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The journey from homelessness to housing : exploring harm reduction in a housing first setting

L'itinérance est un problème complexe qui a des conséquences désastreuses pour les individus et la société. Pour répondre à ce problème, le gouvernement de Canada a adopté le modèle Logement d’abord et l'approche de réduction de méfaits. Logement d’abord offre un accès facile au logement avec des services de soutien aux personnes en situation d'itinérance chronique qui ont souvent des problèmes concomitants de santé mentale et de toxicomanie. D’autres part, la réduction de méfaits reconnait que certaines personnes ne peuvent pas ou ne veulent pas arrêter de consommer des substances psychoactives. Par conséquent, cette approche se centre sur la réduction des effets nocifs de la consommation de drogues et d'alcool. Le but de cette étude était d'examiner comment l'approche réduction de méfaits et son déploiement dans le cadre du programme Logement d’abord à Montréal. Nous avons examiné les facteurs qui facilitent ou empêchent son utilisation, comment l’approche aide les résidents et les travailleurs à atténuer les risques et à comprendre la consommation de substances et quelle est sa contribution au processus de réinsertion sociale des participants du programme Logement d’abord. L'analyse des données a démontré que des pratiques de réduction de méfaits facilitent l’acquisition de logement pour les personnes en situation d'itinérance chronique en réduisant donc les effets néfastes de l'itinérance. De même, le soutien à long terme semble être un outil qui aide les gens à surmonter l'isolement, à maintenir un logement et à atténuer les problèmes de toxicomanie. Cette étude conclue que l’utilisation de l’approche de réduction de méfaits dans le cadre du programme Logement d’abord demande de prend en compte le niveau d’autonomie de la personne ainsi que son droit à l’autodétermination avec la possibilité de se retirer des services dont elle ne ressent pas le besoin. De plus, il est important de comprend que les résidents ont déjà des outils de base sur la réduction des méfaits en raison de leurs connaissances et leurs expériences même s'ils se montrent incapables de définir ces termes. Du point de vue des intervenants, la réduction des méfaits s’actualise en aidant les résidents à entretenir leurs appartements, en les sensibilisant aux effets négatives de la toxicomanie et en leur fournissant un soutien pendant la durée du programme. Néanmoins, la réduction de méfaits dans ce contexte est confrontée à plusieurs défis, notamment le manque d'éducation sur l'approche, et le manque d'inclusion des personnes toxicomanes dans les programmes qui les desservent. / Homelessness is a complex problem that carries disastrous consequences for individuals and societies. To help address the problem, governments have adopted the Housing First (HF) model and the Harm Reduction (HR) approach. HF provides housing and supportive services to people experiencing chronic homelessness who often have co-occurring mental health and substance use problems. HR acknowledges that some people are unable or unwilling to stop using substances, therefore, it focuses on reducing the harmful effects of drug and alcohol use. The purpose of this study is to examine how the HR approach is deployed within a HF project in Montreal, what are the factors that facilitate or hinder its use, how it helps HF residents and workers mitigate risk and understand substance use and what is its contribution to participants’ reinsertion process.
The results demonstrate that HR practices facilitate housing acquisition for people experiencing chronic homelessness and therefore can reduce the adverse effects of homelessness and substance use. For some people finding ontological security means that they no longer need to cope with the dangers of living in the streets and have a better management of substance use. In a similar manner, long-term support also seems to be a tool that helps people fight isolation, maintain housing and mitigate problems related to substance use. The study concludes that the use of HR in HF requires intervention that takes into account the person’s level of autonomy as well as their right to self-determination with the possibility of opting out of services if they do not feel the need. In addition,
It is important to acknowledge that residents have inherited HR tools based on their knowledge and experiences even though they manifest not being able to define HR principles. From the worker’s perspective, HR is practiced by helping residents maintain their apartments, creating awareness about substance use, and providing support throughout the duration of the program. Nevertheless, the practice of HR faces several challenges, including the lack of education about the approach as well as the lack of inclusion of drug users in programs that serve them.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/24429
Date07 1900
CreatorsMoreno, Marysabel
ContributorsMacDonald, Sue-Ann
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse

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