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The Young Tunisians.

The heirs of Khayr al-Din's secular reformism and the successors of Bashir Safar as spokesman for the Tunisian public before French officialdom, the Young Tunisians were a small elite grouped around 'Ali Bash Hanbah and the weekly Le Tunisien. They advocated major changes in their country's educational, judiciary, fiscal and administrative structures but they were unswervingly loyal to France, espousing only a sentimental, cultural panIslamism and eschewing comparison with Young Turks and Young Egyptians. They had wide support among the growing ranks of French-educated Tunisians and among French liberal politicians but the administration wavered in its attitude from encouragement to hostility, while the settlers hated them with profound suspicion. Although the Constitutional Party(Destour) abandoned the Young Tunisians' policy of constructive gradualism, this theme was revived by the Reform Party and as the cornerstone of Neo-Destour's politique d'etapes, it eventually brought Tunisia to independence; thus justifying the ascription of the Young Tunisians' legacy to Habib Burqïbah. / Héritiers du réformisme laïc de Khayr al-Din et successeurs de Bashir Safer comme porte-parole de la populace tunisienne devant la bureaucratie francaise, les Jeunes-Tunisiens étaient une petite élite groupée autour de 'Ali Bash Hanbah et de l'hébdomadaire Le Tunislien. Ils voulaient des transformations majeures dans les structures pédagogique, judiciaire, fiscale et administrative de leur pays mais ils restaient toujours fidèles à la France; le panislamisme qu'ils soutenaient n'était qu'un rattachement culturel et sentimental, et ils repoussaient toute comparaison entre eux-mêmes et les Jeunes-Turcs ou les Jeunes-Egyptiens. Ils jouissaient d'un large appui parmi les rangs grandissants des Tunisiens munis d'une formation francaise et aussi parmi les hommes politicues francais de tendance libérale, mais l'attitude du Protectorat à leur égard chancelait entre l'encouragement et l'hostilité. Les colons, pour leur part, haissaient les Jeunes-Tunisiens et les dignitaires indigenes, politiques et religieux, leur réservaient un soupcon profond. Bien que le Parti Constitutionnel (Destour) ait abandonné la politique jeune-tunisienne de l'évolutionnisme constructif, ce thème, ranimé par le Parti Réformiste, s'est fait la pierre fondamentale de la "politique d'étapes" du Neo- Destour et comme telle a amené la Tunisie à l'indépendance. Ainsi peut-on justifier l'assignation du legs des Jeunes-Tunisiens au président Habïb Bürqibah.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.108780
Date January 1976
CreatorsBrown, Stuart E.
ContributorsBerkes, Niyazi. (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy. (Department of Islamic Studies.)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
Relationalephsysno: NNNNNNNNN, Theses scanned by McGill Library.

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