A travers la thèse intitulée « l'Italie vue à travers les grands hebdomadaires français depuis mars 1994 », nous tenterons de saisir l'image que les principaux hebdomadaires français donnent de l'Italie depuis la formation du premier gouvernement Berlusconi. Ces hebdomadaires sont les suivants : «l'Express », « Le Point », « Marianne », « Courrier international » et « le Nouvel Observateur ». Il sera nécessaire de définir pour chacun d'entre eux la conception qu'il renvoie de l'Italie en général et de son actualité politique en particulier. Nous pouvons formuler quelques hypothèses : la représentation renvoyée par les médias est largement caricaturale. Elle pourrait être influencée par les idéologies et postures politiques des hebdomadaires. Il nous faudra le démontrer. Il faudra également rechercher quels facteurs influencent la vision des journalistes français dans les jugements qu'ils portent sur l'Italie. Il est possible, deuxième hypothèse, que la situation politique qui évolue en France pendant cette période, détermine en partie l'appréciation des journalistes. Probablement aussi, toutes sortes de préjugés partagés par l'opinion française interfèrent dans ces interprétations. D'autres facteurs comme les rivalités sportives (le football par exemple) ou les engagements politiques (l'Italie aux côtés des Etats-Unis dans la guerre en Irak, par exemple) peuvent jouer un rôle. Si ces hypothèses se confirment, nous pourrons réfléchir aux conséquences de ces commentaires parfois peu rationnels sur l'Italie, qui s'apparentent même à une forme d'ingérence. Nous en dégagerons des conclusions sur les rapports entre le journalisme et la politique : les propos journalistiques d'un pays sur un autre ont-ils une incidence sur les relations de politique extérieure qu'entretiennent les deux pays ? / The way the french weekly press describes Italy is rather negative. It is true that Italy has to face important difficulties such as an economic recession and a permanent government instability. The “Ligue du Nord”, a xenophobic party, is also worrying. « Antipolitic », which is known as the rejection of politicians, is a disturbing phenomenon too. Above all, Berlusconi who was at the same time a Prime minister and the owner of three commercial TV channels is suspected to distort and pervert democracy. However, Italy can’t be reduced to these negative aspects. Positive aspects are not fully appreciated by the french weekly press. It also attributes too much responsibility to Berlusconi. Journalists thinks throw « filters », that means their own standards. These standards are usually french, elitist and conservative ones. More than that, severe critics against Berlusconi are probably the way the journalists try to get power over politicians. The requirement of their job also explains the picture which is reflected in the french newspapers. Of course their editorial lines as their ideologies do influence their choices. Berlusconi is questioning our certitudes, our values and our assumptions: should the extremist parties be involved in a government? Should media be considered as a power that needs to be separated from the others? Journalists can’t distance themselves from news like historians or philosophers may do. However they should become conscious of their « filters » and then should describe Italy with more various nuances. The challenge is the quality of french press and the esteem the Italians might not carry on concerning France.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PA020074 |
Date | 05 October 2012 |
Creators | Delaunay, Anne-Claire |
Contributors | Paris 2, Barrat, Jacques |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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