l’influence du sentiment d’appartenance à l’école, du genre et du vécu d’intimidation sur la présence des symptômes dépressifs

Les enjeux de santé mentale sont fréquents chez les adolescents et peuvent avoir des répercussions négatives durables sur leur santé globale. Plusieurs facteurs de risque prédisposant aux symptômes dépressifs dans cette population sont bien connus, tels qu’être une fille ou avoir étévictime d’intimidation. Le sentiment d’appartenance à l’école, quant à lui, apparaît être un facteur protecteur des symptômes dépressifs chez les adolescents. Son impact positif au sein de groupes vulnérables reste toutefois à vérifier. Le présent mémoire a trois objectifs distincts. Le premier est d’évaluer l’influence du sentiment d’appartenance sur les symptômes dépressifs chez les adolescents. Le deuxième est de vérifier si son influence varie chez les groupes plus vulnérables, tels que les filles, les victimes d’intimidation et celles cumulant ces deux vulnérabilités face aux symptômes dépressifs. Le troisième est d’examiner l’impact relatif hypothétique que pourraient atteindre des interventions favorisant le sentiment d’appartenance, l’élimination de l’intimidation ou de l’écart entre les sexes sur les symptômes dépressifs significatifs sur la base des associations trouvées précédemment. Pour répondre à ces questions, les données de la cohorte 2017-2018 de COMPASS-Québec de 17 367 élèves de 37 écoles secondaires de l’Est-du-Québec ont été utilisées (Chapitre 1). Les résultats suggèrent que le sentiment d’appartenance à l’école rapporté par les élèves a une influence positive face à leurs symptômes dépressifs, et que son influence semble d’autant plus importante pour les adolescents cumulant les vulnérabilités, tels que les filles intimidées. Toutefois, même en présence des plus hauts scores d’appartenance, cette influence pourrait être insuffisante chez les groupes les plus à risque de symptômes dépressifs. / Mental health issues are common in adolescents and can have a lasting negative impact ontheir overall health. Several risk factors for depressive symptoms in this population are wellknown, such as being a girl or being bullied. School connectedness appears to be a protective factor in adolescents’ depressive symptoms. However, its positive impact among vulnerable groups remains unknown. This master’s thesis has three distinct objectives. The first one isto assess the influence of school connectedness on depressive symptoms among adolescents.The second is to see if its influence varies among vulnerable groups, such as girls, victims of bullying and those who combine these two vulnerabilities. The third is to examine the hypothetical relative impact whether public health interventions aimed at increasing school connectedness, eliminating bullying or eliminating the gender gap could achieve on significant depressive symptoms based on the associations found above. To answer these questions, datafrom COMPASS-Quebec’s 2017-2018 cohort of 17,367 students from 37 high schools in Eastern Quebec were used ( Chapter 1). The results suggest that the students’ reported school connectedness has a protective influence on their depressive symptoms and its influence appears evengreater among young people cumulating vulnerabilities, such as bullied girls. However, evenwith the highest school connectedness scores, this influence may not be sufficient in the mostat-risk students for depressive symptoms.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/68767
Date15 April 2021
CreatorsApril, Elodie
ContributorsHaddad, Slim, Bélanger, Richard E.
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (x, 64 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

Page generated in 0.0027 seconds