Ho Chi Minh-Ville (Saigon) est reconnue universellement en tant que ville historique végétale et hydraulique. Trente ans après le lancement de la politique de Renouveau (1986), elle s’est transformée en une métropole trépidante de plus de 10 millions d’habitants faisant face à une urbanisation accélérée, tant horizontale que verticale. Alors que son centre est métamorphosé par la construction de nombreuses grandes tours résidentielles, commerciales et de bureaux, ses territoires périurbains et ruraux s’urbanisent et se modernisent par le biais des Nouvelles Zones Urbaines (KDTM) construites depuis 1996. Dans cette fabrique spatiale concrète, les interventions des investisseurs et opérateurs privés jouent un rôle déterminant. Ils sont actuellement des acteurs clés des KDTM qu’ils orientent vers un cadre de vie mondialisé en direction des classes aisées. Cependant ces nouveaux quartiers ne correspondent pas toujours à leurs objectifs initiaux, ni même à leurs concepts et à leur communication publicitaire. Cet écart découle en premier lieu d’une gestion urbaine hiératique. Les textes officiels et les plans directeurs sont encore trop peu consolidés, les autorités municipales et locales ne contrôlant dans les faits que difficilement une expansion métropolitaine galopante. A partir de recherches documentaires, cartographiques, photographiques et d’analyses in situ et in vivo, la thèse traite la question centrale des modalités de privatisation des KDTM de 1996 à nos jours. Elle met en lumière les modes opératoires de la production urbaine des acteurs privés ainsi que les effets en retour des KDTM sur les mutations spatiales et sociétales de la grande métropole économique du Vietnam. / Ho Chi Minh City (Saigon) has been universally and historically known as a planted and hydraulic city. Thirty years after the beginning of the Renewal policy (1986), it has become a hectic megalopolis inhabited by more than 10 million people. Moreover, it is facing an accelerated urbanization, which is both horizontal and vertical. While its center is transformed through the construction of many high residential, commercial and office towers, its peri-urban and rural areas are urbanized and modernized thanks to the construction of New Urban Areas (KDTM) whose construction starts from 1996. In this concrete urban fabric, interventions of private investors and operators play an important role. They are currently key developers of KDTMs, who contributes to the development of globalized living environments for the upper class. However these new neighborhoods do not always match their initial purposes, concepts and advertising. First, this gap results in a hieratic urban management. Official texts and master plans are still not accurate, and municipal and local authorities have difficulties to control a quick metropolitan expansion. Based on documentary, cartographic, and photographic research, as well as in situ and in vivo analysis, the thesis looks into the KDTM privatization’s modalities, from 1996 to the present day. It highlights the modes of private actors’ urban production, as well as the impact of KDTMs on the spatial and social changes of the great Vietnamese metropolis.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PA01H033 |
Date | 29 March 2018 |
Creators | Pham, Nguyen Thuy An |
Contributors | Paris 1, Pédelahore de Loddis, Christian |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0025 seconds